Tu es toi,
Je suis moi.
Tu as fais ton choix,
Je n'y parviens pas.
J'ai peur quand je t'aperçois,
Mais je garde une façade.
Je souris malgré moi,
Je ne trouve pas ma place.J'ai froid, j'ai peur.
Je me sens las, je me meurs.
La fatigue prend le dessus,
Au milieu pourtant perdue.*
Je parle car c'est facile,
Je pleure quand je subis.
On peut me croire docile,
Mes pensées vivent leur vie.
Je me confie c'est si facile,
Parler pour oublier, facile.Mieux vaut en rire qu'en pleurer,
Mais tu sais, j'ai pleuré.
Mes yeux sont secs,
Mes larmes sont à sec.
Dans mon oreiller,
J'ai crié, j'ai hurlé.Je parle c'est facile,
Mais pour trouver la paix,
Guérir est mon souhait,
Et ça c'est difficile.*
Il faut que je lâche prise,
Équilibriste comme Pise.
Le temps guérit les blessures,
Je ne subis que l'usure.J'attends, je vais de l'avant,
Mon esprit s'accroche souvent.
N'y pense plus, Tout ça n'est plus.
Accroche toi au futur,
Laisse faire la nature.Flotte, laisse-toi vivre,
Tu arrêteras de souffrir.
N'y pense plus,
Ne te torture plus.
C'est passé,
Que cela reste dans le passé.Apprends de tes erreurs,
Ne marche pas à l'aveugle.
Ne reste pas coincé,
Tu vas fatiguer.*
Il est parti,
Sa joie aussi.
Les bons moments deviennent amères,
Mais n'en parler pas à ma mère.
Il faut garder la face,
Sourire, ne pas défaillir.
Quand le silence passe,
Faire semblant, ne pas mourir.Elle souffre, je souffre,
Nous souffrons toujours.
Je tombe dans le gouffre,
Pas de temps, pas de souffle.
Il vit, elle survit,
Je pleure, je souris.
Rien ne va mais je vis,
Tout les jours je survis.
Les problèmes s'accumulent,
On se sent partir.
On dit « le temps annule »,
Pourtant je la vois périr.*
À petit feu elle se consume,
« Ne t'inquiète pas, je l'assume. »
Mais ses cernes grandissent,
Sa patience s'amenuise.
C'est difficile je le vois,
Mais aider je ne peux pas.
Car ma propre flamme vacille,
Je ne suis pas une chenille.
Si je brûle, ce n'est pas un en papillon
Mais en un tas de cendres.
Alors j'attends, la pression monte,
Jamais un phénix, que des cendres.*
Partir.
Comme lui.
Fuir.
Comme lui.
Vivre.Comme lui.
Ivre.
De vie.*
Les primaires sont finies,
La première étape de ma vie.
Je tourne la page,
Plonge dans la lave.Je crois trouver mes marques,
Les années passent.
1, 2, 3 à vos marques,
Les repères s'effacent.Je me relève et l'année suivante,
Une deuxième tempête.
Je crus l'amitié abondante,
Mais qu'est-ce que j'étais bête.Seule sur le sol,
Six mains, trois voix.
Vas-y vole,
Regarde autour de toi.Mes pieds me portent,
Vaillamment je me porte.
Mes larmes sèchent,
Dans cette vie rêche.*
La pression sur mes épaules,
Un voile de neige comme au Pôle.
Partout on ne voit que cela,
Ça brûle, et pourtant c'est froid.La neige même balayée,
Elle revient pendant l'année.
Tu vas mieux, tu es heureux.
Tu replonge et tu sombre.Des vas-et-viens constants,
Je meurs doucement.
Malgré ça, rappelle-toi,
Où vis-tu ? Pas là-bas.
Ici le soleil suffit,
Les rayons brillent.
Les saisons se confondent,
La neige, enfin peut fondre.
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Reconstruction
PoetryJuste des poèmes que j'ai écrit. Parce que j'en ai besoin pour guérir.