Contre le reste du monde
Deux années se sont écoulées
Et j'avais un père aimant, un petit ami des plus mignons. Les comptes de fées enviaient ma vie plus que tout. L'amour que je recevais des deux côté me procurait du bonheur et je n'échangerais ce dernier pour rien au monde.
Tout allait pour le mieux, jusqu'au jour oú mon père tomba malade et ne pouvait plus m'emmener à l'entrainement. La maladie de mon père me préoccupait tellement que je ne fut plus attention à Arly qui serait surement triste en remarquant mes absences répétées. Ma grand mère et moi ne savions que faire car chaque médecins que nous consultions lui diagnostiquait une maladie differente, il avait une infection à l'estomac d'après les dires de certains et pour d'autres il avait juste mangé un truc indigeste. Le dernier médecin que nous avions consulté nous confirma qu'il avait bel et bien mangé un aliment indigeste, d'après lui ce n'était pas grave et que les maux de ventre cesserait par les medicaments prescrits et un bon repos.
Soulagés, nous rentrâmes à la maison. Je m'occupais de mon père comme il fallait, priant jour et nuit que les vilains maux de ventre disparaissent. Les jours se sont transformé en semaines, les semaines en mois et les douleurs ne faisaient qu'augmenter, mon père gémissait jour et nuit. Les médicaments ne servaient à rien, ces derniers n'apaisaient même pas ses maux, ma grand mère lui cuisinait donc sa fameuse soupe potagère qui selon elle, lui guerirait à coup sur. La soupe ne lui fut malheuresement pas de l'effet. Déboussolé, j'eus donc recours à la prière, mon chapelet devenait mon unique jouet, je priait la sainte vierge jour et nuit et lui implorait la guérison de mon père, mais hélas, mes prières ne furent pas écoutés. Un soir, mon père gémit plus fort que d'habitude, ses douleurs devenait insupportable, il m'appella et lorsque je le vis couché sur son lit, je me mit à pleurer, je n'aimais pas l'état dans lequel il était. Il se mit aussi à pleurer et me prit dans ses bras.
:'' Sois forte, me dit-il les yeux larmoyants.
- Papa, tu dois te reposer et n'oublies pas, c'est toi et moi...
- Contre le reste du monde. "
Ce soir la, je dormi près de lui, et ce que j'entendis par la suite me renversa. Lorsqu'il gémissait il prononça cette parole, celle ci restera gravé dans ma mémoire.
:" Ce poison me tuera à coup sur"
Un poison?! Il avait été empoisonné, il savait ce qui provoquait ses horribles maux de ventres et avait décidé de se taire! Et qui avait bien pu l'empoisonner? Et pourquoi? Était-il au courant que je l'écoutais?
Toutes ces questions n'eurent malheuresement pas de réponses jusqu'à nos jours.
À mon réveil, mon père et ma grand mère n'étaient pas à la maison.
:" Ta grand mère et ton père sont à l'hôpital. Me disait une de mes tantes qui était venu me garder entre temps. "
Il est une heure de l'après midi et aucune nouvelle de mon père, je prit donc mon chapelet et fit ma petite prière habituelle.
Il est trois heure de l'après midi et je vit enfin la voiture de mon père mais ce n'était pas lui qui conduisait.
:" Il est surement trop fatigué pour conduire" , me didais-je.
Mais il n'était pas non plus dans la banquette en arrièrre, je ne vit que ma grand mère, elle avait en main une serviette taché de sang. Elle me regarda et rentra à la maison, évitant à tout prix de croiser mon regard, d'autres voitures se sont mit à se garer devant la maison, toute la famille était réunis chez nous, mais il manquait toujours mon père, je demandais de ses nouvelles, mais personne ne voulait me répondre.
C'est alors qu'un de mes oncles m'appella et me mit sur ses genoux. Je regrette amèrement cet instant car il fut pour moi la pierre qui chamboula toute ma vie.
:" Laétitia, ton père ne viendra plus, il est.....
Décédé."Non, ce n'était pas possible, je n'arrivais pas y croire, mon père m'avait laissé seule ici sans même un adieu venant de sa part.
Ma grand mère m'expliqua qu'il vomissait son sang toute la matinée et qu'arrivé à l'hôpital il avoua qu'il avait été empoisonné. Le docteur confirma ce que mon père lui avait dit mais c'était malheuresement trop tard, son rein était completement endommagé, lorsqu' il fut sur son lit de mort, il prononça mon nom trois fois.
:" Laétitia, Laétitia, Laétitia".
Après quoi il rendu l'âme.
Je me mit en sanglot après avoir su la façon dont il était partit, ce mot était toujours dans sa bouche , il le répétait bien que mourant. "Laétitia". Quelle sorte de joie as-tu pu sentir à cet instant là? Pourquoi partir comme ça?
Cela me déchirait du plus profond de mon être. Le 29 Avril 2018, j'avais perdu mon seul ami, mon confident, mon compagnon de jeu, j'avais perdu celui qui cultiva l'amour en moi, j'avais perdu mon premier amour. ( Au moment oú je vous parle, je ne connais toujours pas l'identité de celui ou celle qui a empoisonné mon père, la famille a préféré se taire sur ce sujet et ne pas prévenir la police)
En parlant de famille, personne ne s'était proposé pour ma garde, ma mère était toujours à l'étranger et ne comptait pas venir me joindre, tous les sois disant amis de mon père se trouvait des excuses pour s'échapper à la garde. Je ne trouvai que le support de ma tante Cassandra, elle était l'une des sœurs de mon père, elle était marié à mon oncle Paul ils avaient deja deux filles mais ça ne leur empechèrent pas de m'accueillir chez eux, ma grand mère aussi partirent avec moi.
Quelques jours se sont passés et les funérailles eurent lieu. Son visage n'avait pas changé à l'intérieur du cercuil, il semblait apaiseé et reposé , je m'étais même faite à l'idée qu'il dormait. Je me levit donc de ma siège et me tenit après lui.
:" Papa, je t'en prie, t'as beaucoup trop dormit, réveille toi!!!
Papa, s'il te plait, ne me laisse pas, réveille toi!! Je t'en prie. "
Je lui prit la main et commença à sangloter.
:" Tu disais ...... Toi et moi contre le reste du monde , pourquoi tu me laisse comme ça ?!!!!!!!! Que vais je faire sans toi?!!! "
Je commencit à secouer le cercuil en marmonant ces paroles :'' réveille toi, réveille toi"
On vint m'escorter et on fermit le cercuil, et c'est la que j'avais compris. Mon père était bel et bien mort, il ne viendrait plus, je l'avais perdu à tout jamais, je l'accompagnit jusqu'à sa tombe, avant la fermeture de celle ci, je déposai une jacinthe sur son cercuil, il aimait ces fleurs car elles invoquaient la joie, l'allegresse, l'amour.

Il n'aurait jamais aimé des lys à son enterrement.
" Mes condanléances"
Je me retournai pour répondre et je vis Arly se tenir derrière moi, je m'avancai pour lui enlasser mais il me repoussa." Je suis venu pour ton père, je m'en vais maintenant.
- Quoi! Mais...
- Écoute, c'était sympa mais il faut mettre un terme à tout ça, je suis désolé, au revoir"
Je le vis s'éloigner de moi petit à petit. En une fraction de seconde, j'avais perdu les deux personnes qui m'avait appris à aimer, je comptait sur eux plus que tout et ils m'avaient déçu, j'était maintenant seule contre le reste du monde.
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l'amour, sentiment en voie d'extinction
RomanceEy toi , oui , toi qui lit scrupuleusement ce livre, crois-tu en l'amour? Ou l'y as - tu cru à une période de ta vie? Moi , non, je n'y crois plus et je vais te dire pourquoi......