Mont Taicang, au Pic du Prince Héritier.
C'était ce moment de la journée où les visiteurs ne pouvaient plus s'attarder alors qu'on leur demandait de quitter le Pavillon Royal Sacré en grand nombre. Les sons des sutras chantés s'élevaient par vagues de l'intérieur du Pavillon de Xianle, et quelques milliers de cultivateurs menaient leurs rituels du soir avec les quatre Guoshi dirigeant le service aux pieds de cette statue d'or divine de cinq mètres de haut.
Dans le Temple du Prince Héritier, de part et d'autre des murs se trouvaient d'innombrables lampes éternelles en rangées qui pendaient du sol au plafond. Xie Lian descendit du ciel, atterrit en douceur sur l'autel, et s'assit en position juste devant sa propre statue.
Il fit un signe de la main. Une légère brise souffla de nulle part, et les innombrables lampes tournoyèrent doucement. À cause de la lumière vacillante, de nombreux cultivateurs levèrent les yeux, exprimant leur admiration, en chuchotant entre eux.
Le Guoshi, qui était assis calmement avec les yeux fermés, les ouvrit soudainement en clignant des yeux et dit, « Ce sera tout pour aujourd'hui. Vous êtes tous congédiés. »
Les cultivateurs se levèrent et partirent. Les trois autres Guoshi Adjoints ne pouvaient pas voir Xie Lian, mais ils pouvaient aussi deviner que quelque chose était descendu, ainsi ils quittèrent aussi le hall en refermant les portes derrière eux. Une fois ces grandes portes fermées, Xie Lian prit immédiatement la parole, incapable d'attendre une seconde de plus.
« Guoshi, saviez-vous pour la sécheresse à Yong'an ? Il n'y a eu aucun mot de la part de père, quelque chose s'est-il passé à la cour ? Ou est-ce qu'il n'est pas conscient de ce qui se passe ? »
Les officiers célestes n'étaient pas autorisés à se montrer secrètement devant les mortels, mais il y avait des cas exceptionnels ; comme des Guoshi, des ministres religieux, ou des cultivateurs de haut niveau. Ceux qui avaient cultivé jusqu'à un certain niveau étaient des représentants des officiers célestes dans le monde mortel, ainsi, Xie Lian pouvait parler directement au Guoshi. La règle du « pas de prosternation dans le Temple du Prince Héritier » avait donc été dictée par Xie Lian à travers la bouche du Guoshi.
Il avait d'abord pensé qu'il y avait des circonstances exceptionnelles qui rendaient le roi incapable de se libérer pour gérer le désastre de Yong'an, ou que le roi n'avait aucune idée que la situation s'était aggravée au point de provoquer des morts massives.
Cependant, de manière inattendue, le Guoshi répondit, « Sa majesté le roi se porte bien, rien de majeur ne s'est produit, et il sait très bien ce qu'il se passe à Yong'an. »
Xie Lian fut stupéfait. « Alors comment se fait-il qu'à chaque fois que Père a visité le Pavillon Royal Sacré, je ne l'ai jamais entendu prier pour Yong'an une seule fois ? Pas même un mot ? »
Même s'il ne s'entendait pas bien avec son père, il savait aussi que le roi n'était pas un dirigeant idiot. Il se voyait peut-être supérieur aux autres comme le fils de Dieu et considérait la hiérarchie comme très importante, mais cela ne voulait pas dire qu'il n'en aurait que faire des réfugiés.
Le Guoshi répondit, « Cela n'a rien à voir avec sa majesté. C'est moi qui lui ai conseillé à lui et à la reine de ne pas faire mention de Yong'an dans leurs prières.
- ...Pourquoi ? demanda Xie Lian.
- Parce que c'est inutile », répondit le Guoshi.
Xie Lian fut choqué. « Que voulez-vous dire par « inutile » ? »
Un instant plus tard, il comprit ce qu'il voulait dire. « Vous voulez dire que, parce que je suis un dieu martial qui ne contrôle pas les sécheresses, me le dire serait inutile ? Avez-vous oublié que je suis peut-être un dieu martial, mais je suis aussi le Prince Héritier de Xianle ? Mon peuple est en difficulté, comment puis-je rester assis sans rien faire ? »
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Heaven Official's Blessing Arc 2 (chap 58 à 88)
FantasyA LIRE AVANT DE COMMENCER !!!!! Chères Lecteurs !! Cette traduction ne vient de mon travail, mais de personne que j'admire beaucoup pour leur travail. J'ai seulement repris les fautes d'orthographe, la syntaxe et la mise en page. Je compte sur vous...