Ne plus pouvoir te retrouver à la maison, ne plus pouvoir te voir dans notre chez nous, mais devoir parcourir l'espace.
Le monde a quelque chose de cruel à me refuser la vue de ton visage.
Comment puis-je vivre si tu n'es pas là quand je rentre ?
Comment croire en quoi que ce soit alors que l'on a été séparés ?
Mon cœur saigne de ton absence et mes yeux pleurs de la douleur que ça m'inflige.
Tu n'es pas à la maison, et je ne suis pas à la maison, et ce n'est plus par choix.
Tu es pourtant ma maison. Tu es pourtant ma famille. Sans toi je ne suis qu'une ombre.
J'ai l'impression d'avoir perdu une part de moi, qu'elle m'a été arrachée de force. Et que faire maintenant pour la retrouver ?
Je veux rentrer. Mais je ne peux plus.
Je peux toujours te voir, mais plus chez nous, plus comme avant. Car il n'y a plus de chez nous et que rien ne sera comme avant.Et je ne sais même plus si je parle d'elle ou de lui.
Sans doute des deux.Peut-être que les choses changeront et que nous ouvrirons un nouveau livre, un où nous avons un chez nous, différent de l'ancien.
Ou peut-être est-ce la dernière page de notre roman et qu'il n'y aura pas de suite. Peut-être que je mourrais ce soir sans avoir eu l'opportunité de te faire un dernier au revoir.Je crois bien que c'est à elle que je parle, il ne comprendrait pas de toute manière.
Mais toi, inconnu, comprends-tu ma douleur ?
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Tribulations et bafouilles
AcakLivre pour toutes les choses qui n'ont rien à voir avec mes autres histoires. Peut contenir principalement des poèmes et des nouvelles.