Chapitre 26 :Ce n'est pas qu'un cauchemars

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(D'avance, pardon).



Gabriel Attal se précipita dans les couloirs de l'hôpital, le cœur battant à tout rompre. Lorsqu'il atteignit la porte de la salle des soins intensifs, il vit une agitation soudaine à l'intérieur. Les médecins et les infirmières étaient rassemblés autour de Jordan Bardella, leurs visages marqués par l'urgence et l'inquiétude.

« Il fait une crise cardiaque ! » entendit Gabriel, alors qu'il se précipitait vers la porte. Une infirmière tenta de l'arrêter.

« Monsieur Attal, vous ne pouvez pas entrer » dit-elle fermement, mais Gabriel, le visage pâle et les yeux écarquillés de terreur, ne pouvait détourner le regard de la scène qui se déroulait devant lui.

Les médecins s'affairaient autour de Jordan, préparant les défibrillateurs, s'efforçant de ranimer son cœur. Gabriel, impuissant, sentit son monde s'effondrer. Ses jambes cédèrent sous lui, et il s'effondra au sol, les larmes coulant librement sur son visage.

« Chargez les palettes ! » cria l'un des médecins. Le silence s'installa brièvement, suivi du bruit électrique du défibrillateur et du choc infligé à Jordan. Son corps se souleva légèrement sous l'impact, mais son cœur ne redémarrait pas.

En proie à une rage et à une tristesse incommensurables, Gabriel hurla de toutes ses forces « Comment ont-ils pu faire ça ? », sa voix résonnant dans le couloir. « Macron ! Stéphane ! »


Les journalistes qui avaient réussi à se frayer un chemin prirent plaisir à prendre plein de photos. Sur celles-ci, on voyait Jordan plus fragile que jamais, entouré de tubes et de moniteurs mais surtout livide. On voyait aussi Gabriel effondré par terre, pleurant toutes les larmes de son corps,  qui à ce moment-là était la personnification de la douleur et du désespoir.  Les journalistes ne perdaient pas une miette de cette scène déchirante, leurs caméras enregistrant chaque instant. Ils prenaient note de chaque mot, enregistrant la colère palpable de Gabriel. A peine les premières photos et vidéos prises, ils postaient tous sur les réseaux, sans aucune pitié, sans aucune compassion.

Les articles qui suivirent rapportèrent ses propos avec précision, soulignant son accusation directe contre Emmanuel Macron et Stéphane et ajoutant des titres sensationnalistes qui firent rapidement le tour des médias :

« Jordan Bardella Mort ? Les Rumeurs en Attente de Confirmation »

« Une Chance pour la France L'a-t-il Abattu ? »

« Attal en Larmes à l'Hôpital : 'Macron et Stéphane sont Derrière Tout Ça !' »

« La France sous le Choc : La Lutte pour la Vie de Bardella Continue »

« Scandale Politique : Attal Accuse Macron et Stéphane d'Attaque Ciblée »


La sécurité de l'hôpital tenta de repousser les journalistes, mais le mal était fait. Les images et les vidéos de Gabriel et Jordan, dans cet état de vulnérabilité extrême, étaient déjà partout. La nation entière était témoin de la douleur de Gabriel et de la fragilité de Jordan.

Marine Le Pen, revenant auprès de celui qu'elle considère comme un fils, observait la scène, ses yeux remplis de larmes. Lorsqu'elle vit Gabriel effondré au sol, elle se précipita à ses côtés, s'agenouillant et le serrant dans ses bras.

Gabriel se laissa aller dans les bras de Marine, trouvant un peu de réconfort dans son étreinte. Ils restèrent ainsi un moment, partageant leur douleur.


La nuit tombait, pendant que trois cœurs se brisaient. 

Le premier, celui d'un homme pour un autre homme, perdant l'amour de sa vie. 

Le deuxième, celui d'une mentor, d'une seconde mère, perdant son fils. 

Et enfin, le dernier de celui qui, sans le vouloir, était la raison de cette peine .



[Bardella x Attal] - Quand la politique nous tiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant