Chapitre XI

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Chers lecteurs, lectrices,

Ce chapitre est mauvais, très mal écrit et d'un ennui considérable. Désolé.

L'auteur lui-même, votre favori : zlupl


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XI

En comptant la journée d'aujourd'hui, il restait deux jours de cours à Bethsabée avant de pouvoir profiter de son week-end. Elle n'avait pas spécialement d'événements stimulants de prévu, mais la semaine lui avait semblé si longue qu'elle rêvait d'avoir enfin un peu de répit. Vers 10h00, elle rejoignit ses amies dans la cour de récréation. Il faisait beau, contrairement aux jours précédents, et le soleil força Bethsabée à plisser les yeux pour distinguer la silhouette qui s'approchait d'elle d'un pas étonnamment rapide. En voyant sa meilleure amie s'approcher davantage, elle remarqua qu'elle portait la main à sa bouche, comme si elle venait d'assister à une scène extrêmement bouleversante. Avant même que Bethsabée n'ait le temps de demander ce qui se passait, son amie l'entraîna en dehors du groupe et lui chuchota qu'elle avait réussi à récolter des informations sur Elio. Apparemment, elle avait entendu dire qu'Elio vivait seul avec son père depuis que sa mère était décédée. En apprenant cela, Bethsabée ressentit immédiatement une profonde tristesse, mais elle ne fut pas au bout de ses peines puisque son amie enchaîna en expliquant que si Elio avait été désagréable avec elle le jour de son anniversaire, c'était parce que sa mère était précisément décédée ce jour-là. Cette fois-ci fut la goutte qui fit déborder le vase ; Bethsabée s'effondra intérieurement. En-dehors de l'atrocité de cette nouvelle et du sentiment de tristesse qui avait du envahir Elio, elle venait d'apprendre que ce jour-là, elle avait remué le couteau dans une plaie déjà très profonde, rendant sa peine encore plus insoutenable. Bethsabée s'en voulait énormément, mais son amie la rassura immédiatement en lui expliquant qu'elle n'aurait jamais pu deviner à quel point cette journée était sombre pour lui et qu'elle n'avait donc rien à se reprocher. À moitié convaincue par ces paroles, elle s'efforça de retenir ses larmes et continua la journée comme si de rien n'était.


Après avoir mangé, elle put rentrer chez elle puisque aucun des professeurs qui lui donnaient cours cet après-midi n'étaient présents. En rentrant, elle déposa ses affaires dans sa chambre et laissa ses chaussures sur le pas de la porte avant de se diriger vers un des tiroirs de la cuisine d'où elle sortit une balance. Ensuite, elle pesa une quantité précise de sucre, de farine, de beurre, de crème liquide, de chocolat et de sucre glace. Il lui manquait juste quelques œufs qu'elle partit chercher chez son aimable voisine, ainsi que de la levure, une gousse de vanille et un moule à gâteau. Une fois que tout les ingrédients furent rassemblés sur la table, elle préchauffa le four et commença sa recette.

En premier lieu, elle cassa les quatre œufs qu'on lui avait donnés dans un saladier, versa le sucre à l'intérieur de celui-ci et mélangea le tout. Une fois qu'elle fut satisfaite de la texture, elle y ajouta la farine, la levure et le beurre qu'elle avait fait fondre au préalable dans son micro-onde. Après avoir obtenu un mélange convenable, elle sépara la préparation en laissant un tiers de celle-ci de côté et elle ajouta la gousse de vanille dans le bol qui contenait la plus grosse partie du mélange. Toutes les étapes étant accomplies, Bethsabée versa la préparation dans un moule et l'enfourna pendant 13 minutes. Pendant ce temps, elle fit fondre le chocolat au bain-marie et en versa la moitié dans la petite préparation qu'elle avait réservé tout à l'heure. Dès que le gâteau à la vanille fut prêt, elle plaça celui au chocolat dans le four pour le même temps de cuisson.

En attendant que la seconde partie du gâteau cuise, Bethsabée mit ses écouteurs et plongea dans sa musique. Quand elle était fatiguée, elle trouvait que la musique était le meilleur moyen pour se reposer en un temps éclair, tout en profitant d'une bonne chanson. Celles qu'elle préférait, c'étaient les musiques un peu tristes, chantées en anglais. Elle trouvait que les paroles dans les chansons anglaises sonnaient mieux que celles des chansons françaises lorsqu'il s'agissait de musiques tristes, et qu'elles étaient également plus agréables à chanter. Les morceaux défilèrent et, profitant de l'absence de ses parents dans la maison, Bethsabée s'adonna à un magnifique concert qui s'éternisa. Il dura si longtemps qu'au bout d'un moment elle commença à sentir une odeur un peu dérangeante, comme si un gâteau au chocolat était en train de brûler dans le four. Soudain, elle se mit à courir vers la cuisine et malgré la fumée bleue qui s'échappa du four, elle parvint à l'éteindre et à en extraire le gâteau. Ses contours étaient complètement cramés, mais l'intérieur semblait intact. Alors, Bethsabée ouvrit les fenêtres et essaya de remédier aux dégâts causés par son concert tumultueux. Pour ce faire, elle découpa soigneusement le contour du gâteau et le jeta aussitôt à la poubelle, afin d'éviter que son gourmand de chien ne profite de l'occasion pour chiper un morceau. Une fois débarrassée de toutes les parties brûlées, elle reprit la recette comme si rien ne s'était passé, en commençant par couper les gâteaux en deux avant de napper les grandes faces des parallélépipèdes rectangles avec un mélange de chocolat fondu et de crème liquide. Ensuite, elle les empila les uns sur les autres et recouvrit l'ensemble d'un glaçage composé de sucre glace et de crème liquide. Enfin, elle plaça le tout dans le réfrigérateur en attendant le retour de ses parents.


Bethsabée et ÉlioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant