Jordan Bardella X Gabriel Attal ( Vol 1)

Chapitre 18 : Gabriel Attend !

Un mois s'était écoulé depuis la dernière conversation déchirante entre Gabriel Attal et Jordan Bardella. Gabriel avait fait de son mieux pour oublier cette relation douloureuse, se concentrant sur son travail et ses proches. Cependant, un matin, alors qu'il vérifiait ses messages, il en trouva un d'un numéro inconnu. Dès qu'il entendit la voix de Jordan, il reconnut immédiatement de qui il s'agissait.

"Salut Gabriel, c'est Jordan. Comment vas-tu ? J'aimerais qu'on discute..."

Gabriel ferma les yeux, sentant la colère et la tristesse remonter. Sans hésiter, il supprima le message et bloqua le numéro. Il ne voulait plus revivre cette douleur.

Quelques jours plus tard, après une réunion professionnelle avec Valérie Hayer et d'autres collègues, Gabriel sortit du bâtiment, la tête pleine des discussions de la journée. À sa grande surprise, il aperçut Jordan devant l'entrée, accompagné de Marine Le Pen. Gabriel baissa la tête, espérant passer inaperçu.

Alors qu'il passait à côté de lui, Jordan l'interpella d'une voix assurée.

- Bonjour, Gabriel.

Gabriel tourna brièvement son regard vers Jordan mais se détourna rapidement sans dire un mot, continuant son chemin.

Marine Le Pen, observant la scène, lança une remarque acerbe.
- Il est bien mal poli, ton ami.

Jordan ne répondit pas, plongé dans ses pensées. Il repensa à tous les moments qu'il avait partagés avec Gabriel, à leurs conversations, à leurs disputes, et surtout à leurs moments d'intimité. Pour la première fois, il rougit en se remémorant ces souvenirs. Une réalisation douloureuse s'imposa à lui : il avait des sentiments pour Gabriel, mais il n'en était pas sûr.

Marine Le Pen remarqua le comportement inhabituel de Jordan et fronça les sourcils.
- Tout va bien, Jordan ?

Jordan secoua la tête, tentant de chasser ses pensées.
- Oui, tout va bien. Ne t'inquiète pas.

Ils entrèrent dans le bâtiment, mais Jordan ne pouvait s'empêcher de repenser à Gabriel. Il se demandait s'il était trop tard pour rattraper les choses, pour admettre ce qu'il ressentait vraiment. La prise de conscience de ses sentiments le déstabilisa, mais il savait qu'il devait clarifier ses pensées avant de pouvoir agir.

Après une longue journée de réunions, Jordan décida de prendre les choses en main. Il appela Gabriel, mais le numéro ne fonctionnait pas. La réalité s'imposa brutalement : Gabriel l'avait bloqué.

Les jours passèrent sans aucun signe de Gabriel, jusqu'à ce qu'un hasard les réunisse à nouveau. Jordan se trouvait devant l'Assemblée nationale lorsqu'il aperçut Gabriel sortir du bâtiment, entouré de collègues. Jordan hésita, préférant attendre que Gabriel soit seul.

Finalement, Gabriel termina sa discussion et se dirigea vers sa voiture. Jordan le suivit discrètement, l'esprit tourmenté par les mots qu'il souhaitait lui dire. Alors que Gabriel s'installait dans son véhicule et démarrait le moteur, Jordan se précipita vers la fenêtre.

- Gabriel, attends ! cria Jordan, frappant à la vitre.
Gabriel hésita un instant, son cœur battant la chamade, avant de baissé la vitre juste assez pour entendre Jordan.

- Que voulez-vous Jordan ? demanda Gabriel, la voix froide et distante.

Jordan chercha ses mots, le regard implorant.
- Je... je suis désolé, Gabriel. J'ai fait une erreur. S'il te plaît, laisse-moi m'expliquer.

Gabriel le fixa un moment, luttant contre ses émotions. Sans un mot, il redémarra la voiture, quittant le parking sans un regard en arrière. Jordan resta là, seul et désemparé, réalisant l'étendue de ce qu'il avait perdu.

Alors que Gabriel s'éloignait, il sentait une douleur sourde grandir en lui. Il avait espéré que couper les ponts avec Jordan lui apporterait la paix, mais la rencontre imprévue raviva des sentiments qu'il tentait de réprimer.

De son côté, Jordan comprit qu'il devait se battre pour regagner la confiance de Gabriel, même si cela semblait impossible. La décision de Gabriel de partir sans un mot était un coup dur, mais Jordan savait qu'il ne pouvait pas abandonner maintenant. Il devait trouver une manière de se racheter, de montrer à Gabriel que ses sentiments étaient sincères.