La Malédiction des Sylla (En Réécriture)

Épisode 11

Une ambiance féerique régnait à la résidence de la pointe des Almadies. Les invités étaient tous réunis dans le jardin, prêts à accueillir l'élue de la soirée. Lorsque qu'elle franchit la pelouse du jardin accrochée au bras de Malick, des confettis d'anniversaire éclatèrent et les convives prononcèrent unanimement le mot «surprise!» mêlé d'acclimatation et des cris de joie. L'épouse d'Ahmed Sylla éclata en sanglots face à cette surprise dont elle ne s'était pas doutée. Un par un, les invités du jardin vinrent les saluer chaleureusement jusqu'à ce que Malick et sa mère firent leur entré dans la grande salle où d'autres confettis d'anniversaire éclatèrent dans tous les coins.

Ahmed vint l'embrasser tendrement sur le front et dit:

—Joyeux anniversaire, mon amour. qu'Allah SWT t'accorde une longue afin que tu continue d'être le pilier de cette famille. Merci de faire partie de ma vie, madame Sylla. Déclara le directeur général de Sylla's Empire Event.

—Merci, chéri. Amin! Répondit Awa avec une voix émue.

Achir vint à son tour et donna un baiser sur la main de sa mère.

—Joyeux anniversaire, Yaye. Que demander de plus à Allah si ce n'est de t'accorder une très longue vie afin que tu puisse voir tes petits et arrières petits enfants ? Tu as pratiquement tout acquis... Masha'Allah. Ajouta l'homme au charme ténébreux.

—Merci, mon cœur. Amin! Je le souhaite tellement... Avoua-t-elle.

—Je le sais, maman et tu le mérites. Bien... À présent, la fête peux commencer! Déclara Achir. Il fit un clin d'œil à Malick et s'éclipsa dans la foule.

—Bon... Euh... Maman, je te laisse profiter de ta soirée en compagnie de ton époux. C'était ça la surprise! Dévoila Malick. Joyeux anniversaire, Yaye boye. qu'Allah SWT t'accorde une longue vie et à moi également afin que je puisse toujours être là pour prendre soin de toi comme j'aime tant le faire.

—Amin, mon bébé d'amour! Je suis tellement heureuse... Merci à tous pour ce magnifique cadeau.

Le couple Sylla prirent place sur leur table qui avait été installée au centre de la pièce. Tour à tour, les invités lui adressèrent des félicitations suivis des cadeaux qu'ils lui offrirent. Comme cadeau d'anniversaire, Malick lui offrit un voyage au Cameroun, car cette dernière lui en avait parlé il y a quelques temps de cela. Il n'attendait plus que l'occasion parfaite pour lui offrir le voyage de ses rêves, chose fait à présent. Ahmed, lui, expliqua que son cadeau pouvait attendre car se trouvant à la résidence de Mermoz, il fallait rentrer pour qu'il puisse le lui offrir.

—À mon tour! Dit Achir en s'avançant avec Ndeye Sokhna à son bras.

—Qui est-elle ? Demanda curieusement Awa.

—C'est moi, Awa; Ndeye Sokhna! Répliqua gaiement la concernée.

Awa sursauta instantanément sur sa chaise. Elle n'en croyait pas ses yeux jusqu'à ce que sa vieille amie enleva son masque pendant un instant avant de le remettre en place.

—Je... Waouh! Balbutia Madame Sylla.

—Ça fait longtemps... Vingt-six ans, je crois bien. Lança Ndeye Sokhna.

—Cela est fort probable, car je ne m'en souviens plus du tout. Répondit timidement Awa.

—Ne t'en fais pas. Joyeux anniversaire, ma chère amie.

—Merci, Ndeye Sokhna... C'est vraiment gentil d'avoir fait le déplacement jusqu'ici pour. J'espère que tu resteras un moment avec nous avant d'y retourner ? Awa se leva et fit une accolade à son amie de longue date.

—Oh non... Ce n'est rien. En plus, c'est ton fils qui s'en est occupé. C'est plutôt lui que tu devrais remercier. Je ne suis là que pour cette nuit, malheureusement. Expliqua Ndeye Sokhna, qui portait un ravissant boubou noir orné de brillants colorés et un masque à plumes noir et blanc.