Après une longue heure à débattre sur les élections européennes, le plateau télévisé se vide peu à peu.Les techniciens rangent les caméras et les journalistes s'affairent à rédiger leurs articles. En coulisses, l'atmosphère est encore électrique, mais les projecteurs sont éteints et les politiciens retrouvent un semblant de normalité.
Gabriel Attal, se dirige vers la salle de repos pour prendre un verre d'eau. Il remarque Jordan Bardella, le jeune président du Rassemblement National, assis seul dans un coin. Malgré la divergence de leurs opinions politiques, Gabriel ne peut s'empêcher de trouver Jordan intriguant, presque charmant.
Pourtant, il déteste tout ce que représente sa politique. Prenant une profonde inspiration, Gabriel décide d'approcher Jordan. Après tout, ils viennent de passer un peu plus d'une heure à s'affronter devant des millions de téléspectateurs; quelques minutes de conversation privée ne peuvent pas faire de mal.
- Belle performance ce soir. Commence Gabriel en tendant une bouteille d'eau à Jordan.
Jordan lève les yeux, surpris mais pas désagréablement.
- Merci. Toi aussi.
Répond-il en acceptant la bouteille.
Un silence s'installe, lourd mais pas tout à fait inconfortable. Gabriel le brise, curieux de comprendre ce jeune homme qui défend des idées si différentes des siennes.
-Tu sais... Dit Gabriel en s'asseyant en face de Jordan, Je trouve certaines de tes positions totalement inadmissibles. Mais tu es un orateur redoutable.
Jordan esquisse un sourire, mi-amusé, mi-flatté.
- J'imagine que c'est un compliment. Jordan réfléchit un instant.
- Ce n'est pas que je suis fermé à la discussion.
C'est juste que j'ai vu trop de compromis diluer les idées fortes. Et toi, pourquoi es-tu si enclin à négocier ?
Gabriel hausse les épaules.
- Parce que la politique est l'art du possible. Si on veut vraiment changer les choses, il faut parfois mettre de l'eau dans son vin.
Jordan hoche la tête, pensif.
- Peut-être. Mais j'ai peur qu'à force de compromis, on finisse par ne plus rien représenter.
Leur conversation se poursuit, oscillant entre désaccords et découvertes mutuelles. Gabriel découvre un Jordan plus ouvert à la discussion qu'il ne l'avait imaginé, et Jordan voit en Gabriel un homme passionné par ses convictions, même si elles divergent des siennes.
Alors que les minutes passent, la tension initiale s'atténue. Les deux hommes, malgré leurs différences, trouvent un certain respect mutuel.
Ils réalisent que derrière leurs idéologies, ils partagent une même ambition : servir leur pays du mieux qu'ils le peuvent. Peut-être qu'un jour,
Dit Gabriel en se levant pour partir, Nous trouverons un moyen de travailler ensemble.
Jordan sourit.
••
- Qui sait ? La politique est pleine de surprises.
Alors que Gabriel s'éloigne, Jordan reste pensif.
Peut-être qu'il y a plus à gagner en écoutant ceux qui pensent différemment. Et peut-être que, malgré tout, la discussion n'est jamais une perte de temps.
Quatre jours après le débat, Gabriel Attal est plongé dans ses dossiers lorsqu'un message inattendu apparaît sur son téléphone. Le numéro est inconnu.
*Salut Gabriel, c'est Jordan Bardella. Serais-tu disponible pour qu'on se voie ce soir ?*
Gabriel fronce les sourcils, perplexe. Il ne s'attendait pas à ce genre de message de la part de Jordan, surtout après leur confrontation télévisée. Il hésite, ne sachant pas comment répondre, lorsqu'un appel entrant interrompt ses pensées. Le même numéro s'affiche. *Salut Gabriel, c'est Jordan Bardella. Serais-tu disponible pour qu'on se voie ce soir ?*
Gabriel fronce les sourcils, perplexe. Il ne s'attendait pas à ce genre de message de la part de Jordan, surtout après leur confrontation télévisée. Il hésite, ne sachant pas comment répondre, lorsqu'un appel entrant interrompt ses pensées. Le même numéro s'affiche.
Curieux, il décroche.
- Allô ?
- Gabriel, c'est Jordan. J'ai envoyé un message plus tôt.
Gabriel reconnaît immédiatement la voix.
- Jordan ? dit-il, surpris.
Je ne m'attendais pas à ton appel.
-Je comprends. Je voulais juste poursuivre notre conversation de l'autre soir. Disons, sans les caméras cette fois.
Un sourire se dessine sur les lèvres de Gabriel.
- Pourquoi pas. Où veux-tu qu'on se retrouve ?
- Que dirais-tu du bar Le Phénix, à 19h30 ? Que dirais-tu du bar Le Phénix, à 19h30 ?
- Ça me va, répond Gabriel. À ce soir.
La journée se poursuit, et à mesure que l'heure approche, Gabriel se prépare avec une attention particulière. Peut-être est-ce simplement pour une discussion politique, mais une petite part de lui espère que ce rendez-vous pourrait être plus amical, voire personnel.
À 19h25, Gabriel entre dans le bar Le Phénix, un établissement discret mais élégant. Il repère rapidement Jordan assis à une table au fond. Le jeune politicien lève les yeux et lui adresse un sourire accueillant.
- Salut, dit Gabriel en prenant place. Désolé si j'ai mis du temps à comprendre que c'était toi.
Jordan rit doucement.
- Pas de souci. Je suppose que ce n'est pas tous les jours que tu reçois un message de l'opposition.
- Exactement, répond Gabriel, souriant. Alors, de quoi voulais-tu parler ?
- De la dernière fois, commence Jordan, sérieux. J'ai réfléchi à ce que tu as dit sur les compromis et le fait de trouver un terrain Gabriel acquiesce.
J'apprécie que tu sois ouvert à la discussion.
La conversation démarre doucement, chacun prenant soin de respecter l'autre malgré les divergences. Au fil des verres et des échanges, Gabriel et Jordan découvrent des points communs insoupçonnés. Les heures passent et la discussion devient plus détendue, les rires se mêlant aux débats animés.
À un moment, Gabriel, le regard pétillant, pose une question plus personnelle.
- Et à part la politique, Jordan, qu'est-ce qui t'intéresse dans la vie ?
Jordan hésite un instant, puis sourit.
Eh bien, j'aime beaucoup jouer à call of en particulier. Toi ?
Gabriel sourit, agréablement surpris.
- Ah oui, d'accord. Bah moi j'aime bien passé du temps en extérieur. On devrait se revoir...
Jordan le regarde, un éclat de malice dans les yeux.
Pourquoi pas. Ça pourrait être intéressant.
Leurs regards se croisent et, pour un instant, le
Ad LYSEND
Use Paysend to send money back
SEND NOW'* Ah oui, d'accord. Bah moi j'aime bien passé du temps en extérieur. On devrait se revoir...
Jordan le regarde, un éclat de malice dans les yeux.
Pourquoi pas. Ça pourrait être intéressant.
Leurs regards se croisent et, pour un instant, le poids de leurs responsabilités politiques semble s'évanouir. Ils trouvent dans cet échange une connexion inattendue.
La soirée se termine sur une note d'optimisme.
En se levant pour partir, Gabriel pose une main amicale sur l'épaule de Jordan.
- Merci pour ce soir. Ça m'a fait du bien de parler sans nos costumes officiels.
- À moi aussi, répond Jordan.
Gabriel acquiesce.
- Absolument. À bientôt, Jordan.
Jordan le regarde partir, un sourire aux lèvres.
Peut-être que, malgré leurs différences, une amitié est en train de naître. Et qui sait, cette amitié pourrait bien transformer leur vision de la politique ou pas.