ADIEU LUMIA

...

Dans le silence des nuits étoilées,
Mon cœur s'égare, perdu, délaissé.
Un cri étouffé, un rêve envolé,
Une vie qui s'efface avant d'être née.

Tu n'as pas vu le jour, ma douce enfant,
Mais dans mes songes, tu étais bien présente.
Tes rires, tes pas, j'y pensais souvent,
Mais le destin cruel t'a pris à l'instant.

Je porte en moi le poids de ton absence,
Un vide infini, une douleur immense.
Tu étais mon espoir, ma douce présence,
Et sans toi, tout n'est que pénitence.

Je me souviens de ce doux matin,
Quand j'ai appris que tu serais mienne.
Un éclat de joie, un rayon divin,
Qui a éclairé ma vie, sereine.

Mais la vie, cruelle, a pris son dû,
Et t'a emportée avant ta venue.
Je reste seul, mon cœur déçu,
À pleurer l'enfant que je n'ai pas connue.

Dans le berceau des souvenirs ternis,
Je berce les ombres de nos vies.
Toi, mon ange, ma fille chérie,
Un murmure perdu dans l'infini.

Chaque nuit, je chante pour toi,
Une berceuse que tu n'entendras pas.
Les mots se perdent dans le froid,
De mon cœur à jamais en émoi.

Ton absence résonne comme un écho,
Un vide que rien ne comble, un fardeau.
Je t'imagine parmi les étoiles là-haut,
Ma petite étoile, mon doux tableau.

Dans les ténèbres de mes nuits,
Je vois ton visage, éclat de vie.
Un rêve évanoui, un espoir enfui,
Mais ton souvenir reste, malgré l'oubli.

Des larmes que personne ne voit,
Des chagrins que nul ne perçoit.
Je pleure en silence, loin des regards,
Pour toi, ma fille, mon doux espoir.

Je n'ai pas eu la chance de te bercer,
De voir tes yeux s'ouvrir, émerveillés.
Mais dans mon cœur, tu restes ancrée,
Une blessure que le temps ne peut effacée.

Tes premiers mots, tes premiers pas,
Ne sont que des rêves qui ne viendront pas.
Mais dans mon âme, tu vis, tu es là,
Un doux fantôme que le destin m'a pris là-bas.

Le monde ne voit pas ma peine,
Les jours passent, et la douleur demeure.
Un père sans enfant, une vie incertaine,
Une plaie ouverte, un cœur en pleurs.

Dans le jardin des rêves éteints,
Je cultive des fleurs de chagrin.
Chaque pétale raconte un matin,
Où j'espérais te voir venir, serein.

Tu es la fleur que je n'ai jamais vue éclore,
Un parfum perdu, une histoire sans aurore.

Ton absence est un jardin déserté,
Où les souvenirs se mêlent à la réalité.
Je m'y promène, l'âme enchaînée,
Cherchant ton sourire dans l'éternité.

Chaque coin du jardin me rappelle,
Les rêves d'une vie belle et éternelle.
Mais sans toi, tout semble irréel,
Une tristesse profonde, une douleur mortelle.

L'ombre de toi plane sur ma vie,
Une présence absente, une mélancolie.
Tu es le jour que je n'ai pas vécu,
L'amour qui m'a été rendu.

Dans chaque souffle, chaque pensée,
Ton absence se fait ressentir, affligée.
Un père sans enfant, un cœur délaissé,
Par un destin cruel, une promesse brisée.

Les jours passent, mais le chagrin demeure,
Un père orphelin de sa propre lueur.
Ma fille, où que tu sois, dans la douceur,
Sache que tu es aimée, à jamais, avec ferveur.

Les souvenirs de toi, si éphémères,
Restent gravés dans ma mémoire amère.
Un amour perdu, une lumière,
Qui brille dans l'obscurité, sincère.

Sous le ciel étoilé, je cherche ta lueur,
Une étoile qui brille, reflet de ton cœur.
Dans la nuit silencieuse, j'entends ta voix,
Un murmure doux qui réchauffe ma foi.

Les étoiles racontent ton histoire,
Une vie avortée, une tragédie noire.
Mais dans leur éclat, je trouve l'espoir,
De te revoir un jour, quelque part.

Je lève les yeux, et je te vois,
Petite étoile, là-haut, si loin de moi.
Ton absence pèse, mais je garde la foi,
Que ton amour veille sur moi.

Chaque étoile, un souvenir précieux,
De l'enfant que j'ai perdue trop tôt.
Un éclat de lumière, un adieu,
Mais dans mon cœur, tu brilles, toujours beau.

Dans le silence de la nuit,
J'entends la mélodie de notre vie.
Une chanson douce, une harmonie,
Que la douleur rend infinie.

Chaque note est un souvenir,
De toi, ma fille, que j'aimais chérir.
Un amour perdu, un avenir,
Que le destin cruel a fait périr.

Je chante pour toi, mon enfant,
Une mélodie douce et apaisante.
Dans chaque accord, je te ressens,
Une présence, bienveillante.

Les mots, les notes, tout résonne,
Comme un écho d'un temps révolu.
Dans cette mélodie, je pardonne,
Le destin qui t'a emportée, impromptu.

Le vent murmure ton nom,
Dans un soupir, une émotion.
Un souffle léger, un frisson,
Qui ravive mon affection.

Chaque brise porte ton souvenir,
Un doux parfum, un sourire.
Dans le vent, je te respire,
Mon enfant, mon avenir.

Les feuilles dansent ton absence,
Un ballet triste, une souffrance.
Le vent chante notre romance,
Un amour perdu, une délivrance.

Quand le vent souffle, je sais,
Que tu es là, près de moi, en secret.
Ton esprit libre, ton éclat parfait,
Me réconforte, même dans l'obscurité.

Devant la mer, je me perds,
Dans le reflet de mes prières.
Un miroir d'eau, un univers,
Où ton visage apparaît, clair.

Les ondulations racontent notre histoire,
Un amour perdu, un doux désespoir.
Dans chaque vague, un espoir,
De te retrouver, quelque part.

La mer garde en son sein,
Les larmes que j'ai versées, chagrin.
Un reflet d'amour, un matin,
Où tu serais venue, doux destin.

Je contemple la mer, apaisé,
Un miroir de souvenirs partagés.
Dans son eau bleue, je peux rêver,
Que tu es là, à mes côtés.

Un papillon passe, léger,
Il porte en lui, ton esprit blessé.
Ses ailes délicates, colorées,
Sont le reflet de ton âme, enchantée.

Dans son vol gracieux, je vois,
Ton sourire, ta joie, tout près de moi.
Un signe, un espoir, une foi,
Que tu es là, à chaque fois.

Le papillon s'envole, libre,
Portant mes pensées, mes rêves.
Il symbolise notre lien, si vibrant,
Un amour éternel, sans trêve.

Chaque papillon est un message,
De toi, mon enfant, un doux présage.
Un espoir vivant, un hommage,
À notre amour, malgré les âges.

Ces mots n'exprimerons pas entièrement,
Les douleurs que je vis en ces moments,
Toutefois je garde la foi qu'un avenir meilleur m'attends,

Je t'aime ma princesse Lumia,

Adieu Lumia