Une Rancune Tenace

Chapitre 3 : Une Proposition Alléchante

Basil alla dans sa salle de bain, qui se trouvait à côté de la coiffeuse. Il se déshabilla et se glissa dans la douche. Sous la douche, l'eau chaude coulant sur son corps, Basil se perdit dans ses pensées. Les souvenirs de la nuit précédente affluaient, chaque baiser, chaque caresse revenant avec une intensité nouvelle. Il passa une main sur son torse, là où les traces de rouge à lèvres de Dianne subsistaient encore faiblement. La chaleur de l'eau sur sa peau amplifiait la sensation de ses souvenirs, rendant chaque instant plus vif.

Basil (pensant) : Ses lèvres, son corps... C'était incroyable. Je peux encore sentir la douceur de sa peau sous mes doigts.

Il se remémora la façon dont elle avait réagi à ses murmures crûs, ses gémissements de plaisir, la manière dont elle l'avait provoqué jusqu'à ce qu'il perde le contrôle. La simple pensée de leur étreinte faisait monter une chaleur dans son bas-ventre, rappelant l'excitation intense de la veille.

Après une douche rapide et s'être habillé avec soin, puis il reprit le papier et il remarqua alors une note au dos du mot, un ajout de dernière minute de Dianne :
"Rejoins-moi au parc du Ranelagh à midi. - Dianne"

Basil descendit dans le salon pour retrouver le docteur Dowson. Le docteur l'attendait, l'air préoccupé. En voyant Basil, il esquissa un sourire bienveillant, mais ses yeux trahissaient une certaine inquiétude.

Basil : Docteur, j'ai réfléchi à notre situation. Pour gagner du temps et continuer notre enquête, je vais jouer le jeu de Dianne. Je passerai du temps avec elle, mais je ne trahirai pas notre mission.

Dr. Dowson : Basil, c'est risqué. Vous même avait dit qu'elle est imprévisible et dangereuse.

Basil : Je le sais, docteur. Mais c'est la seule occasion que nous avons pour accéder aux informations dont nous avons besoin.

Dr. Dowson : Très bien. Mais soyez prudent, Basil. Elle n'hésitera pas à vous trahir si cela sert ses intérêts.

Basil : Je le sais. Je ferai attention.

Dr. Dowson : Bon, je vais vous laisser maintenant Basil. Au revoir. dit-il en partant

Basil : Oui, au revoir.

Basil restait pensif dans le salon après le départ du docteur Dowson, réfléchissant encore aux événements de la nuit précédente et à son rendez-vous imminent avec Dianne. Alors qu'il se préparait à partir, Marie, la fidèle domestique et ancienne nourrice, fit son apparition dans l'embrasure de la porte du salon.

Marie : Basil, mon cher, puis-je vous parler un instant ?

Basil : Bien sûr, Marie. Que se passe-t-il ?

Marie s'approcha de lui avec un sourire énigmatique, ses mains jointes devant elle. Basil se redressa, sentant une certaine gravité dans son attitude.

Marie : Je vais prendre l'initiative de faire quelques arrangements ce matin.

Basil fronça les sourcils, légèrement perplexe.

Basil : Des arrangements ? Pour quoi faire ?

Marie haussa un sourcil, son sourire s'élargissant légèrement.

Marie : Eh bien, pour améliorer... le confort et l'intimité de votre chambre, disons.

Basil la regarda, toujours confus, ne comprenant pas tout à fait ce qu'elle voulait dire.

Basil : Je ne suis pas sûr de comprendre, Marie.

Marie soupira légèrement, réalisant qu'elle devait être plus explicite.

Marie : Basil, la nuit dernière, j'étais dans ma chambre en bas, et les bruits... disons, étaient assez audibles.

Basil sentit une vague de chaleur envahir son visage alors qu'il commençait à comprendre ce que Marie essayait de dire. Marie dormait juste à côté de la cuisine, au rez-de-chaussée. Donc il comprit qu'elle avait tout entendu. Il se racla la gorge, visiblement embarrassé.