The Call of Hope [ Tome 1 ]

Chapitre 37 / Respire

HOPE

J'étais seule dans la rue, marchant rapidement pour rentrer chez moi. Je sentais un frisson glacial me parcourir à chaque pas.

Soudain, j'entendais des pas derrière moi, des pas lourds qui résonnaient dans le silence de la nuit. Mon cœur commençait à battre la chamade alors que j'accélérais le pas, l'angoisse montait en moi.

— Qui est là ? Montrez-vous !

Les pas se rapprochaient, devenant de plus en plus audibles. Je sentais une présence terrifiante dans mon dos. Je me mis à courir, mais les pas me suivaient toujours.

— Laissez-moi tranquille ! Aidez-moi, quelqu'un ! Criais-je.

Puis, soudain, une main me saisit par l'épaule, me tirant en arrière avec une force brutale. Je me retrouvais soudain dans des toilettes, ces toilettes, celle de Marquee.

Je me débattais, hurlais de terreur, mais c'est comme si personne ne m'entendait.

— Lâchez-moi ! Laissez-moi partir ! Pleurais-je.

— Si tu cries, je te bute immédiatement.

Il me tirait les cheveux et me plaquait contre le mur des toilettes, une main sur mon cou en me regardant droit dans les yeux.

— Je t'ai manqué, mon Chou ?

Je hurlai, mais personne ne m'entendait, personne ne venait m'aider. Justin entrait à son tour et commençait à me toucher à son tour.

— Ferme-la, sale petite pute ! Hurlait celui-ci.

— On va te tuer, me dit mon oncle très énervé.

Ils me touchaient partout, comme avant. Cette fois, ils étaient tous les deux contre moi, en même temps. Je voulais mourir, hurler, pleurer, mais personne ne venait me sauver.

— Tu es tellement bonne princesse.

Ils arrachaient mes vêtements pour aller plus loin, se servant de mon corps comme d'un jouet.

— S'il vous plaît, épargnez-moi ! Je vous en supplie !

— Hope, Hope, calme-toi, tout va bien.

Je me sens soudainement envahi par une peur intense. Mon cœur commençait à battre à toute vitesse, comme s'il voulait sortir de ma poitrine. Je pouvais entendre chaque battement dans mes oreilles.

Ma respiration devenait rapide, je luttais pour reprendre mon souffle, mais c'est comme si l'air refusait de remplir mes poumons. J'avais l'impression de suffoquer.

Mes mains étaient moites et tremblaient. Une sensation de nausée s'installait dans mon estomac.

Je commençais à transpirer abondamment. Une douleur serrait ma poitrine, et je me demandais si je n'étais pas en train de faire une crise cardiaque. Tout semble irréel, comme si j'observais la scène de l'extérieur de mon propre corps. C'était terrifiant.

Cole avait un verre d'eau plein de glaçons dans la main, il me redressa et m'aida à boire.

— Tout va bien, respire lentement, je suis là, me rassurait-il doucement.

— Je veux... Balbutiais-je.

Il me fixait, me laissant reprendre mes esprits doucement, pour me laisser exprimer ce que je voulais.

Mon cœur ne voulait pas se calmer, je pris une grande inspiration, tentant de rassembler mes pensées.

— Je veux... pouvoir respirer, murmurai-je finalement, les mots s'échappant comme un soupir de soulagement.