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Je reste posée sur le banc toute seule. J'avais même plus envie de bouger, de rigoler, de vivre enfaite...je sais même pas pourquoi j'ai dit non. Rédouane sah je l'aimais plus que tout mais il m'avait tellement déçue. J'en avais plus que marre. Pourquoi j'avais pas une vie normal ? Comme les gens normaux ? J'avais toujours des galères, des déceptions, des douleurs. Je lâche toutes les larmes de mon corps parce que j'en avais besoin. L'accumulation de tous les événements que j'avais vécus, sortez. Je reste 1 heures sur le banc à pleurer et je au bout d'un moment je me relève. J'avais même plus de but précis. T'façon j'voulais plus rien faire. Je met mes écouteurs et marche le long du vieux port. J'observe toutes les personnes autour de moi. Y'avait des vieux, des couples, des enfants, des jeunes comme moi. J'avais l'impression d'attirer les problèmes. Même fuir à Marseille, long de tout, du quartier et de mes amis, ça fait rien du tout. Au bout de 30 minutes j'me pose sur un muret et je décide d'appeler ma mère. Elle répond au bout de 3 sonneries. J'étais tellement heures eue de la voir.

Moi : Seleeeem !

Yemma : ah Neyla selem Aleykoum hbiba labess ?

Moi : Hamdoulilah et toi ?

Yemma : Hamdoulilah alors quoi de neuf ?

Moi : j'ai déménager à Marseille la

Yemma : ah oui ? Lyon c'est pas bien ?

Moi : si si j'ai juste besoin de changement

Yemma : t'es sur ça va Neyla ?

Moi : bah oui pourquoi ça irai pas ?

Yemma : hmara tu crois je vois pas hein

Moi : mais non t'inquiète

Yemma : tu veux pas expliquer tes problèmes a moi hein

Moi : y'a aucun problème

Yemma : oui ment continue

Moi : mdrr c'est comment le bled

Yemma : c'est bien hein faut venir nous voir Moha et Inaya ils sont triste de pas pouvoir être avec toi

Moi : oui j'essayerai de venir

Yemma : oui viens aussi avec Bilel j'veux voir mon futur beau fils

Moi : mdrrr t'inquiète pas

Yemma : alalala Neyla

Moi : tu me manques

Yemma : toi aussi j'ai plus personne pour passer la serpillière

Moi : ehhhh

Yemma : sale esclave

On rigolent et on restent en appel 2 heures. Vers 22 heures, je rentre dans mon appart.

Moi : ouaiiiiis

Driss : t'étais où ?

Moi : de ?

Driss : bah t'étais où ?

Moi :dehors pourquoi ?

Driss : pourquoi t'a pleurer ?

Moi : j'ai pas pleurer

Bilel : c'est qui qui a pleurer ?

Il arrive dans le salon et me regarde en souriant. J'me rappelle direct de Redouane et je recommence à me sentir mal. Je sens une grosse boule dans ma gorge et je sais que Driss la sent aussi. Je regarde Bilel et je me force à sourire.

Moi : non non y'a rien

Bilel : t'es sûre ?

Moi : oui

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 21 ⏰

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Chronique de Neyla : On a souffert pour s'aimer...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant