Il n'y a pas de nuit noire
À celui qui en fait son jour.
Il songe à ses sons d'espoir ;
Des éclairs qu'il clame toujours.De ses amours de minuit
Et qu'en ses douze coups, il entonne,
Qui pourra dire qu'il ennuie
L'horloge qui, avec lui, s'étonnent ?C'est son aria magnifique
Qu'il chante de ses brillants tambours,
Et l'orage est sa musique
Aux purs éclats de ses séjours.Les toiles qui les étoffent
Les voyez-vous qui étincellent ?
Ses mémoires qui s'apostrophent,
Elles voient des ondes qui s'interpellent.Et que ces larmes qui nous touchent
De quelles beautés font-elles insigne ?
Pluie de notes où je me couche ;
Sols dorés, mirez là mes signes.*Quelle aurore oserait dire
Après la joie d'une symphonie
Que la nuit ne sait écrire
Ce qui déchire son chœur béni ?Qu'il soit l'heure pour le sonneur
D'ouvrir le jour de son rideau
Importe peu pour le veilleur
D'un visionnaire oratorio.*brève pluie de notes en début de vers : sol do ré mi ré la
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoesíaUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...