4 - death from within

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J'ouvre les yeux d'un coup, mon souffle saccadé.
L'éclairage me brûle les yeux, je fronce les sourcils.
Je me redresse brusquement.

Où suis-je ?

Mon regard balaye la pièce jusqu'à ce que j'aperçoive Inaya, assise à côté de moi. Elle m'observe un instant, puis ferme les yeux avant de les rouvrir.

- Ça va aller, tu es entre de bonnes mains... Maintenant, raconte-moi. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Voyant que je ne parle pas, elle insiste :

- Qu'est-ce qui s'est passé après que Zayn t'a raccompagnée chez toi ?

Je la fixe, le cœur battant.
Il ne m'a jamais raccompagnée...

Tout devient clair d'un coup.

Ma... mère.

- Je... Il... Je suis partie seule... balbutiai-je.

- Comment ça, seule ?

- J'ai reçu l'appel de ma mère... Elle m'a dit que je devais rentrer... vite.

Un silence.

- J'ai ouvert la porte... et elle m'a présentée à un couple... Ils avaient la quarantaine... Ils... Elle voulait me vendre.

Ma voix se brise.
Je baisse la tête.
Les larmes coulent sans que je puisse les retenir.

C'était un cauchemar... Un horrible cauchemar.

- C'est impossible ! s'exclame Inaya. Elle ne peut pas te forcer ! Mais... tu les connaissais, ces gens ?

Je secoue la tête.

- Non... ! Elle m'a dit que si je n'acceptais pas... je le regretterais. Alors, quand j'ai compris... j'ai fui.

- Tu es en sécurité ici, ne t'inquiète pas. Bois ça, ça ira mieux, dit-elle en me tendant un verre d'eau.

Sans attendre, je l'attrape et le bois d'une traite.

- Merci... Désolée, je n'aurais pas dû venir sans prévenir...

- Au contraire ! Tu as bien fait ! Ici, c'est chez toi. Même si tu pense qu'on ne se connais à peine , Mais ne refais plus jamais ça... Zayn était vraiment en colère.

J'hoche la tête.

Elle me conduit à sa chambre et pose ma tête sur ses genoux.
Je sombre immédiatement dans le sommeil.

04h30

Une soif soudaine me réveille.
Je me lève doucement et avance dans le noir jusqu'à la cuisine.

J'attrape un verre, bois quelques gorgées et repose le verre dans l'évier.
Mais en voulant repartir...

Je frôle quelque chose de dur.
Un torse.

Son odeur.

Lui.

Je recule d'un pas, surprise.

- Je... Excuse-moi...

Il ne bouge pas.

- Pourquoi tu t'es enfuie l'autre jour ? demande-t-il, les sourcils froncés.

Sa voix est froide. Presque accusatrice.

- Je... Je suis désolée...

Sans attendre, je repars dans la chambre.
Impossible de dormir après ça.

Alors, je décide d'allumer mon téléphone.

Mes yeux s'agrandissent en voyant l'écran.

50 appels manqués.
30 messages.

"𝐓𝐨𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐮𝐧 𝐬𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝" ( correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant