Virgin Sex II

Chap XII

-Reste encore un peu.

Il est 13h et j'enfile mon pantalon assise sur le bord du lit. Holden est allongé les bras derrière la tête, complément nu sous la couverture.

-Je te rappelle que je vie en colloque, et que je n'ai plus aucune nouvelle de Ann. C'est bizarre d'ailleurs, elle ne ma pas texté de toute la semaine...

-Elle se débrouille sûrement très bien. Allez, juste la journée, on ne bosse plus jusqu'à nouvel ordre, on peut faire tout ce qu'on veut. Viens me rejoindre sous la couette.

-Holden je dois retourner chez moi. Au moins pour voir comment se porte ma colloque.

-Pff...Tu rentres en bus ?

-Il faut bien, j'ai laissé ma voiture à Ann.

-J'te dépose ?

Je mets mes talons que j'ai dû porter toute la semaine puisque c'était la seule paire que j'ai emmenée avec moi.

-Non rendors toi ne t'en fais pas. Puis j'ai envie de marcher un peu.

Il baille.

-A'ccord. Envoie moi un message quand t'arrive.

-Ok.

Holden replonge dans ses draps.

Je pose ma main sur la poignet mais je me retourne hésitante.

-Holden ?

-Mmh...

-Tu m'aimes, on est d'accord ?

Holden ouvre péniblement ses paupières. C'est trop d'effort apparement et ils les referment aussitôt.

-beh oui, c'est quoi cette question.

-T'en es sûr ?

-Oui j'en suis sûr.

-Et tu l'as su quand ?

-Quoi ?

-Tu l'as su quand que tu m'aimais ?

-C'est quoi c'est un interrogatoire ?

-Réponds moi juste franchement.

Il soupire.

-Je l'ai toujours su.

-Comment ça ? Depuis qu'on se connaît ? Ça veut dire que tu es amoureux de moi depuis 3 ans ?

-Hannah c'est quoi cette envie soudaine de tout savoir ? Je sais pas moi, peut être.

-Alors pourquoi tu n'es pas venu me le dire plus tôt ?

-Mais je sais pas putain Hannah. Je voulais pas que ça gâche la relation qu'on entretenait, voilà. Ça t'arrive souvent ces questions chiantes ?

J'ai l'impression qu'il invente au fur et à mesure. Pourquoi il cherche autant des mots. Il ne ressemble plus trop au Holden qui me faisait jouir avec sa langue entre deux réunions. Enfin si mais, peut être que s'être dit "je t'aime" à brisé cette barrière qu'on avait si bien gardé.

J'essaye de me rassurer. J'essaye de me défendre de ce que j'ai fais hier soir.

-Donc tu ferais tout pour moi.

-Hein ?

-Vu que tu m'aimes, tu ferais tout pour moi ? Tu me défendrais, tu me protègerais jusqu'au bout ?

-Je sais pas moi... 'fin si. La dernière fois, je t'ai dis que j'aurais cassé la gueule de l'autre riche s'il il continuait de parler comme il le faisait.