Chapitre VII

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Inconnu : Tu vas où comme ça ?

Entendant la voix de Maria je me fige. Je sentais les larmes me monter, je voulais croiser toutes autres personnes à part elle.

Maria : Où est-ce que tu comptes aller ? Et pourquoi tu es en sueur ? -rire-

Je ne lui répond pas. J'allais la contourner pour partir quand elle attrape fermement mon bras.

Moi : Lâche moi tout de suite !

Elle lâche un rire moqueur avant de me plaquer contre le mur.

Maria : Tu penses que tu peux t'enfuir c'est ça ? -Rire- essaie juste de passer le seuil de la porte et tu verras ce que je ferai.

Moi : Tu me menaces ? Putain enlève tes sales pattes sur moi !!

Elle me regarde avec mépris avant de me lâcher et me dire.

Maria : Un homme venait de m'appeler en vrai.. et comme ça se trouve que je suis la personnelle de ce manoir, il m'a confié qu'il est déçu et qu'il veut rencontrer le boss dans peu de temps.

Je savais que cet homme n'allait pas laisser passer. Je lui ai frappé, il va finir par se venger. Le plus pire c'est que Éric m'a bien prévenu, mais j'ai préféré faire comme je veux, maintenant je dois payer les conséquences de mes actes.

Moi : J.....

Elle me coupe.

Maria : -Sourire- Il dit aussi qu'il peut te pardonner mais que tu as deux options.

Je ne parle pas. Elle sait que je veux entendre ces deux options...

Maria : Soit tu reviens lui faire plaisir, soit il demande au boss de te lui vendre. Tu choisis quoi ?

Je recule d'un pas d'elle quand je sens une larme sur ma joue. Je ne suis pas en mesure de faire ça, ce n'est pas ce que je suis. Et pourquoi me vendre à lui ? Qu'est-ce qu'il me veut ?

Le fait que je retourne lui donner plaisir me dégoûte à un point que j'ai envie de vomir mais alors là, être sienne ? Non non je ne veux même pas y penser...

Maria : Alors ?

Je la dévisage de haut en bas avant de lui dire.

Moi : Dit à ce vieux homme d'aller se faire enculé et que je m'en fiche de ses options de merde !

Elle perd tout de suite son sourire puis fronce les sourcils, je sais qu'elle voudrait me sauter dessus mais qu'elle n'oserais pas le faire. Je lui tourne le dos puis vais dans la salle à manger.

Heureusement pour moi qu'il n'y avait personne, je pense qu'elles sont toutes occupée à faire la pute.

{…}

J'étais assise sur l'un des chaises, avec les larmes aux yeux. Je repensais à ce que ma vie serait devenue si je n'étais pas ici. Pourquoi suis-je faible ? Je sais que tout ceci ne serai pas arrivé si je n'étais pas pressée d'aller à Bruges...

Je me fais sortir de mes pensées quand j'entends cette voix derrière mon dos. Cette voix que je ne voulais jamais entendre, même dans mes pires cauchemars.

Lui : Alors comme ça tu te refuses à l'un de mes fidèles clients ?

J'avale difficilement ma salive en entendant sa voix dure raisonné dans toute la pièce. Avant même que je me lève, je me retrouve au sol puisqu'il vient de donner un gros coup à la chaise sur laquelle je suis assise.

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