𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏 Arès

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Vous n'imaginez pas au grand combien, c'est difficile d'être tenu de se lever et de s'emparer des guerres, tout en ayant une vie tout à fait normale à côté. Alors que j'ai terminé ma séance de sport, j'avance vers ma salle de bain accompagné par mon chat. C'est un Main Coon, noir aux magnifiques yeux verts assez perçants. Il s'arrête à ma porte me laissant être seul dans ma salle. Lyo et moi, on n'est pas sociable et ne s'approche d'aucune personne hormis moi, c'est un de nos points communs. « Lyo va manger. » Alors que le petit être fait demi-tour, je ferme ma porte et commence à me déshabiller pour aller sous ma douche. Je mets l'eau très chaude, cela pourrait brûler n'importe quels mortels, mais ce n'est pas mon cas. Soudain, des souvenirs me reviennent. Ce n'est pas des bons malheureusement pour vous, comme des anniversaires enfantins ou celui de ses dix-huit ans. Non-moi, ce sont des souvenirs bien plus crûs. Je vois du sang, depuis quand ma douche coule cette substance à l'opposé de l'eau ? Ce sang, ce n'est pas le mien. Mais bel et bien à celui de tous les gens que j'ai tués, c'est assez satisfaisant. Mais ma maison n'est clairement pas assez grande pour accueillir tout ça. Parmi toutes les années qui se sont écoulées, je n'ai qu'un sentiment. La vengeance, devenir l'être le plus fort, je me mets publiquement en tant qu'homme le plus riche et le plus intelligent, en même temps ce n'est qu'avec évidence d'avoir de l'intelligence quand on est le maître des guerres. Je n'aime pas qu'on me surnomme « le Dieu de la guerre. » Je préfère que l'on me nomme « Maître de la terreur » ou « Maître de la destruction. »

Je me retire de ma douche tout en enroulant une serviette autour de mon bassin. C'est dingue comme nous ne voyons pas les années passées sur mon corps. Ça a des avantages d'être un dieu, mais assez d'inconvénients. Je reçois une notification d'appel en visioconférence, alors je vais vers mon bureau et prends l'appel sur mon ordinateur. Je remarque que c'est ma sœur Éris.

« Bonjour ris. Comment vas-tu ? » Interroge-je.

- « Cela irait mieux si tu n'avais pas foutu la merde ! » S'exclame-t-elle.

- « Et à quels honneurs ? »

- « Aux honneurs de ton action à acheter toutes les entreprises pétrolières ! »

- « Éris. Tu veux bien répondre à ma question. Le monde a besoin de quelle matière ? »

- « L'intelligence. »

- « Le pétrole, abrutie. C'est la matière que les mortels privatisent. Regarde, il faut bien du pétrole pour l'essence, il faut bien de l'essence pour continuer les industries, les véhicules et autres particuliers. » J'indique.

- « Tu penses sincèrement que cela sera une bonne affaire ? » M'interpelle.

- « Bien sûr, sinon je n'aurais pas eu l'idée. »

- « Arès, tu es le dieu de la destruction, pas de l'intelligence. »

- « Tu n'est qu'une polycopie de moi alors surveille ton vocabulaire ! »

- « Tu n'es qu'un connard qui détruit tout sur son passage ! »

- « Un connard qui peut te mettre à la rue sans problème ! » Prononçai-je.

- « ris ! Arrête de gueuler, il y a des gens qui veulent dormir ! »

Une fille marche vers l'ordinateur avant de se retrouver aux côtés d'Éris.

« Je suis désolée Alex. » S'excuse ma sœur.

- « Tu t'excuseras plus tard, c'est qui ce beau homme ? » Demande la mystérieuse Alex.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 13 ⏰

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