16. 𝑣𝑖𝑐𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑠𝑝𝑜𝑖𝑟

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« my boy only breaks his favorite toys »— taylor swift

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« my boy only breaks his favorite toys »
— taylor swift

𓆩ᥫ᭡𓆪


Celia


Ce soir là, je rentre chez moi complètement chamboulée.

Caleb et moi on s'est embrassés. Encore une fois.

Je suis consciente du fait qu'on a complètement merdé et pourtant des tas de sentiments se bousculent dans ma tête et dans mon foutu coeur.

La haine. L'incompréhension. Le regret. La joie.

Pourquoi ce garçon arrogant, froid et étrangement sexy me plait autant ?

Je ne sais pas, mais il faut que ça s'arrête. Ça ne peut pas être possible. Il est tout ce que je déteste. Il a tout ce que je déteste.

Et puis merde aussi ! Pourquoi m'a-t-il embrassé encore une fois ? Pourquoi ?!

Je lui en veux tellement.

Parce qu'en posant ses lèvres contre les miennes, il a fait naître en moi le pire sentiment qui puisse exister au monde. L'espoir. Le foutu espoir.

Et le pire a été quand ce lundi matin, je l'ai vu la langue fourrée dans la bouche de Léana en plein milieu du couloir.

Il lui offrait un baiser triomphant devant tout le monde. Et il m'a ignoré quand je suis passé à côté d'eux, tête baissée, honteuse.

Je pensais vraiment que le moment qu'on avait passé ce week end avait été spécial pour lui autant que pour moi. Mais non. Il est déjà passé à autre chose.

J'ai juste été conne. Encore une fois.

Il descelle nos bouches, et retire sa main de de mon corps.

On reprend difficilement nos souffles en posant notre front contre celui de l'autre.

Je fixe ses lèvres rougies et gonflées par notre baiser et je meurs d'envie de les presser encore une fois contre les miennes.

Son visage est éclairé par les couleurs du coucher de soleil qui brille derrière lui, et je suis obligée de remarquer à quel point il est beau. Son visage est parfait. Symétrique. Charmant. Par-fait.

Je pose mes deux mains contre sa nuque prête à recommencer, mais il m'en empêche en posant les siennes sur mes hanches pour me repousser délicatement.

Je fronce les sourcils en masquant mon irritation et en retirant mes bras de son cou.

— Vaut mieux qu'on y aille, dit-il avec son air habituel : froid et distant.

Je hoche la tête en soufflant, déçue.

Quelques minutes plus tard, nous sommes assis dans sa voiture. On démarre dans un silence pesant qui me gêne fortement.

I would hurt youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant