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- Non encore plus large, voilà comme ça !

Je prends la photo et je l'envoie à l'homme.

Magnifique, ton corps est impériale.

J'avoue que malgré toute l'ambiance glauque, ces compliments me rendent heureuse. C'est la première fois que l'on me fait ce genre de remarque. Habituellement, je reçois des insultes, des critiques sur ma famille, des critiques sur mes vêtements trop moulants ou sur mon comportement. Mais là, je reçois des compliments sur mon corps souple et agile. Cette homme m'appelle petite poupée, il me donne certains ordres et il m'observe les appliqués. Je touche des endroits où je n'osais pas toucher ni même effleurer auparavant. Je me pénètre et je ruisselle de plaisir, un premier doigt, puis un suivant, et je finis par tous les mettre. Je me frotte de plaisir et tout cela devant une caméra. L'homme m'envoie des photos en retour. Au début cela me dégoûte, mais je finis par être contente. Je suis si contente de savoir que mon corps attire le sexe opposé. J'ai envie de sentir quelque chose d'encore plus gros. Je veux tester celui d'un homme, ce qu'il me montre depuis tout à l'heure je veux le sentir en moi.

...

Le lendemain matin, je me réveille tout excité. Heureusement, c'est samedi. Habituellement, je passe le samedi enfermé dans ma chambre à lire le peu de livres barbants que donnent mes parents. Mais cette fois je me réveille tôt, je fais mon lit et je nettoie mon sol en toute discrétion. Je pars prendre ma douche. Lors de ma douche, je m'autorise quelques pénétrations bien placées. Je pars devant mon miroir et je regarde ce corps qui a passé la nuit a être découvert de tout les côtés. Je finis par enfilé le pantalon le moins révélateur, et le t-shirt le plus large. Je fais la même queue-de-cheval que hier, et je prends mon sac le plus large possible. Je descends rejoindre mes parents à l'étage d'en dessous.

- Où vas-tu.

Surtout ne dis pas bonjour pensais-je très fort lorsque mon père me posait la question.

- Je t'ai dit que j'avais des cours d'été. Il débute dès aujourd'hui, vu que nos examens sont terminés.

- Bien tu peux partir, tant que ton père est au courant de ce soi-disant cours d'été.

Chère maman, tu es la personne la plus soumise que je connaisse. Tu n'as jamais osé t'interposer entre moi et ton mari et pire tu y participais. Derrière tes abominables remarques et tes cheveux toujours si biens plaqués et attachés en chignon se cache un brin de femme. Un brin de femme faible, car je suis sûr que tu n'as jamais osé te toucher comme je l'ai fait hier soir. J'aimerais mimer devant toi les mouvements et les gémissements que je poussais, il y'a à peine quelques heures.

- Bonne journée !

Riche à tout prix ! -18Où les histoires vivent. Découvrez maintenant