Chapitre 30: Tristesse et pluie

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Samuel ce tenait là devant moi un bouquet magnifique à la main mais pourtant si insignifiant à mes yeux.
Quel erreur il avait fait de venir ici alors que j'étais avec Rigel pourtant j'aimais que Rigel soit avec moi je me sentis protégé quand Samuel ce trouver là devant moi à nous regarder Rigel et moi tour à tour comme si nous étions des déchets.
Il avait l'air furieux et j'en tremblais, il laissa tomber le bouquet par terre avant de s'approcher de Rigel et de m'agripper par le t-shirt.
    - Tu n'est qu'un monstre. Lui avait il craché. Tu me dégoûte, vous me dégoûtez j'étais venu m'excuser Amaryllis mais tu te tape celui qui est sensé te voir comme une sœur.
    - Samu-
    - Non, je le dirais à tout le monde ! Tu n'est qu'une-
Avant qu'il ne puisse continuer de parler Rigel enfonça son poings dans le visage de Samuel, très vite Rigel pris le dessus et le rua de coups.
    - Vas y qu'est ce que tu attends pour l'insulter hein ?!
    - Rigel tu vas le tuer !
Je me précipita agrippent et griffant ces avant bras mais rien pas une réactions, j'agrippa son t-shirt tout en le suppliant d'arrêter mais rien.
Soudain Samuel lança un coup à Rigel et je pris le coup à la place son coup ce fut si fort que je fus projet contre la barrière du pont.
    - Amaryllis ! Je suis-
Rigel le frappa encore et encore sans s'arrêter mais Samuel ne ce laissait pas faire et pris à son tour le dessus.
Sous mon poids je sentis le sol ce fissuré et le bruit de craquement attira l'attention des garçons, Rigel me regarda à avec des yeux rond comme des soucoupes.
    - Amaryllis ne bouge pas !
J'étais debout sans faire le moindre geste mais le sol céda et je tomba dans le vide avant même que je ne soit trop loin je pus apercevoir Rigel courir vers moi avant de sauter.
Son corps ce retrouver contre le miens, il me serrer si fort que je crus que mes côtes allaient ce briser, son visage trouva sa place dans mon coup et le fait de savoir que c'était peut être maintenant que nous allions mourrir me fit presque perdre connaissance.
Avant que nos deux corps ne plonge violemment contre l'eau je pus entendre un léger murmure de ça voix grave:
    -Je t'aime  papillon 🦋
Puis le trou noir, je pouvais sentir l'odeur du désinfectant, les bruits des machines cardiaques ainsi que des voix au loins.
    - Amaryllis réveille toi !
Mais je ne pouvais pas ! Mes yeux étaient trop lourds et il m'étais impossible de voir, mais je le revoyais lui, ces bras au tour de moi pendant que nos cris tomber dans la rive glacée nous emportant au loing.
Après ce qui me semble une éternité je pus enfin ouvrir les yeux ils étaient lourds et me faisaient mal mais il fallait que je les ouvres.
Je regardais au tour de moi seul des murs blancs me firent face à ma gauche ce trouver la fenêtre et une silhouette avachie sur un fauteuil.
    - Rigel ?
Avais je demander d'une voix faible, la silhouette c'était lever d'un coup et je m'aperçus que ce n'était pas Rigel mais Lucie.
Elle ce précipita dehors avant de revenir avec un médecin qui me posa des questions absurdes.
    - Mademoiselle Sentos vous m'entendez ?
Je fis oui de la tête, puis pour vérifier que tout aller bien et mis une lampe dans mes yeux sans que je ne comprenne pourquoi.
J'étais dans un hôpital j'en étais certaine mais j'avais une sensation désagréable dans la gorge.
    - Ou est Rigel ?
    - Pardon ?
    - Où est il ?
    - Mademoiselle Rigel et dans la chambre d'à côté il n'est pas en état-
    - Je veux le voir.
Je posais un pied par terre malgré mes jambes qui me faisait horriblement mal.
    - Vous ne pouvait pas-
    - Je veux le voir !
J'avais perdue mon sang froid et pourtant je ne m'en excusé pas, j'avais besoin de le voir de savoir si il était vivant si il allait bien mais en regardant le visage du docteur de Lucie et de Paul je su que quelque chose n'allait pas.
Ils m'avait installé dans un fauteuil roulant avant de me déplacer jusqu'à ça chambre, il était là les yeux clos ces longs cils effleuraient ces pommettes il avait l'air de dormir.
    - Rigel a eu des séquelles plus graves que les votre.
    - Comment ça ?
Je le fixais, je priais pour ne pas avoir à faire à une mauvaise nouvelle et pourtant quand le médecin ouvra à nouveau la bouche je vis mon monde s'effondrer.
    - Rigel à plonger dans le comas.
Je ne bouger plus, c'était comme ci le sol c'était ouvert en deux, ont fêté son anniversaire et quelques minutes à peine cet incident avait eu lieu pour qu'il ce retrouve dans un hôpital branché à une machine entre la vie et la mort.
Le monde avait perdu toute couleurs je ne le voyais plus aussi gay mais plutôt en noir et blanc.
J'arrivais à peine à entendre ce que me disait le docteur et Lucie me regardait l'air inquiète, le soir même je n'avais pas faim, j'eu l'impression qu'avaler n'importe quoi me ferait vomir.
Je ne pouvais pas le laisser seul dans le noir même si j'étais consciente qu'il était innocent et plongé dans de nombreux rêves ou cauchemars.
J'avais donc pris le fauteuil roulant pour me rendre a ca chambre, depuis ce jour j'y étais aller tout les jours, mes côtes et mes jambes cassées me faisant horriblement mal je me battait pour aller le voir.
Les infirmières me disaient de retourner dans ma chambre mais avait finis par abandonner lorsqu'elles avaient vu à quel point j'étais têtu.
Je ne manger plus sauf quelques compote de pomme quand j'avais le temps.
Je passer mes nuits à ces côtés ma tête reposent sur son matelas je dormais avec lui.
Je refusais de sortir pour prendre l'air et chaque journée mon corps n'était plus le même.

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