Pdv Alexia Fernandez
Nous avons récemment atterri à l'aéroport de Medellin, en Colombie. Alors que je scrutais Kaïs avec perplexité, je me retenais de lui poser la question qui me brûlait les lèvres.
Je sais d'avance qu'il est du genre à répondre à mes questions par « Ferme ta gueule ». Une fois dans notre chambre d'hôtel à deux lits, je me tournai vers lui, pour lui demander la raison de notre présence ici.
Moi : Pourquoi avons-nous fait ce voyage jusqu'ici ?
Kaïs : Je n'ai pas à te justifier mes actions, répondit-il sèchement.
Face à sa réponse cinglante, je me sentis une fois de plus laissé dans l'ignorance. Je me dis que je serai dans l'obligation de trouver mes propres réponses.
Le lendemain
12h57
Nous venons d'arriver devant une villa qui m'est totalement étrangère. Les souvenirs de mes journées à Medellin me reviennent en mémoire ; je n'ai jamais vraiment exploré les rues de cette ville.
Je me rappelle qu'Issam ne voulait pas que je m'aventure trop loin, me conseillant : « Reste dans ton petit coin, Alexia. » Je trouvais cela pathétique de sa part, étant donné qu'il est mon patron, mais j'ai suivi ses instructions.
Quatre hommes vêtus de noir se tiennent devant le grand portail. Alors que le chauffeur ralentit, l'un d'eux s'approche de la voiture. Le chauffeur baisse sa vitre et engage la conversation.
L'homme : Bonjour, vous êtes là, pourquoi ?
Le chauffeur : No...
Kaïs descend de la voiture, interrompant le chauffeur sur le point de s'expliquer. Il se dirige vers l'homme et s'éloignent pour discuter. Je reste perplexe alors que Kaïs remonte dans la voiture et que la grande porte s'ouvre.
J'aimerais bien savoir de quoi ils ont parlés.
Après que le chauffeur ait stationné la voiture, nous sortons et avançons vers l'intérieur. Je me demande pourquoi nous sommes ici, j'espère qu'il ne me livre pas ? En approchant des deux gardes devant la porte d'entrée, je reste attentive, me demandant ce qui va suivre.
Kaïs : Giovanni est là ? Demande Kaïs une fois devant les gardes.
L'un d'eux : Oui, mais il est en réunion en ce moment.
Kaïs : Je veux le voir tout de suite !
Les deux gardes échangent un regard avant de dégainer soudainement leurs armes et de nous les pointer. Surpris, je fais un pas en arrière tandis que Kaïs les observe avec un calme indifférent.
Kaïs : Vous feriez mieux de reconsidérer vos actions, car vous ne savez pas à qui vous avez affaire. Croiser le fer avec moi serait une erreur que vous ne pourriez regretter. Lâche-t-il d'un ton glacial.
L'un d'eux : Nous n'avons pas peur de vous !
Kaïs, dans un rire léger mais glaçant, réagit à la provocation du garde. En un éclair, il saisit l'arme avec force, puis dégaine un couteau qu'il plonge violemment dans la gorge de son adversaire.
Je laisse échapper un cri d'horreur face à la violence de l'acte. Je vois Kaïs se retourner brusquement, pointant son arme vers le deuxième garde qui reste figé, surpris par la rapidité et la férocité de l'attaque.
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OTAGE
Ficción GeneralEnvoyée à Naples, afin d'obtenir des signatures de contrats pour son patron, Alexia Fernandez est loin de se douter qu'elle allait être témoin et prise en otage par des hommes en conflit avec la police. Sa liberté est bien plus que menacée, lorsqu'...