Chapitre 1-Ses yeux

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Être incomprise n'est un pas luxe.

La vie a toujours donné la beauté à certaines personnes, comme l'intelligence, le faite d'avoir deux parents, la popularité et surtout connaître le plaisir d'être aimé. Dans mon cas, je n'ai jamais rien connu de tout ça, je suis maigre et pas si belle que ça et on me l'a souvent montré sans le vouloir. J'étais le clown de la classe en primaire, tout ça parce que je disais que mon père était lui aussi noir alors que ma peau était légèrement clair, alors les élèves comme professeurs ne prenaient pour une folle. Moana, le prénom de ma grand-mère, elle vit juste à côté de chez moi mais elle aimerait beaucoup repartir au Brésil.

Je marchais le long de la route, j'entendais les voitures passaient avec de la musique. Le seul mot qui pouvait décrire la situation étais « été », ça faisait déjà quelque jours que ça avait commencé et je sortais tout les jours dehors. Je pouvais y passer le plus clair de mon temps mais ma mère voulait absolument que je reste à la maison pour faire le ménage quand elle était pas là. Mon père ? Je le connais pas et tant mieux d'ailleurs, même si j'aurai aimé savoir comment il était et pourquoi était-il parti.

-Moana !

À l'entente de cette voix douce mais agressif, je savais que c'étais ma meilleure amie Lana. Elle était blonde, aux yeux bleu, son visage étais toujours rempli de joie.

-Salut ! Dis-je

-Salut princesse, alors on fait quoi pour tes seize ans ce soir ? Demanda Lana

-Je vais rester chez moi. On regardera des films d'horreur. Répondit-je

-STOP ! Jamais de la vie, on va en boîte de nuit ce soir, je veux m'amuser, t'as enfin seize ans, j'attends ce jour depuis la nuit des temps. Exprima-t-elle

-Ma mère voudra pas. Déclarai-je

-Est-ce que ça sera la première fois que tu lui mens ? Demanda Lana

-Non, tu n'as pas tort. Ok, va pour la soir en boîte de nuit. Avouai-je

-SUPER ! S'écria Lana

Elle avait raison, j'avais peut-être déjà fait pire alors une soirée entre amis n'était pas si mal que ça. J'allais passée une soirée incroyable !

Les heures passaient, j'étais assise sur un banc attendant que quelque chose d'important se produise mais on était à Kingston en Jamaïque alors il ne se passait pas grand chose à part les grandes fêtes à la plage et la chaleur. Je m'étais lever à force d'attendre et mon taux d'ennuie étais au maximum de sa limite, et  je n'avais plus de force dans les jambes. Il y'avait beaucoup de bruits de moto mais personne n'en faisait dans les parcs. Je n'avais fait qu'un seul pas et j'avais vu ma vie défilais comme les pages d'un livre, le vent étais rapide et je savais mieux que quiconque que c'étais une moto et rien d'autres. J'avais tourner la tête vers la droite et la moto s'étais arrêté un peu plus loin.

-Espèce de crétin ! Criai-je

J'avais pris mon sac en vitesse pour partir. Il était vraiment aveugle ! Je n'étais pas du genre à insulter n'importe qui dans la rue mais l'envie étais trop tentante.

-Hé ! Tu viens de m'insulter là ?

Je m'étais tourner et la moto ainsi que l'homme qui la conduisait se trouver face à moi. Il portait un casque noir, ce qui cachait son identité de voyou.

-Et si t'enlever ce truc pour que je sache qui a voulut m'écraser. Dis-je

-Très bien. Dit-il

Au moment même où il l'avait enlevé, j'avais pris une photo avec mon téléphone.

-Je peux savoir ce que tu fais ? Demanda-t-il

-Comme ça je vais pouvoir aller à la police pour dire qu'un crétin en moto à failli m'écraser. Avouai-je

-Je vois, et tu vas vraiment le faire gamine ?

-Oui.

Il était descendu de sa moto et s'était rapprocher et la distance entre lui et moi n'était que des centimètres.

-Je t'en prie, vas-y. J'ai hâte de te revoir là-bas. Dit-il

La seconde d'après, il s'était éloigné pour monté sur sa moto comme si de rien n'était. Je venais vraiment de me faire déstabiliser ainsi ? Il était vraiment stupide. Il avait une façon de sourire avec gentillesse tout en se moquant ouvertement de moi, mais ce qui me faisait bizarre sur lui c'étais ses yeux, il avait les yeux bleu et vert à la fois, un mélange que je n'aurai jamais cru voir ici.

Je rentrais à la maison, j'étais tellement fatiguée que je n'étais pas sûre d'aller en boîte de nuit avec Lana mais dès que je mis mon pied dans la maison, elle y été déjà, attendant sagement que je rentre. Comme une psychopathe.

-Je peux savoir comment t'es entrée ? Demandai-je

-Par la fenêtre de ta chambre, tu l'avais laissé ouverte. Dit-elle, en mangeant une glace

-Ok mais à propos de la fête...tu veux pas rester à la maison ? Suppliai-je

-HORS DE QUESTION ! Tu as seize ans Moana ! Il faut fêter ton anniversaire et quoi de mieux que le faire en boîte ! S'écria Lana

-Très bien, laisse moi le temps de trouver une robe et j'arrive. Soupirai-je

J'étais partie le plus vite possible dans ma chambre avant que Lana me tue. Je n'avais donc pas le choix, j'allais devoir aller à cette soirée pleins d'hormones...

Est-ce que c'étais normal que je ressente de la tristesse le jour de mon anniversaire ? Et j'avais peut-être la réponse à cette question, je pouvais le décrire en un seul et petit mot, « papa », il n'était pas là, encore. Je m'étais habituée à me dire qu'il n'allait jamais venir le jour de mon anniversaire depuis mes trois ans mais aujourd'hui je ressentais un manque en moi, un vide qui fallait combler à tout prix. Mais je ne voulais pas qu'il commence à me manquer, pas aujourd'hui, pas maintenant. On m'a toujours dit qu'il était un drogué qui aéré dans les rues, de ville en ville alors j'avais peut-être de la chance de ne pas le connaître, et avant même ma naissance je savais que ma vie se serait seulement avec ma mère.

J'observai ma coiffeuse, j'étais stressée à l'idée d'aller en soirée mais j'allais être avec Lana quoi qu'il arrive. Et pour fêter ce grand jour, j'allais mettre la jupe blanche et le crop top orange avec des marches courtes, c'étais ce que Lana m'avais offerte il y'a peu. Subitement, la porte de ma chambre s'était ouverte.

-Alors t'es prête ! S'écria Lana

-Oui. Je suis prête. Répondit-je

-Wow...Moana tu es sublime... Murmura Lana, éblouie

-Merci et maintenant on y vas à cette soirée ! M'écriai-je

Nous étions partis pour une fête qui allait continuer toute la nuit. J'avais peur de cette soirée, j'avais presque envie de faire demi-tour pour rentrer chez moi mais c'étais beaucoup trop tard. Le pire, c'étais que j'avais peur que ma mère rentre plus tôt et qu'elle découvre que je n'étais  pas dans mon lit, selon elle, je devais me préservé et attendre l'homme parfait. Et les sorties la nuit en faisait parti, je ne pouvais pas sortir quand je voulais et où je le voulais et je sais mieux que quiconque que ça a un rapport avec mon père, ma grand-mère m'avait dit un jour que ma mère était sorti avec un homme plus âgé et qu'il l'avait abandonné et c'est à ce moment-là que ma mère m'a dit que mon père étais un drogué et que l'amour l'avait rendu aveugle. Alors, ma vie étais déjà toute faite, j'allais me marier avec un homme respectable et d'ailleurs ma mère veut que je me marie avec le fils d'un poissonnier, son nom m'échappe toujours mais chaque samedi, il venait devant chez moi pour m'offrir les meilleurs poissons de la région. Il était adorable mais je n'avais aucune attirance pour lui, physique comme émotionnelle. 

Ton ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant