The Call of Hope [ Tome 1 ]

Chapitre 31 / La gueule de bois

HOPE

Mes paupières lourdes s'ouvrent avec peine, révélant la lumière du jour qui m'agressa les yeux.

Je tentai de me redresser dans mon lit, mais chaque mouvement semblait déclencher une série de pulsations douloureuses dans ma tête.

J'avais l'impression d'avoir été piétinée par un troupeau de taureaux enragés.

C'était donc ça, la gueule de bois ?

Lentement, j'essayai de rassembler mes pensées embrouillées, me rappelant peu à peu les événements flous de ma soirée.

Je jetai un coup d'œil autour de moi, prenant soudainement conscience que je n'étais pas chez moi.

Je me souviens d'un coup que j'étais bel et bien chez Cole.

Avec un soupir, je me levai péniblement du lit, mes pieds touchant le sol froid de la chambre. Chaque pas était une torture, mais je devais faire face à la réalité.

En me regardant dans le miroir, cette réalité m'arrivait en pleine face. Mon teint était pâle et cireux, mes yeux étaient cernés de fatigue. Mes cheveux étaient en désordre, et une légère nausée me parcourut à la vue de mon propre reflet. J'avais l'air d'un Zombie échappé d'un film d'horreur.

Avec un soupir résigné, je me décide à descendre, même si je me doutais un peu de la réaction de Cole en me voyant dans un tel état.

Après m'être habillée en vitesse, je descendis.

— Cole, j'appelai tandis que personne ne me répondait.

Après avoir fait un peu le tour de la maison, j'arrivais dans la cuisine, toujours pas de nouvelles de Cole, il n'était pas là.

Je prends une profonde inspiration et me prépare à affronter le reste de la journée, une tasse de café à la main.

Alors que je m'apprêtais à quitter la cuisine, une voix familière résonna derrière moi, me faisant sursauter.

— Salut, dit-il d'une voix rauque.

Je me retournai pour le voir, le garçon pour qui je m'étais mise dans un état aussi pitoyable hier soir.

— Oh, salut, répondis-je, surpris de le voir. Tu as bien dormi ?

Il haussa les épaules, un air nonchalant sur son visage.

— Tu ne comptes pas me parler, je lui demande.

Il soupira en s'approchant de la cafetière où il se fit un café, toujours sans m'adresser la parole.

Apparemment, monsieur n'était pas du matin, et je sens que si je continuais de lui parler, il me tuerait de ses propres mains.

Après avoir fini mon café, je mis la tasse dans l'évier et décidai de sortir de la cuisine où l'ambiance était assez électrique.

Je montai dans la salle de bain que j'avais aperçue en sortant de la chambre d'ami ce matin.

Je décidai de prendre une douche même si je n'avais pas de vêtements de rechange, tant pis j'allais remettre les miens, au moins je me sentirais déjà un peu plus propre qu'actuellement.

Alors que l'eau chaude coulait sur mon corps fatigué, je sentais peu à peu la tension de la gueule de bois se dissiper.

Les gouttes d'eau tapaient doucement ma peau, apportant un soulagement à mes muscles douloureux.

Je laissai mes pensées vagabonder alors que la vapeur emplissait la pièce, me rappelant les événements de la nuit précédente.

En sortant de la douche et en m'enroulant dans une serviette, je me retrouvai face au miroir, regardant mon reflet avec une certaine curiosité. Mes cheveux étaient encore mouillés et en désordre, mais mes yeux semblaient plus vifs.