Chapitre 34

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Ibrahim : Zahra !

Zahra : J'ai vu maman déjà habillé sans son collier alors que c'est ce qu'elle devait mettre. Nous l'avons nous même aider à choisir ses accessoires ainsi que sa robe hier. J'ai donc pensé que c'est de ce collier qu'il s'agit. Ou bien c'est un autre ?!

Ibrahim la regarda toujours douteux.

Ibrahim : Mais mère... si ton collier a disparu, ce n'est pas pour autant que tu dois accuser Fatim à tord.

Aissatou: Ça fait plus de 10ans que le personnel travaille ici, ils n'ont jamais fait un tel acte alors je ne pourrai les accuser. Et mis à part eux, personne n'a accès à ma chambre. Et Fatim était revenue après qu'on soit toutes descendus, soit disant récupérer son téléphone. Il n'y avait qu'elle et Zahra ici.

Ibrahim : Pourquoi tu n'as pas accusé Zahra mais a préféré rejeter la faute sur Fatim ?!

Aissatou : Parce que Zahra a grandit dans cette maison et il n'y a jamais eu de vol. C'est Fatim et Astou les nouvelles ici. Et Astou n'était pas présente par contre Fatim ne cessait d'admirer ce collier.

Fatim : Mais je jure que je ne l'ai pas pris. Avoua-t-elle tête baissée alors que Ali sentit son coeur plus se serrer dans sa poitrine.

Ali : Si jamais vous accusez à nouveau ma femme, je vous assure que j'oublierai que vous êtes ma mère.

Ibrahim : N'aggravons pas les choses Ali. Mère est juste entrain de faire une erreur. Encore une fois tu ne dois pas l'accuser ainsi mère sans preuve. Tu l'as vu en possession du collier ou l'as-tu surprise le prendre ?! Non et tu l'accuses quand même. Cherche bien peut-être que ce n'est pas loin.

Aissatou : Puisque je te dis qu'il ne se trouve pas ici. Vous savez tous à quel point j'aime Fatim. Je ne comptais même pas en parler, ça allait simplement rester entre nous. Je ne vois pas l'intérêt qu'elle a d'en créer tout un drame.

Ali : Parce que si elle reste muette ça voudrait dire qu'elle est coupable alors que telle n'est pas le cas. Ma femme est l'innocence elle même alors comment peux-tu douter d'elle ne serait-ce qu'une seconde ?!

Aissatou : Elle ne sera pas innocentée tant que j'aurais pas retrouvée mon collier. Si ce n'est pas elle alors qui est-ce que ça peut bien être?! Il n'y a pas de Djin's dans la maison si ?! Ta femme ne connaît rien, c'est une folle venue du village, elle peut le prendre sans le juger grave. Je la comp......

Ali : MAMAN ! Tu n'as surtout pas intérêt à juger ma femme de folle à nouveau.

Aissatou : Tu vas me frapper pour elle c'est ça ?! Qu'est-ce qui t'arrive Ali ?!

Ali : C'est à toi qu'on doit poser la question. Mère lanne la louy sa probléme louniou la deff ( Ya quoi, c'est quoi ton probléme, qu'est-ce que nous t'abons fait ?! ) Ce n'est pas de notre faute si t'as perdu ta fille ou encore ton mari. Ne nous fait pas vivre l'enfer pour ton maudit destin.

Ibrahim : Ali ! N'ose surtout pas dépasser les limites. Cria-t-il presque sur son cousin.

Aissatou : Ali ! Dit-elle choqué. De la part de mes fils, ça vas... ils ne réfléchissent pas mais toi... toi l'exemple de cette maison.

Fatim redoubla ses pleurs se voyant coupable de cette dispute familiale.

Aissatou : Est-ce vraiment toi mon enfant... pour une femme ?!

Ali : Ce n'est pas une simple femme.... Mais la mienne ! Mon âme ! Si elle me le demandait je ferai comme si je ne vous ai jamais connu. Alors comprends bien que je ne supporterai de la voir souffrir dans cette maison. Je préfère encore m'en aller.

Le Devoir au prix de l'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant