Chapitre n°17

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Chanson du chapitre n°17 : Katy Perry - The one that got away.

Chapitre n°17 :

« Guirlandes lumineuses ».

1er décembre 2023 – 12h25.

« On ne sera peut-être pas parfaits, toi et moi. Mais ce n'est pas grave. Moi je crois en nous. On trouvera un moyen de s'en sortir. On vivra sous un pont, on dansera sous la pluie, on profitera des premiers rayons de l'aube ! On s'aimera, envers et contre tout. Parce que c'est de toi et moi dont on parle. Les deux être tellement imparfaits qu'ensemble, ils sont invincibles ».

                                                                                                         Axel, Sous le souffle d'un nouveau Printemps.

    Lorsque je sortis des toilettes, j'entendis un grognement agacé provenant de ma droite. Je me retournai et vis alors Lek galérer à s'extirper de la réserve de la librairie, tant les quatre caisses de bougies qu'il maintenait à bout de bras vacillaient vers le sol dangereusement. J'eus un petit soupir attendri avant de me diriger vers lui pour l'aider.

    -Encore besoin d'un coup de main ? lui lançai-je et il m'adressa un sourire résigné. N'apprenez-vous donc jamais de vos erreurs, Lek ?

    Ce disant, j'attrapai la caisse placée tout en haut de la pile bancale en veillant à ne pas la faire tomber pour ne pas abîmer idiotement les bougies à l'intérieur.

    -Si, mais je suppose que les vieilles habitudes ont la vie dure, Merry, retorqua Lek en me confiant une seconde boîte. En tout cas, merci pour votre aide. Décidément, vous êtes toujours là quand j'ai besoin de quelqu'un. Avez-vous un pouvoir magique qui vous informerait lorsqu'une personne est en difficulté ?

     -Absolument pas ! À moins, peut-être, celui de savoir quand un charmant jeune homme risque de finir mort sous une avalanche de bougies artisanales si je ne fais rien pour venir à sa rescousse dans les plus brefs délais.

    -Charmant, vous dîtes ? s'étonna le jeune homme en question. Intéressant...Eh bien, dans ce cas, si vous, vous avez le pouvoir de voler à mon secours et de m'éviter ainsi une fin affreusement douloureuse, j'imagine que le mien est de répéter les mêmes erreurs en boucle dans l'espoir d'être sauvé par une charmante jeune femme telle que vous, Merry.

    Je me mordis les lèvres. Ce petit jeu commençait grandement à me plaire. Et les yeux pétillant d'amusement de Lek me prouvèrent que la réciproque était tout aussi vraie. Je plantai mon regard dans le sien.

    -Je crois que j'aimerais beaucoup que ce soit le cas, Lek, avouai-je malgré mes joues rouges.

    Cela suffit à lui faire arracher un sourire rayonnant qui fit apparaître une myriade d'étincelles entre nous. Je dus user de tout mon sang-froid pour ne pas y faire trop attention car, déjà, la respiration de Lek s'accélérait brusquement tandis que ses pupilles semblaient explorer mon âme jusqu'au moindre recoin et je frissonnai sous l'intensité d'une telle observation. Je me détournai. Lek ne s'en offusqua heureusement pas et fit de même pour reprendre contenance. De toute façon, la lourde charge des caisses justifiait parfaitement ma volonté de ne pas m'éterniser. Malgré tout, je soufflai de soulagement intérieurement. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit, pour s'attarder sur de telles frivolités. Même si j'avais la nette impression que c'était bien plus que cela. Je balayai cette pensée d'un mouvement de la tête décidé pour me ressaisir.

    -Alors, où devons-nous poser toutes ces petites merveilles ? demandai-je à mon collègue d'un jour afin de briser le silence gêné qui venait de s'installer entre nous.

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