Chapitre 24: Une nuit de plus

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La blonde ressortit de l'atelier vers vingt deux heures quarante cinq. Elle devait coucher le chien avant d'elle même aller se coucher. Celui-ci était allongé au sol malgré les sangles, à coté de Rémi qui somnolait. Il se réchauffait et le sommeil le gagnait lentement mais surement. Il réagit à peine lorsque la femme entra dans la pièce et les trouva. Rémi se releva et alla la voir, le bougeant et l'obligeant à se relever.

- Tu me suis le chien. Il va vraiment falloir que je range cette pièce, marmonna la blond en entrant dans la pièce avec la cage. Elle commence vraiment à ne ressembler à rien.

Elle retira une par une les sangles, le harnais et le bâillon d'un animal épuisé et froid. Il s'étira pour se dégourdir mais ne bougea pas beaucoup. Alors qu'elle réfléchissait à quels sévices lui faire subir cette nuit, le chien alla dans la cage et se coucha. Rémi le suivit et s'allongea devant la cage.

- Tu dormiras bientôt avec lui, mais pour l'instant il a des punitions à assumer. Le chien tu viens là ! ordonna Perséphone en rangeant tous le matériel qu'elle avait utilisé et trouvé une idée intéressante pour la nuit.

Elle lui enleva la combinaison et la posa à coté d'une boite.

- Finalement, tu ne dormira pas dans la cage cette nuit.

Elle sortit un énorme sac en plastique brillant d'environ deux mètres sur un mètre cinquante. D'un geste travaillé, elle fit entrer le chien dedans, le plaça dans une position à quatre pattes la tête alignée avec le dos, dans une mobilisation douce, et ajouta un bâillon en tuyau. La blonde referma le plastique de la pointe des pieds au sommet du crane du chien et enclencha un mécanisme. Le plastique se moula sur le corps svelte du chien, qui remua de gène, d'inconfort et de peur. 

- Reste en position !

 Tandis que les secondes s'égrenaient, le chien se retrouvait immobilisé debout à quatre pattes pour la nuit. Le plastique l'oppressait, l'empêchait de respirer correctement et enserrait ou pénétrait ses parties intimes.  Il soupira et de la bave coula dans le bâillon. Au moins, je n'ai pas les cheveux dans les yeux même si ce n'est pas de mon fait, se dit le chien en essayant de se détendre dans sa prison pour la nuit. Ses yeux étaient couverts de plastique et il avait du mal à les ouvrir mais ses oreilles, bien que moulées, entendaient ce qu'il se passait.

- Repose toi bien le chien, demain va être une journée chargée.

Sur ces dires, la blonde partit se doucher puis se coucher en compagnie de ses deux chiens qui ne la lâchaient pas.




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