The Call of Hope [ Tome 1 ]

Chapitre 38 / Nouveau message

COLE

— Tu as un message, mec, me dit James pendant qu'on faisait un grand ménage dans la boîte de nuit.

J'avais laissé Hope seule pendant plusieurs jours, mais je savais qu'elle était en sécurité.

En prenant mon téléphone, j'étais très étonné de voir un message de celle-ci, je n'avais pas eu de ses nouvelles depuis que je l'avais laissé en bas de chez elle.

En voyant son message, je me décomposai, c'est comme si je savais, je savais ce qu'il se passait.

Je pris une profonde inspiration pour me calmer, mais l'anxiété s'emparait déjà de moi. Le message de Hope était court, mais il portait une lourdeur qui pesait sur mes épaules.

Les mots résonnaient dans ma tête comme un écho sinistre. Je connaissais trop bien cette sensation, ce sentiment d'imminence. Je regardai James, mon coéquipier et ami depuis des années, et il pouvait lire l'inquiétude dans mes yeux.

Merci pour tout, Cole, je t'aime.

— Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il, interrompant le silence pesant.

— C'est Hope, répondis-je d'une voix à peine audible.

James me fixa avec sérieux, comprenant la gravité de la situation.

— Je t'y amène, viens.

Nous abandonnâmes le grand ménage en cours et nous dirigeâmes vers chez elle. L'inquiétude grandissait en moi à chaque pas, me laissant avec une sensation d'urgence et d'impuissance.

En arrivant chez elle, j'essayai d'entrer, mais la porte était fermée à clé. Une boule se forma dans ma gorge. Je frappai un grand coup dans celle-ci, une fois, deux fois, trois fois, jusqu'à l'ouvrir de force. En entrant, il n'y avait aucun bruit, mais les affaires de Hope étaient là, partout par terre. J'entendis le robinet de la salle de bain couler alors que je me hâtais vers cette pièce, craignant le pire. Je l'aperçus.

Elle était au sol, inconsciente.

— Ouvre les yeux. Hope, je t'en supplie. Ouvre-moi ses putains d'yeux, je dis, seul face à Hope inconsciente.

Elle ne répondait plus, son souffle était court et lent, elle était blanche, elle tremblait et elle était froide. Je n'avais jamais vécu ça depuis ma mère, je ne voulais pas vivre ça une deuxième fois.

Le choc me figea sur place pendant un instant, puis une vague de panique s'empara de moi. Sans réfléchir, j'attrapai mon téléphone pour appeler les secours, mes doigts tremblant sur les touches alors que je composais le numéro d'urgence.

— 911, quelle est votre urgence ? La voix à l'autre bout du fil était calme, professionnelle.

— Ma... ma... petite amie, elle est inconsciente, je pense qu'elle s'est fait agresser, balbutiai-je, essayant de garder mon calme malgré la colère qui me submergeait.

Je donnai rapidement l'adresse à l'opérateur pendant que James se précipitait vers moi pour voir ce qui se passait. Son visage se figea en voyant la scène devant nous.

— On doit rester avec elle jusqu'à l'arrivée des secours, déclara-t-il, sa voix tremblante mais ferme.

Je hochai la tête, incapable de parler alors que je restais agenouillé à côté de Hope, mes mains serrées autour des siennes. Chaque seconde semblait durer une éternité alors que nous attendions, impuissants, que l'aide arrive.

Finalement, les sirènes retentirent au loin, se rapprochant rapidement. Les secours entrèrent en trombe dans l'appartement, prenant en charge Hope avec une efficacité professionnelle. Je me sentis soudainement vidé, épuisé par l'adrénaline et l'angoisse.