2 Semaines, 14 Jours, 20160 Minutes

Feux

Alors que la porte s'ouvrit, Mathieu fit éruption dans la chambre. Il avait un regard plein de question, mais fit comme si de rien était.

Mat' : Vous venez ? Ils vont allumer le feux et ta sœur te cherche Jo'

Moi : Oh ok, ben j'arrive alors

Mat' : Ça marche, je vous attends là-bas avec les autres et je préviens ta sœur

Moi : Ça marche mec

Il ferme alors la porte. Je tourna mon regard vers celui de Théo qui, lui, fit de même. Au moment où nos yeux ce rencontre, on explose de rire.

Moi : Faudra faire plus attention la prochaine fois

Théo : La prochaine fois ?

Moi : Bah ouais, si jamais ça ce reproduit

Théo : Mais t'as dit..

Moi : Je change beaucoup d'avis, oublier pas. Et puis, je sens que je vais devenir acro à tes lèvres, j'ai déjà envie d'y regoûté

Théo : Alors pourquoi tu les regoûtes pas ?

Moi : Je sais pas, j'ai sûrement pas les couilles

Théo : T'as pas les couilles ? Toi ? Jordan Rondelli ?

Moi : Il ce pourrait bien

Théo : Waw, le scoop du siècle 

Moi : Rah, ta gueule toi

Théo : Non, j'arrêterais pas de parler

Moi : Oh que si

Théo : Oh, que n..

Je coupa alors sa phrase en collant ses lèvres aux miennes, en attrapant son visage entre mes mains. Compte à lui, mis l'une de ses mains sur ma nuque et l'autre sur ma hanche pour approfondir notre baiser en me rapprochant de lui. Je sentis sa langue entrée en contact avec la mienne et notre simple baiser, ce transforme en grosse galoche. On dût alors ce décoler pars manque de souffle, mais quand je trouva notre arrêt trop long, j'attrapa son T-shirt et recolla ses lèvres aux miennes. À peine le début du baisé, enfin de notre galoche, qu'on sentait que ça devenait pationel et plus chaud. D'un coup, je me pencha pars en avant, l'entraînant avec moi, ce qui le fit atterrir dos sur le matelas et moi au dessus de lui. Alors qu'on arrêta une seconde fois notre baiser, pour la même cause que le précédent, un filet de bave y sorti, prouvant l'intensité de notre baiser. Pendant ce temps je l'admirais. Putain, depuis quand il est aussi beau lui ? Notre respiration reprise, il attrapa, à son tour le cole de mon T-shirt pour re-resouder notre lèvre ensemble, mais tout en laissant sa main dans ma nuque. Après un petit moment, je coupa court au baiser.

Moi : On devrait peut-être y aller non ?

Théo : Ouais, bonne idée

Moi : Normal, c'est la mienne

Théo : Justement, c'est surprenant

Moi : Oh, batard

Je m'attaqua alors à ses hanches, mais cette fois si, pour les lui chatouiller. Ce qu'il marcha puis-ce qu'il rendu en boule et essoufflé sur le canapé.

Moi : Aller, on y va

Je sorti alors du lit et aider mon ami en attrapant sa main. On mit chacun nos chaussures et nos clefs et on parti, direction de feux de camp. À peine arriver que Mathieu nous regarda avec un regard rempli de sous-entendu, mais il ne dit rien.

Hib' : Vous étiez long vous deux

Moi : S'cuse, on a dut passé au chiote

Hib' : En 15 minutes ?

Moi : Ben, on y va un à la fois trou duc plus le temps qu'on prenne nos trucs

Hib' : Mmh

Théo : Yo les mecs, vous vous rappelez on a emmené des ramens, on pourrait les faire

Mat' : Ouais, grave

Moi : Tien une bonne idée, c'est surprenant venant de ta pars

Théo : Connard

Moi : Moi aussi je t'aimes

Je lui fit alors un cœur avec mes doigts pars le qu'elle il répondu avec un magnifique doigt d'honneur.