01. Bain chaud

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L'eau bouillante me brûle la peau. La salle des bains est envahie de vapeur chaude et étouffante qui m'oblige à respirer doucement. La chaleur pénètre mes poumons avec un effet apaisant. Les murs en pierre dégage une atmosphère ancienne et grandiose. J'aime admirer les colonnes qui soutiennent les voûtes anciennes. Les dalles au sol et celles des différents bassins sont aussi chaudes que l'eau. Cette salle existe depuis des siècles, il faut être raffiné pour aimer cet endroit si intime, si bouillant. Les sièges et bancs en pierres sont rudes, mais avec le temps, plus personne ne les remarque. De plus, j'en fais une très bonne utilisation. La vapeur d'eau chaude rend les bains encore plus intimiste et mystérieux, tout ça est encouragé par les lanternes qui scintillent légèrement comme une lumière lointaine.

Je passe une main sur mon front pour essuyer l'eau qui perle sur mon front. La chaleur peut vite faire tourner la tête. C'est un endroit où il faut être calme, apaisé. J'aime passer mon temps ici, je me détends à ma manière, même si elle est peu conventionnelle. Je n'y fais rien de spécial, je me repose, détend mes muscles. Je profite de la vue...

Et elle est belle la vue.

Surtout quand deux femmes s'embrassent nues devant moi, dans le bain. Je les observe alors qu'elles se touchent mutuellement, leur seins se frôlent par moment, n'importe qui apprécie ce genre spectacle. D'ailleurs, je ne sais pas lequel d'entre nous prend le plus de plaisir. Leurs cheveux ébène tombent le long de leur dos humides, j'ai envie d'y passer ma main. Elles ne sont plus aussi bronzées qu'à leur arrivée, il fait moins ensoleillée à Terane qui se situe au nord du continent. Elles viennent toutes les deux du royaume de Zélie au sud à la frontière de mon royaume et j'en ai fait mes conquêtes pour la soirée. Elles sont bonnes et jeunes, éclairées d'un esprit délicieux à la discussion du plaisir. Ces femmes sont venues passer un séjour à notre cour, c'est très charmant de leur part, et je les trouve très séduisantes. Elles me font penser à leur reine. Bien sûr, leur reine est mille fois plus belle qu'un éclat d'étoile et elles n'ont pas la même grâce que celle-ci qui n'aurait pas osé mettre un pied nu dans la même pièce que moi. Elle ne m'aurait pas non plus montré ses cheveux, il y a des traditions. N'empêche qu'en ayant jamais vu l'ombre de ses cheveux trop saint pour le commun des mortelles, elle est de la grâce des dieux.

Cependant, ces femmes sont de l'or. Et elles se donnent en spectacle pour moi. Elles s'embrassent, glissent leurs mains ornées de bague en or sur leur peau humide qu'il me tarde d'embrasser à nouveau. Elles gémissent de plaisir, c'est pour moi la plus belle mélodie. L'une d'elle entreprend d'aller plus long, puisque sa main s'aventure entre les cuisses de l'autre. Je les observe s'amuser, sentant mes propres plaisirs grimper, tout comme la chaleur de mon corps.

Il fait chaud dans ces bains, très chauds. Le bruit de l'eau est tout ce que nous entendons comme si nous étions dans une bulle. Puis des gémissements plus osés s'ajoutent à cette ambiance indécente et scandaleuse pour quelqu'un de mon rang. Je ne vais pourtant pas écourter ce spectable, au contraire, je veux plus d'enjeux, plus de passion. Je désire l'explosion de mes pulsions, ressentir l'extase de la chair. Les rumeurs à mon sujet ne sont pas prêtes de s'éteindre.

Les gémissements redoublent au point où il m'est impossible de regarder sans vouloir y participer. Mon agitation attire l'attention d'une des filles qui se tournent vers moi avec l'envie d'assouvir tous mes désirs. Elle avance et son amie fait de même. Elles ont faim, elles me veulent et je suis tout à elles, prêt à les recevoir une à une. La première s'assoit à califourchon sur moi, je la laisse faire. Ici, dans ces bains, je suis leur égal. Elles peuvent me demander ce qu'elles veulent, j'obéirai. Je ne suis plus un prince. Juste un homme. Et j'aime honorer les femmes. Celle au-dessus de moi a décidé que je la baiserai. J'attrape ses hanches et la pénètrent brutalement. Je lui arrache un petit cri qui se transforme en gémissement, et ensuite, je la laisse donner le rythme, admirant le plaisir qu'elle nous donne sous cette chaleur écrasante. L'autre femme qui nous observait silencieusement vient se loger contre nous. Mon bras l'attire. Je lui laisse l'accès à mon visage et à ma main. Qu'elles m'utilisent, je suis là pour les satisfaire. Dans un premier temps, celle-ci se penche pour m'embrasser, délicatement, mais avec voracité. Elle en demande plus. Je lui donne le baiser qu'elle veut, remplie de passion, parce que je suis quelqu'un de passionné, et timidement, elle glisse nos mains entre ses jambes. Deux femmes, deux fois plus de plaisir. Leurs gémissements, je veux les entendre, ils sont délicieux.

LA COURS A SCANDALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant