Chapitre X

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Chers lecteurs, lectrices,

Ce chapitre suit plus ou moins la même structure que le précédent, j'espère qu'elle vous plaît sinon je m'embarque vraiment dans un bourbier.

Soit, j'ai un petit disclaimer pour ce chapitre. Il sera très influencé par Pierre Bottero et je préfère le préciser pour m'éviter un procès. Concrètement, la seule partie concernée est celle des cinq questions fortement ressemblantes aux questions pour entrer chez les marchombres (pour les connaisseurs)

Alors pourquoi s'inspirer de Pierre Bottero ? Eh bien, c'est plus fort que moi. Cet auteur a énormément influencé mon caractère quand j'étais plus jeune et continue probablement de le faire à l'heure actuelle. Cette inspiration est donc une façon de rendre hommage à celui qui a profité de ma fougue de jeunesse pour me modeler de A à Z (du moins, presque de A à Z ; au moins jusqu'à W je dirais).

Voici quelques liens si vous désirez en apprendre plus sur le personnage : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bottero, https://gwendalavir.fandom.com/fr/wiki/Marchombre.

Pour ceux qui lisent ça en plein examen, déjà merci ça fait plaisir ; puis bonne chance et courage ! Pour ceux qui ont fini, eh bien CONGRATULATIONS. (les autres, ma foi, je n'ai rien à vous dire)

Dans tous les cas, je vous souhaite une agréable lecture,

L'auteur lui-même, votre favori : zlupl

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X


Deux jours plus tard, la mère de Bethsabée rentra du travail avec une lettre à la main. Elle la tendit à sa fille et lui expliqua qu'elle l'avait trouvé en inspectant le contenu de la boîte aux lettres. Bethsabée fut alors surprise. Si elle n'avait pas vérifié la boîte aux lettres elle-même, c'était parce qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'Elio ait déjà écrit et envoyé sa réponse. Surprise, elle saisit l'enveloppe et remarqua que celle-ci n'était même pas timbrée, ce qui signifiait qu'il l'avait apportée en personne. Cela expliquait également pourquoi elle était arrivée si rapidement. Bethsabée fut un peu triste en réalisant qu'elle n'avait pas eu la chance de l'apercevoir amener la missive, et elle le fut davantage lorsqu'elle lut la lettre et découvrit qu'il avait complètement ignoré la partie où elle demandait à ce qu'ils se donnent rendez-vous.

Chère Bethsabée,

J'ai pris part des informations que vous m'avez partagé dans votre lettre. Cela me laisse avec une question : aimez-vous la lecture ?  Quels romans lisez-vous ?

Au plaisir de vous lire à nouveau,

Elio

Après avoir lu la lettre, Bethsabée se demanda sérieusement s'il se moquait d'elle ou non. Elle souhaitait réellement qu'ils se voient tous les deux, cela lui ferait extrêmement plaisir. Cependant, lui semblait préférer de continuer à correspondre sans fin, en posant des questions de plus en plus inutiles. Agacée, Bethsabée ne prit même pas la peine d'y répondre et préféra partir vaguer à d'autres occupations, faute de mieux.

Le lendemain, elle partit à l'école avec une colère certes moins grande que la veille, mais des doutes, eux, qui restaient toujours aussi présents. Elle se baladait dans les couloirs lorsqu'elle croisa Elio. Pour la première fois, celui-ci orienta un regard neutre vers elle. Elle ne sut lire aucune émotion, aucune colère, aucune joie, aucune tristesse, seul un visage neutre, dépourvu de tout sentiment. C'était la première fois qu'elle ne se sentit pas mal à l'aise et qu'elle fut capable de maintenir le contact visuel avec lui, ce qui eut pour effet immédiat d'effacer l'entièreté de ses doutes. Ce regard-là, celui qu'il venait de lui offrir, dura si longtemps qu'elle put détailler son physique de haut en bas, apercevant ainsi des détails qu'elle n'avait jamais distingués auparavant. Elio était un garçon grand, très grand, mais semblait pourtant maîtriser son corps plus que n'importe qui, telle sa démarche était fluide et contrôlée. Sa silhouette était mince et affûtée, à l'exception de ses jambes qui dégageaient une puissance palpable et qui semblaient manquer de place dans un pantalon pourtant très large. Ses cheveux bruns, qui tendaient depuis peu vers le blond, tombaient sur un visage carré et froid que rien au monde n'aurait pu perturber. Elle imaginait ses lèvres discrètes, son nez assez fin et sa mâchoire carrée puisque cela collait avec son personnage, mais elle n'aurait pu le dire avec certitude, tant ses yeux faisait de l'ombre au reste de son visage. Ils étaient bleu clair, ou gris, elle n'arrivait pas à se décider, mais une chose était sûre, ils sondaient les âmes, lisant ainsi comme dans un livre ouvert, chez tous ceux qui osaient les fixer sans crainte. Les rares fois où elle l'avait croisé, il portait toujours un petit collier fin qui mesurait maximum 20 centimètres, orné d'une magnifique croix légère en or blanc. Elle en avait déduit qu'il devait être croyant et que ce collier devait être un cadeau d'une personne très chère à son cœur, ce qui expliquerait pourquoi il ne le quittait jamais.


Bethsabée et ÉlioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant