𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟕 : 𝐎𝐦𝐚𝐫

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𝐒𝐚𝐛𝐚𝐡

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𝐒𝐚𝐛𝐚𝐡



Après avoir prié, Haylana, Yassine, leur fils Mansour et moi avons décidé de faire un tour de l'oasis. L'air était doux et parfumé par les fleurs de jasmin, et le soleil baigne le paysage d'une lumière dorée. Les couleurs de l'après-midi se reflètent sur l'eau des canaux d'irrigation, ce qui créer une atmosphère paisible et presque magique digne des mille et une nuits.

L'après-midi est moins chaude qu'hier et c'est particulièrement agréable. Mansour, qui se trouve dans mes bras, s'amuse avec mes cheveux, me faisant rire au passage. Ses éclats de rire ajoutent une note de joie à cette promenade.

Yassine et Layla me montrent le système d'irrigation sophistiqué, alimenté directement par le Nil. La dernière fois que je suis venue ici, le système n'était pas aussi développé et je suis heureuse de voir les progrès réalisés. Les canaux sont maintenant bordés de pierres et de petites écluses en bois qui permettent de contrôler le flux de l'eau avec une certaine précision.

Voilà une choses que mon père a su faire durant son règne

Juste à côté, des palmiers dattiers, des figuiers et des vignes regorgent de fruits mûrs et juteux.

— S'il vous plaît on peut s'arrêter pour goûter ? Dis-je en les suppliant

Layla et son mari qui était devant se sont arrêtés, puis retourner pour me regarder.

— Aller s'il vous plaît, ils ont l'air incroyablement bon ! Dis-je en marchant vers les palmiers

Je ne sais pas si Yassine et sa femme me suivent, mais en tout cas moi je veux goûter les dates et tout ce qu'il ya ici. Mansour toujours dans mes bras observe les alentours, je finis par m'arrêter devant un palmier contenant des dates.

Ce dernier et imposant de par ses immense feuilles mais aussi son tronc, étant trop petit pour atteindre ne serait-ce qu'une feuille avec un bâton, je me retourne pour voir si les parents de Mansour son enfin arrivé. Et à mon plus grand bonheur Yassine se dépêche pour me prendre le bâton et secouer les branche du palmier afin de faire tomber les dates.

Je me baisse pour ramasser des dates et j'en ouvre une que je donne à Mansour, et l'autre que je met directement dans ma bouche.
Les dattes sont sucrées et fondantes, je crois que j'en ai jamais manger d'aussi bonne de toute ma vie. Je crois qu'ils sont même meilleurs que ceux que nous mangeons au palais.

Désolée mais dès mon retour ce sont ces fruit la que je veux manger

— Je vais demander à mon père de changer de fournisseur. Venir ici serait beaucoup plus bénéfique et profiterait aux habitants, dis-je en donnant un autre datte à Mansour.

Ce dernier la met dans sa bouche et mâchouille avec ses deux petites dents, ce qui me fait sourire. Ses petits gestes et expressions sont remplis de curiosité et d'innocence.

𝐎𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝'𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭𝐞́Où les histoires vivent. Découvrez maintenant