La musique coule, couvre doucement le bruit frénétique dans ma tête.
Je ramasse ma douleur.
Seuls les bruits du vent et de mes fêtes
Embrassent l'opacité du soir avec ardeur.
Tenant le spleen en laisse,
Existence partie en fumée.
Palette de faiblesses
Peindront blâmes abîmés.
Rose mouillée, rose fanée,
Goutte le long de ma joue, larme de pluie.
Nostalgie, pétrichor.
Égarée dans un recoin de ta nuque,
Sous le ciel étoilé, l'espoir luit.
Un regard, un soupir, un fou-rire.
La lune est si belle de là où l'on est.
Je voudrais donner un sens à cette vie insensée.
Sous l'immensité sombre, le monde vit et rien ne se passe.
Tout trépasse, rien ne se lasse.
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Là où les coquelicots fleurissent
PoesiaUn recueil de simples textes ou poésies pour quelques minutes d'ennui...