The Call of Hope [ Tome 1 ]

Chapitre 39 / Paradis ?

HOPE

J'étais bien réveillée, mais pourtant avoir Cole en face de moi après m'avoir embrassée me donnait l'impression de rêver.

Il était là, il était bien là.

Je ne me souvenais plus de ce qu'il s'était passé.

Quand je me suis réveillée, pendant quelques secondes, je voulais qu'on me rendorme pour toujours. Mais quand j'avais vu mes amis et Cole, j'avais changé d'avis. Ils étaient là et je savais que j'allais pouvoir compter sur eux dès ma sortie de l'hôpital.

— C'est moi qui t'ai trouvé, m'avoua Cole avec de la tristesse dans la voix.

J'avais déjà posé cette question plusieurs fois depuis mon réveil, mais il n'avait pas voulu me répondre.

— Comment as-tu su ? Je lui demandai.

Il prit une grande inspiration et sortit son téléphone pour me montrer un message.

— Je savais que tu ne m'envoyais pas ça sans raison.

Je ne me souvenais pas de lui avoir envoyé ce message, c'était pendant les minutes qu'il me restait avant de m'écrouler. C'est comme si mon corps avait écrit et envoyé ce message à Cole lui-même, comme s'il cherchait de l'aide en voyant que mon cerveau, lui, ne réagissait plus.

En regardant le message sur son téléphone, une bouffée d'émotions me submergea. Les mots étaient flous, presque illisibles, comme s'ils avaient été tapés dans la précipitation et l'urgence. Pourtant, leur signification était claire : un appel au secours que mon esprit troublé avait envoyé dans un dernier acte de désespoir.

Cole me regarda avec une tendresse infinie, ses yeux exprimant toute la détresse qu'il avait ressentie en recevant ce message. Je sentais son amour et sa préoccupation, et cela me touchait au plus profond de mon être.

— Tu as été là pour moi quand j'avais le plus besoin de toi, murmurai-je, mes propres yeux s'emplissant de larmes. Je ne sais pas comment je pourrais te remercier.

Cole m'entoura de ses bras, me serrant contre lui avec une force réconfortante.

— Reste en vie, Trésor, c'est tout ce que je te demande, ça serait le plus beau des remerciements.

Ce surnom qu'il me donnait me rendait dingue, tout ce que Cole Evans faisait me rendait dingue. Il pourrait m'appeler par mon prénom, par un surnom, par mon nom de famille, il me rendait complètement dingue de lui, sans aucun effort.

Sa voix était douce et rassurante, et dans ses bras, je sentais enfin un semblant de paix et de sécurité.

...

Alors que je me rétablissais lentement à l'hôpital, entourée de mes amis et de Cole, je réalisais à quel point j'avais de la chance de les avoir près de moi. Leur présence me donnait la force de continuer.

Cole était particulièrement dévoué, toujours là pour me soutenir, même quand je ne savais pas comment exprimer ce que je ressentais.

Au fil des jours, je reprenais peu à peu pied avec la réalité, m'éloignant du gouffre dans lequel j'avais failli tomber. Avec l'aide de mes amis et de Cole, je commençais à reconstruire ma vie, à trouver un nouvel équilibre.

Les séances de thérapie m'aidaient à surmonter mes démons intérieurs, à faire face à mes peurs et à mes blessures. Petit à petit, je retrouvais ma force intérieure, ma détermination à aller de l'avant.

Et avec Cole à mes côtés, je savais que je pouvais affronter n'importe quoi.

Et ce matin, le médecin m'avait annoncé que je pouvais enfin sortir d'ici, après 2 semaines. J'avais hâte.