Chapitre 35: Azkaban

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PDV TP:

Le lendemain, je me réveilla avec un mal de tête horrible à l'arrière du crâne. Quand j'ouvris les yeux, je vis que j'étais enfermé dans une cellule de prison. Je n'avais plus mon grimoire ni ma baguette sur moi, mes mains étaient attachées dans des menottes fixées au mur, fermées, qui recouvraient entièrement mes mains. Quand je me releva, un gardien était devant ma cellule et me regardait.

Le gardien: alors la petite princesse a fait un gros dodo ?

Tp:allez bien vous faire foutre ! Vous comptez me garder ici comme un animal en cage ?

Le gardien: non,nous avons d'autres plans de prévu pour toi

Tp:lesquels,je suis bien curieuse de savoir ?

Le gardien:nous allons te brûler sur le bûcher !

Tp:quoi ?!

Le gardien:c'est le sort que l'ont réserve aux sorcières qui ne respectent pas l'autorité ! aller enfile ça !

Il me passa à travers les barreaux une robe blanche longue et resta planté devant moi.

Tp:comment suis-je supposé me changer alors que j'ai les mains emprisonnées ?

Dis-je d'un air sarcastique

Le gardien entra dans ma cellule, déverrouilla mes menottes et repartit. Je partis me changer dans un coin isolé de ma cellule où personne ne pouvait me voir. J'enfila cette longue robe blanche. Ensuite, deux gardes sont venus me chercher, sont entrés dans ma cellule et m'ont pris chacun par un bras pour m'emmener à l'extérieur de la cellule. Dans les couloirs, j'ai remarqué que les couloirs de la prison étaient sombres, étroits et ténébreux, créant une atmosphère oppressante. Les cellules étaient lugubres, dépourvues de lumière naturelle, et les murs étaient recouverts de graffitis et de marques laissées par les prisonniers désespérés. Les personnes détenues étaient des sorciers et sorcières considérés comme les plus dangereux, et leur présence ajoutait à l'aura sinistre de l'endroit. Les gardiens, les Détraqueurs, erraient dans les couloirs en émettant une aura de froid et de désespoir qui affectait profondément ceux qui les approchaient. Une fois arrivée à l'extérieur de la prison, ils m'ont emmené près d'un bûcher. Plusieurs gardiens de prison et d'autres personnes autour de moi me crachaient, m'insultaient et me poussaient alors que je montais sur le bûcher, recouvert de paille. Quand j'étais sur le point de mourir, ils ont enflammé la paille et de grandes flammes sont apparues. La paille fondait et le feu se rapprochait de moi. Soudain, je me suis souvint d'un sort qu'il y avait dans le grimoire pour contrôler le feu, quand soudain mes yeux devinrent oranges, illuminant, et je récitai le sort.

Tp: Flammae Domine, obsecro te, ignem sub potestate mea ponere! Ut qui ludunt cum igne incendiantur!

Soudain, le feu devint encore plus puissant mais se retourna contre ce qui était en train de me regarder brûler. Le feu devint agressif, il emporta tout sur son passage. Quand j'essayais de me détacher, je réussis et au moment où je commençais à descendre du bûcher, soudain je sentis comme si quelque chose m'avait emprisonné le corps. On m'avait lancé un sort endolori. J'étais donc allongé au sol, un mal dans tout le corps se manifestait à cause de mes gémissements de douleur. Quand un gardien de prison vint me chercher et me porta jusqu'à un tombeau, j'étais épuisée, presque morte de douleur. Il me jeta dans le tombeau et le referma en disant...

Gardien:tu pourriras pour le reste de ta putain de vie ici ! Encore mieux tu mourras ici !

Dit-il en refermant le tombeau, je puisai dans mes dernières ressources d'énergie, me releva et m'avança vers la porte du tombeau. J'essaya de la pousser, de la faire tomber. J'essaya même des sortilèges pour détruire la porte du tombeau, mais rien à faire. C'était un tombeau enchanté et un seul sort pouvait l'ouvrir. J'essaya tous les sorts possibles de mon grimoire, mais rien à faire. C'était donc mon destin de mourir ici, seule dans ce tombeau sombre. La seule source de lumière était celle de la torche accrochée au mur. Quand je décida de la prendre et de visiter le tombeau, je ne trouvai que des griffures, des ossements et des écritures en latin, ainsi que les prénoms des personnes au mur. Il y avait les prénoms de femmes : 'Aurore, Katia et Allison', qui étaient probablement mortes dans ce tombeau
Alors, à mon tour, j'ai pris une pierre et gravé mon nom et mon prénom, "Tp Potter", sur le mur. En marquant cela, je me suis effondrée sur mes genoux. Je venais de réaliser que j'avais tout foiré, que ce soit en tant que sœur, en tant qu'amie, en tant que petite amie, en tant qu'être humain. J'avais tout fait de travers. Mais alors que je pleurais, mon attention a été détournée par autre chose : une écriture en latin qui disait "Interfici sumus in rogum et ulciscemur, modo reliqua pars desit."
Ce qui signifie "Nous avons été assassinés sur le bûcher et nous allons nous venger, il ne manque plus que la partie manquante." Que cela voulait-il dire ? Qui était l'autre moitié ? En avançant encore plus dans le tombeau, j'ai trouvé des jours qui étaient comptés en bâton. Puis, pendant la nuit, j'étais proche de l'entrée de la porte du tombeau, mes blessures étaient ouvertes et infectées. J'étais blessée même au visage, je perdais beaucoup de sang. Quand au beau milieu de la nuit, je poussa mon dernier soupir avant de me sentir partir.

Dark paradise || Où les histoires vivent. Découvrez maintenant