Chapitre 46

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Will

Je me réveille d’un sommeil chargé et lourd, je n’ai jamais ressenti une chose pareille. Il fait un froid glacial, et je ne sais pas où je me trouve, j’essaie de trouver le moindre coin de lumière qui pourrait me taper à l’œil, aucuns ne survient. Quand je bouge, des métaux froids me gardent sur le sol et m’emprisonnent les poignets.

Les hommes qui me suivaient dans l’hôtel… puis dans l’ascenseur… ils m’ont eu, qu’est-ce que je leur ai fait ? Ils m’ont eu… Ils m’ont eu…

Je m’en souviens à présent. Tout revient au clair maintenant que je me remémore de mes derniers souvenirs avant cette longue sieste, mais où est passé Mél ?
Purée je lui avais promis de prendre soin d’elle jusque la fin… Elle m’en voudra à vie. Pourquoi je ne l’ai pas attendue pour descendre prendre le déjeuner. Peut être est-elle encore là-bas seule en train de me chercher, de paniquer elle doit sûrement se dire que je l’ai abandonnée.Mais je ne lui ferai jamais une chose pareille. Je tiens tellement fort à elle, j’en serais incapable. C’est quand j’entends quelques bruits de chaînes que je ne produis pas de moi-même que je me rends compte que je suis pas seul dans cette salle lugubre et humide. Je me surprends à respirer de plus en plus fort, aucuns sons ne sortent de ma bouche, cela m’est impossible, je ne vois rien et ne sait pas qui ou quoi siège à mes côtés. Quand j’entends respirer, j’ai l’impression de reconnaître Amélia et ses mimiques. C’est avec cette assurance que je me mets à sortir un mot de ma bouche.

- Amélia ? Suffoqué-je.

- Hmm.

- Amélia ? Deviens-je fou.

- Il est pas l’heure…

- Dis moi que c’est toi je t’en supplie…, des larmes me roulent sur les joues.

- Will c’est moi tu es où je ne te sens pas ?

- Moi non plus Amélia j’ai peur tu me manques.

Nous parlions comme si nous étions tous les deux face à un mur.

- Will il fait noir je ne te vois pas. Respire-t-elle entre deux bouffées d’air. Je suis claustrophobe. Pourquoi mes mains sont attachées ? Dit-elle en bougeant dans tout les sens.

- Je crois qu’on s’est fait kidnapper… réponds-je doucement.

- Mes souvenirs reviennent à la surface, mon père est sur le coup Will. Will… je suis terrifiée de ce qu’il peut se passer maintenant. Je ne voulais pas revenir ici, comment ont-ils fait. Je voulais errer avec toi à jamais. Mon Roméo.

- Ma Juliette, je ne te vois peut-être pas dans ce noir profond mais tu seras à tout jamais la plus belle femme que j’ai pu rencontrer dans ma vie.

- On pourrait croire que tu me parles comme un adieu. On va s’en sortir, soit optimiste. Puis je ne sais pas comment on va se débarrasser de ces saletés, ça fait atrocement mal aux poignets.

- Tu peux bouger ta jambe ?

- Oui je pense.

- Approche là de la mienne pour détendre l’atmosphère nous sentir, nous calmera peut-être.

- Tu as raison. Je ne veux jamais te perdre.

- Je ne veux pas ça non plus Mél.

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant