The Call of Hope [ Tome 1 ]

Chapitre 32 / Chocolat chaud, Gossip Girl et Potins

HOPE
15:00

Je m'étais endormie, dans le canapé, devant ma série.

— Quelqu'un essaye de t'appeler Hope, me dit une voix que je pourrais reconnaître entre mille.

J'ouvris alors les yeux et vit Cole à mes côtés. Ses cheveux étaient encore légèrement mouillés et il était torse nu. Il me tendit mon téléphone.

En regardant mes notifications, je découvris que c'était ma meilleure amie et Holly qui essayaient de m'appeler depuis plusieurs minutes.

13 fois pour Holly et 25 fois pour Joyce.

Jamais dans l'abus, elles.

Tous ces appels manqués étaient bien évidemment accompagnés de messages. Mon visage se décomposa au fur et à mesure de ma lecture.

— Il y a un problème ? Me demanda Cole en voyant ma réaction.

Je ne savais même pas quoi lui répondre, je continuais de lire les messages de mes amies sans savoir comment réagir.

De Holly :
Meuf, il y a quatre mecs qui viennent d'entrer, ils demandent à te voir.

De Joyce :
Je fais quoi ? On est paniqué, répond.

— Non, aucun, tu peux me ramener chez moi, s'il te plaît, j'ai un rendez-vous, je répondis.

Il se leva du lit, je pris ça pour un oui.

Une fois dans sa voiture, je ne parlais plus, je voulais juste rentrer et voir qui voulait tant me parler.

Cole conduisait silencieusement, respectueux de mon besoin de calme. Mais mon esprit était en ébullition, les messages de mes amies résonnaient dans ma tête.

Des hommes étaient chez moi, chez moi, là où je devrais me sentir en sécurité, loin de tous. Comment avaient-ils osé entrer chez moi sans ma permission ?

En arrivant chez moi, je descendis de la voiture sans même dire Au revoir à Cole. Chaque pas qui me menait jusqu'à mon ascenseur était une épreuve. Mon cœur battait la chamade alors que je m'approchais de ma porte d'entrée. J'entendis des voix à l'intérieur, et mon estomac se noua.

D'une main tremblante, j'ouvris la porte et entrai dans le salon. Ils étaient là, assis sur mon canapé comme si toute cette situation était normale. Les mêmes hommes qu'au bar, ceux qui avaient fait partir Cole.

Ils levaient les yeux vers moi, leurs regards de démons me faisant frissonner.

— Eh bien, eh bien, te voilà enfin, dit l'un d'entre eux.

Je sentis la colère bouillonner en moi, mais je m'efforçai de rester calme.

— Qui êtes-vous, et comment êtes-vous arrivé jusqu'à moi ?

Demandai-je d'une voix aussi ferme que possible.

Il haussa les épaules avec désinvolture.

— On voulait juste te voir et discuter d'un arrangement, mais on est tombé sur elles, répondit-il en désignant Holly et Joyce.

Mes amies échangèrent un regard mal à l'aise, et je pouvais voir la tension dans leurs yeux.

Je pris une profonde inspiration, puis je m'adressai à lui d'un ton glacial.

— Tu n'as rien à faire ici. Je veux que tu partes immédiatement, déclarai-je, serrant les poings pour contenir ma colère.

Il éclata de rire, comme si je venais de dire quelque chose d'incroyablement drôle.