Alors que je pénètre dans le hall de mon hôtel à Suzuka, le bruit feutré de mes pas résonne dans l'atmosphère paisible de ce sanctuaire temporaire. L'excitation de l'effervescence du Grand Prix du Japon envahit déjà mes sens, mais je dois d'abord m'acquitter d'une tâche importante : une interview-portrait.
Dans ma chambre d'hôtel, je dépose mes affaires avec précipitation, ressentant l'urgence de me préparer pour l'entrevue à venir. Je prends une brève pause pour ajuster mon apparence, m'assurant que chaque détail est parfaitement en place. L'opportunité de partager mon histoire, mes motivations et mes ambitions avec le monde est une responsabilité que je prends très au sérieux.
Une fois prête, je saisis mon sac et je quitte ma chambre avec détermination. L'interview m'attend, et je ne peux pas me permettre d'être en retard.
Alors que j'ouvre la porte de ma chambre d'hôtel avec hâte, prête à me lancer dans l'agitation du Grand Prix du Japon, une surprise inattendue m'attend. Carlos se tient devant moi, un sourire malicieux illuminant son visage, ses mains cachées derrière son dos.
Je suis momentanément surprise, ne m'attendant pas à le trouver là. Mais alors qu'il avance vers moi, son regard pétillant de complicité, je sens mon cœur s'emballer d'anticipation.
Carlos, avec un geste théâtral, retire une belle rose rouge de derrière son dos. Son geste attentionné et plein de tendresse me touche au plus profond de mon être. Une vague de chaleur envahit mon cœur alors que je contemple la fleur délicate qu'il me tend.
Un sourire radieux étire mes lèvres alors que je prends la rose avec gratitude, laissant la douce fragrance embaumer l'air autour de nous. Dans ce moment simple et sincère, je sens une connexion profonde avec Carlos, une complicité qui va bien au-delà de nos mots.
— Merci, Carlos, murmuré-je, mes yeux brillants d'émotion. C'est magnifique.
Son sourire s'élargit alors qu'il rencontre mon regard.
— Je voulais te souhaiter bonne chance pour l'interview, Anna. Tu vas briller comme toujours.
Je sens un frisson d'émotion me parcourir alors que je serre la rose contre mon cœur, reconnaissante pour la présence réconfortante de Carlos dans ce moment crucial. Avec un dernier regard complice, nous échangeons un sourire complice avant que je ne m'éloigne, portant la rose comme un talisman de bon augure pour ce qui m'attend.
Dans un luxueux salon d'hôtel, je me suis prêtée à une interview-portrait.
— Tout d'abord, pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre nom complet, votre nationalité et où résidez-vous actuellement ?
— Je m'appelle Anna Caminat, je suis française, née à Toulouse, et je réside actuellement à Munich, en Allemagne, près du siège de mon équipe, Audi F1 Team.
— Pouvez-vous nous parler de vos débuts dans le sport automobile ? Qu'est-ce qui vous a poussée à poursuivre une carrière dans la course automobile ?
— J'ai commencé à piloter des karts dès l'âge de cinq ans, une passion qui est rapidement devenue une obsession. La sensation de vitesse, le défi de repousser mes limites et la compétition ont été les principaux moteurs qui m'ont poussée à poursuivre une carrière dans la course automobile. Dès lors, j'ai su que c'était ma voie, et j'ai travaillé sans relâche pour y parvenir.
— En tant que femme, vous avez brisé de nombreux stéréotypes en devenant la première femme championne de Formule 2 et de Formule 3. Quels défis avez-vous rencontrés en chemin et comment les avez-vous surmontés ?
— Effectivement, mon parcours a été marqué par de nombreux défis, notamment le sexisme et les préjugés dans un sport traditionnellement dominé par les hommes. J'ai dû faire face à des doutes et des critiques, mais j'ai choisi de me concentrer sur ma passion et surmonter ces obstacles avec détermination. J'ai travaillé deux fois plus dur pour prouver que les femmes peuvent exceller dans ce domaine, et chaque victoire a été une affirmation de ma détermination.
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Towards the stars - Max Verstappen x Anna Caminat
FanfictionMax serre les poings, son regard brûlant de frustration et de désir non partagé. - Tu es aveugle, Anna. Tu ne vois pas que je pourrais être bien plus pour toi que Carlos ne le sera jamais. Je secoue la tête, résolue. - Non, Max. Toi et moi, ça n'arr...