Chapitre 4

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« Moi, je trouve ça terrifiant !

- Ça l'est. Vous voyez les enfants, notre monde est pourri jusqu'au trognon. Ce n'est qu'une dorure. L'OR pure n'existe pas ici.

- Heu... Moi j'ai rien compris !

- Ce n'est pas grave Dim tu comprendra quand tu seras plus grand.

- Mais si non, Dim et moi on se demandais... L'AUTRE ? C'est qui l'AUTRE grand-mère ?

- Eh bien... L'AUTRE est une fille normale bien que très douée. Elle fait partie de tout ces enfants qui ont été recrutés par l'ennemis quand ils étaient très jeunes puis entrainés à tuer.

- Du coup c'est aussi une tueuse ?

- Non Sanna. L'AUTRE est chargée de passer les lignes ennemis, donc nos lignes pour récolter des informations et accessoirement pour tuer le plus possible de nos soldats.

- Donc c'est bien une tueuse !

- Si tu veux Sanna mais ce n'est pas sa vocation première.

- C'est quoi vocation ?

- Une vocation c'es ce à quoi elle sert. »

Pendant quelques instant, le petit garçon resta songeur puis il releva la tête.

« On dirais que tu parles d'un objet grand-mère...

- Oui. L'AUTRE est utilisée comme ELLE l'est. C'est ce que je disais tout à l'heure les enfants. Leurs en vouloir ne sert à rien. Aucune des deux ne sont libres. Elles obéissent aux ordres. C'est triste Dim mais aujourd'hui, dans ce monde. Utilisés : je crois que nous le sommes tous... »

*******

L'AUTRE ne attendais pas a ça. Non, elle ne pensait pas qu'il y aurait une autre possibilité que de mourir. Enfin... Pas qu'elle y croit vraiment, c'était surement un piège, mais la simple possibilité de ne pas mourir alors qu'elle s'y était préparée était dérangeante. Mais si l'AUTRE avait vraiment la possibilité de vivre... En fait, ELLE une idée derrière la tête. La question ne se posait pas. Si ELLE avait décidé de garder l'AUTRE en vie c'était surement pour faire durer le plaisir.

"- ELLE jour avec sa proie.

  - ELLE joue avec moi."

Décider de vivre, c'était se plier aux règles de ELLE. C'était accepter le rôle de la proie. Mais décider de mourir, c'était abandonner. Lui donner une victoire facile. Non. L'AUTRE ne perdrait pas. Si l'AUTRE choisissait la vie, elle avait encore une chance de rester la tête haute.

Mais accepter de vivre, c'était résumer sa vie entière a un jeu. Un jeu... Pourquoi pas après tout ? Il arrivait parfois que le chat soit trop joueur et que la souris lui file entre les pattes. Un petit rire s'échappa des lèvres de ELLE quand elle vie l'expression qu'arborais l'AUTRE.

Leurs vies n'avaient aucun sens alors, pourquoi ne pas la mettre en jeux ?


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Dim:

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Sanna:

Sanna:

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Voila! Normalement, il y aura la suite ce weekend au plus tard !

A fleur de sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant