Le Parfum du Scandale {ELITE} (En cours)

CHAPITRE 25.

NEVIO ne s'était jamais réveillé dans un lit aussi confortable. Genre, bien sûr que le lit chez lui était le plus confortable, mais là, c'était le confort niveau au dessus. Les draps en soie, le matelas le plus doux et confortable sur lequel il n'avait jamais dormi. Et les volets de la chambre étaient électriques, comme ceux de chez lui, mais encore plus silencieux, et simulaient vraiment une nuit complète. 

Lentement, il se redressa, et la première chose qu'il remarqua, c'est qu'il était torse nu alors qu'il n'avait aucun souvenir de s'être déshabillé pour entrer dans ce lit. Il retira rapidement les draps pour se rendre compte qu'il était juste en caleçon dans le lit, et il sortit rapidement pour faire le tour de la chambre; ses fringues, elles étaient où?! Il repéra alors rapidement que ceux-ci étaient soigneusement pliés sur la chaise près du petit bureau blanc de la pièce. 

Il se rhabilla en quatrième vitesse, avant de pousser la porte coulissante qui donnait sur la salle de bain. Il avait un de ces mal de crâne, c'était affreux. En quelques minutes, il était à quatre pattes devant la cuvette des WC à dégobiller ce qui restait dans son estomac depuis la veille. La vache, il n'avait pas autant bu que ça, hier soir, non? 

Il se laissa aller comme un déchet sur le côté de la cuvette et tirant la chasse d'une main tremblante. Il était couvert de sueur, et vraiment pas bien. Alors qu'il sentait un autre spasme lui serrer l'estomac, quelqu'un frappa à la porte. Il voulu envoyer chier la personne, parce que c'était clairement pas le moment, mais il se reprit en entendant une voix familière: 

- Nevio? Tu es réveillé?" Oh, merde, c'était Monica Caggiano. 

Nevio se dépêcha de se redresser tant bien que mal, même si son estomac lui faisait un mal de chien, et se rinça la bouche avec le bain de bouche qu'il trouva dans l'armoire. Pas question de se retrouver à puer de la gueule devant celle qui avait probablement sauvé sa famille de la faillite, en quelque sorte. 

Il se dépêcha d'aller ouvrir, arrangeant un peu son pull, et se retrouva devant la fille de Caggiano, qui portait toujours son carré blanc glacial; elle était impeccablement maquillée, et portait une tenue impeccable; une jupe longue noire stricte, une paire de collants à carreaux noirs et des talons assortis, ainsi qu'un blazer long impeccable. 

- Ouais, j'suis réveillé, Monica, désolé, s'excusa rapidement Nevio en se forçant à lui sourire, mais la jeune femme vit immédiatement que quelque chose n'allait pas.

- Mon dieu, tu es malade? Tu es tout en sueur...

- Ouais, j'ai une mauvaise gueule de bois, j'pense, et peut-être que mon corps me dit que j'ai fait trop d'excès ces derniers jours... Je dirais pas non si vous avez un truc contre le mal de tête." Monica lui sourit rapidement, avant de l'inviter à la suivre: 

- Bien sûr, suis-moi." Tout en s'exécutant, Nevio s'éclaircit la voix, parce qu'il mourrait d'envie de la bombarder de questions sur le soir précédent: 

- Heu, dites-moi, Monica, en fait... Je sais pas si c'est l'alcool ou quoi, mais je me rapelle de rien de ce qui s'est passé hier soir... J'veux dire, comment j'me suis retrouvé chez vous. Enfin, je me souviens d'avoir embarqué dans votre voiture, sans mon pote... Valerio..." Il avait eu du mal à se souvenir de son prénom, mais Monica lui sourit doucement: 

- C'est rien, Nevio... Tu avais beaucoup bu, tu te souviens pas? J'ai voulu te ramener chez toi, mais ensuite, je me suis dis que ton père m'en voudrais de m'être permise de faire une chose pareille, alors j'ai simplement décidé de t'amener ici, pour la nuit. Ensuite, j'apellerais un taxi pour te ramener à la maison." 

Nevio la dévisagea. Comme ça, au matin, c'était comme si cette meuf était un genre de Cendrillon chelou; elle avait l'air d'une Reine des Glaces pendant la soirée, et le matin, sans tout ses artifices, elle était juste une meuf normale millionaire.