The Call of Hope [ Tome 1 ]

Chapitre 21 / Mauvais timing

HOPE

James Roy.
James était un homme de vingt-trois ans, grand et musclé. Ses cheveux bruns, toujours coiffés de la même façon, lui donnaient un charme interdit qui en ferait tomber plus d'une. Ses yeux noisette pétillaient d'intelligence et de curiosité, et son sourire chaleureux réchauffait les cœurs de quiconque le croisait.
Je ne sais pas si c'est le fait qu'on soit que tous les deux ou si c'était celui d'être dans ma chambre, mais le fait qu'il soit torse nu et qu'une petite mèche de cheveux bruns lui retombe sur le visage le rendait affreusement sexy.
Sa peau était tellement parfaite que même l'encre des tatouages ne l'avait pas effleurée.
Il était nettement plus calme que Cole, il était là à me regarder et à faire les 100 pas dans ma chambre, vérifiant à ma fenêtre toutes les 5 minutes que personne ne vienne troubler notre tranquillité.

— Comment tu te sens, Hope ? s'interrogea-t-il toujours aussi calmement.

— Ça va aller, je vais m'en remettre.

— Hope, dis-moi la vérité s'il te plaît, je vois bien que ça ne va pas. J'ai bossé assez longtemps avec toi pour le voir, confia-t-il avant de s'asseoir au pied de mon lit.

Je pris une profonde inspiration avant de lui répondre le plus doucement possible, histoire que le garde du corps de Cole qui se trouvait juste derrière la porte n'entende pas un seul mot de notre conversation.

— Je n'en peux plus... J'ai essayé de garder tout sous contrôle, mais c'est juste trop lourd à porter. J'étouffe, et tout ce que je veux c'est retrouver ma vie d'avant, mes larmes commençaient à couler.

— Je suis là pour toi, tu le sais bien, reprit-il d'une voix rassurante. Tu n'as pas à porter tout ça seule. Je suis prêt à t'aider, quoi qu'il arrive.

Son soutien était comme un baume pour mon âme tourmentée. Mais même avec lui à mes côtés, je savais que les défis à affronter étaient encore nombreux. Je savais qu'au moment même où Cole passerait cette porte, l'enfer recommencerait.

Pendant que nous étions là, seuls dans cette pièce, une sensation de sécurité éphémère m'enveloppa. Je me sentais enfin libre de laisser échapper mes émotions, grâce à lui.

James me regardait avec une empathie sincère, ses yeux noisette reflétant une compréhension franche. Je me sentais en confiance avec lui, comme si je pouvais enfin baisser ma garde et lui dire tout ce qui pouvait me tourmenter.

— Je suis désolé que tu aies à traverser tout ça, murmura-t-il doucement, sa voix empreinte de compassion. Mais je veux que tu saches que tu n'es pas seule, que je suis là pour toi, peu importe ce qui arrive.

Sa déclaration réchauffa mon cœur, me donnant un peu d'espoir dans le fait que tous les mafieux de ce foutu gang n'étaient pas sans cœur. Je lui adressai un sourire reconnaissant, reconnaissante de l'avoir à mes côtés.

— Merci, James, soufflai-je, mes mots chargés d'une gratitude sincère. Cela m'aide beaucoup d'avoir quelqu'un comme toi à mes côtés.

On se regardait un instant, dans ce moment de calme, je savais que j'avais au moins quelqu'un sur qui compter.

Dans un geste tendre et délicat, James s'approcha lentement de moi. Son regard marqué de douceur me captivait, et je sentais mon cœur battre un peu plus fort à chaque seconde qui passait. Il se penchait doucement vers moi, pressait ses lèvres contre les miennes dans un petit baiser léger.
Puis, instinctivement, je me levai de mon lit, laissant mon désir et mes émotions guider mes gestes. Je m'approchai de lui, mes mains se glissant doucement autour de son cou, tandis que nos lèvres se retrouvaient dans un baiser beaucoup plus profond et passionné.
Le feu de la passion s'embrasa entre nous, chaque sensation amplifiée par le désir et l'urgence du moment. On s'embrassait, nos respirations se rejoignant au même rythme, nos corps se pressant l'un contre l'autre avec passion. C'était comme si rien d'autre ne comptait à ce moment-là, juste nous deux, connectés dans cet instant d'intimité.