Liberté enlevée

5 1 0
                                    

On est le 6 février 2017 je suis William j'ai 20 ans et ma psychologue m'as conseillé d'écrire ce qui a pu ce passé dans mon journal, d'après elle ça pourrai m'aider à avancer.. je trouve ça un peu ridicule je n'aime pas spécialement écrire ma vie mais bon, je vais essayer en espérant qu'elle ai raison.

Je me souviens, quand j'avais six ans, de la douceur de ma mère, de ses câlins si réconfortants, de ses mains douces. Je me souviens lorsqu'elle me protégeait de mon géniteur. Un soir, c'est allé trop loin. Il l'a mise en sang, elle était incapable de bouger. J'ai donc décidé d'appeler les flics malgré mon jeune âge et ma peur. Il est parti en prison, ce fut un soulagement.

Suite à cela, nous sommes devenus fauchés puisque ma mère ne travaillait pas, c'était seulement l'homme qu'elle avait épousé. À mes quinze ans, elle a sombré dans la drogue et l'alcool, elle était devenue quelqu'un d'autre. Puis, un jour, c'est elle qui prit la place de mon géniteur. Elle me frappa, m'étrangla, me laissa seul dans la cave pendant des jours avec un seau pour mes excréments et des boîtes de conserves que je devais manger avec mes mains.

Je n'en pouvais plus, j'étais à bout. Alors, j'ai pris la décision de fuguer. Il était cinq heures du matin. J'ai pris un sac avec un peu d'argent, une lampe torche, de la nourriture et quelques vêtements. Je me souviens que je m'étais aventuré dans une ruelle sombre et étroite ou jonchent des débris de verre, et l'horreur ne s'était pas arrêtée. Je vit une femme au fond qui avait une allure assez étrange, elle s'approcha de moi et me dit des choses que je ne peux oublier :

Inconnue : « Coucou... tu es vraiment mignon, tu sais. Tu me donnes envie, haha... Comment tu t'appelles ? »

Je répondis avec une voix tremblante et hésitante :

William : « J-je m'appelle William... mais je suis pressé. Vous voulez bien me laisser passer, s'il vous plaît ? »

Elle me fit tomber par terre. J'essayai de la repousser de toutes mes forces. J'ai crié et crié jusqu'à en perdre la voix, mes larmes chaudes coulant sur mon visage abîmé par des cicatrices anciennes.

Une fois qu'elle eut fini de me toucher, de prendre mon corps pour satisfaire ces désirs, je ne sais comment, mais j'ai eu la force de me lever et de courir le plus loin possible. Je me sentais sale, j'avais l'impression que quelqu'un m'avait pris ce qu'il me restait d'intact chez moi. À contrecœur, je suis rentré à la maison et me suis recroquevillé sur mon lit. J'avais l'impression que mon existence consistait à souffrir, je ne voulais plus vivre mais malgré tout, j'avais espoir que tout s'arrange un jour, que le bonheur m'arrive enfin..

Un ans passa et ma mère s'était un peu calmée dans sa violence envers moi. Je pense qu'elle peux être sauvée, il faut juste qu'elle accepte mon aide.

C'était un beau jour, les oiseaux chantais et une légère brise fit bouger les feuilles des arbres alors je décida de sortir un peu pour réfléchir a ce que je pourrai faire pour l'aider alors je m'installa dans un parc, quand soudain j'entendis un bébé pleurer et vu cette même femme qui m'avais agresser sexuellement, elle me regarda et me dit :

Inconnue- « Nous nous retrouvons de nouveau, qu'elle hasard et ça tombe bien, ce gosse qui est d'ailleurs le tiens n'arrête pas de pleurer, j'en ai marre et je ne la veux pas, je l'ai jamais voulu, j'ai essayé de la donner a des passants mais personne ne la veux et dans cette fichu ville il n'y a pas d'orphelinat, et comme je ne suis pas une personne cruelle je vais pas la tué de mes propres mains pour m'en débarrasser alors prend la tu n'as pas le choix. »
William- « Tu as pris mon intimité et tu veux que je prenne sous mon aile un bébé dont je ne sais même pas si je suis réellement le père ? De plus je suis mineur et toi tu as quoi, le double de mon âge sûrement ? »
Inconnue- « Tu sais quoi ? Enfaîte j'en ai rien a foutre qu'elle soit en vie ou non, je vais juste la laissée dans la rue et peu importe ce qu'elle deviens ce n'est pas mon problème. »
William- « Tu n'as vraiment pas une once de gentillesse ? Un minimum de responsabilité ? Bordel tout ça c'est de ta faute ! Je vais la prendre mais seulement car cet enfant n'as rien demandé tout comme moi il y a un ans. »
Inconnue- « Ce n'est pas de ma faute si ce jour là tu avais un débardeur qui montrais tes bras et un short qui montrait tes cuisses.. »
William- «  La tenue ne justifie en aucun cas le viole. Rien ne justifie cet acte ignoble et inhumain, j'espère que tu vas brûler en enfer sale pute. »
Je ne pensais pas que je me souviendrais de tout en détail.. je ressent encore cet haine que j'ai eu ce jour là en l'écrivant, en me le rappelant.

J'ai pris le bébé et couru le plus vite possible jusqu'à chez moi, je l'ai posé sur mon lit entre des coussins pour ne pas qu'elle tombe et réfléchi a ce que j'allais faire désormais.

La décision que j'ai prise ce jour-là, je n'en suis pas fier. Je suis allé sur le darknet et j'ai trouvé quelqu'un qui cherchait un type capable de tuer pour lui. J'ai sauté sur l'occasion quand j'ai vu le prix : il allait me payer cinq mille euros. Je l'ai contacté et lui ai dit que j'avais absolument besoin de cet argent, que je serais capable de tuer de sang-froid. Il accepta, et je commis mon premier meurtre.

Mais pour subvenir aux besoins de ma fille, je devais continuer, même si ça ne me plaisait pas, je n'avais pas de diplôme, pas de réel études. Ma mère m'avait déscolarisé à cause du harcèlement que je subissais au milieu de la primaire. Elle était professeur avant de devenir une droguée alcoolique, alors c'était elle qui me donnait des cours.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jul 12 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

L'enfant de l'espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant