CE QUE MON COEUR DÉSIRE

Chapitre 36

- Point de vue de Diego -

"Karly : (choquée) Maintenant?

Moi : (amusé) Oui!

Karly : (choquée) Mais? Et les valises? L'avion doit décoller à quelle heure?

Moi : (rires) À l'heure qu'on voudra."

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Nous effectuions une promenade sur une gondole traditionnelle privée sur le Grand Canal de Venise.

"Karly : C'est vraiment magnifique."

Main dans la main, nous nous laissions porter par les vagues.

Je connais parfaitement mon pays, l'Italie.

Néanmoins, voir mon épouse avec ces étoiles plein les yeux me permettait de redécouvrir tous ces paysages, toutes ces architectures, d'une autre façon.

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"Karly : Ça va nous prendre longtemps?

Moi : Nous ne sommes plus très loin."

Nous marchions depuis une dizaine de minutes.

"Moi : Tu as faim?

Karly : Oui!!! Autant parfois je n'ai envie de rien mais là j'ai hyper faim!!!!

Moi : (amusé) Ca tombe bien. Il a un restaurant.

Karly : (rires) Tu connais beaucoup de gérants de restaurant!!!

Moi : (rires) C'est important d'avoir un bon carnet d'adresses. Surtout quand les plus grosses affaires se négocient et sont finalisées lors de déjeuners ou dîners d'affaires.

Karly : (tenant mon bras) C'est vrai."

Le restaurant en question se trouvait dans une petite rue, un peu éloignée de la zone touristique de Venise.

"Moi : Nous y sommes."

Je lui tins la porte.

"Roberto : Benvenuti nel mio ristorante "la dolcezza della vita" (Bienvenue dans mon restaurant "la douceur de vivre")

Ooooh amico mio Diego!!!!! (Ooooh mon ami Diego!!!!!)"

On se prit dans les bras.

"Roberto : Che piacere per me accogliervi qui! Sono onorato che tu abbia pensato a me! (Quel plaisir pour moi de vous recevoir ici! Je suis honoré que tu aies pensé à moi!)

Moi : Grazie a te! Sapevo di poter contare su di te! (Merci à toi! Je savais que je pouvais compter sur toi!)"

Nous parlâmes ensuite en anglais.

"Moi : (prenant la main de mon épouse) Tu te souviens de mon épouse : Karly?

Roberto : Siiiiiii! Comment vas-tu Karly? Tu es rayonnante!!!

Karly : (sourire) Merci beaucoup!

Moi : (sourire) Elle me disait à l'instant à quel point elle était affamée. (Elle me pinça discrètement dans le dos) Penses-tu pouvoir faire quelque chose pour nous?

Roberto : Aaaaah j'espère que ce sera suffisant. Mon restaurant principal est plein à craquer pour la fête des amoureux. Par ici, vous prie."

Karly me lança un regard interrogateur et je lui souris pour la rassurer avant de lui emboîter le pas.

Nous montâmes des escaliers en pierre avant d'arriver dans un couloir éclairé par des guirlandes de lumières blanches.