CHAPITRE TROIS

102 13 27
                                    


Pretend - CNCO
"And I know it just ain't right"

Trigger warning:Le lecteur est prié de faire preuve de vigilance, une partie de ce chapitre traitant de surveillance/stalking (omniprésence)

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Trigger warning:
Le lecteur est prié de faire preuve de vigilance, une partie de ce chapitre traitant de surveillance/stalking (omniprésence).

chapitre trois

Jeongin se sentait honteux. Il se sentait frustré, frustré d'avoir réagi d'une façon aussi vulgaire à la simple mention de Seungmin. Souillé, c'était le terme exact pour décrire l'état d'esprit du noireau à cet instant. Il ne connaissait même pas le brun, ils avaient simplement échangé à l'occasion de ce cours de littérature anglaise et de cette exposition. Jeongin ne s'y trouvait plus, d'ailleurs. Honteux, il n’avait su reprendre contenance en constatant qu'il avait éjaculé contre la porte de la cabine. La cabine des toilettes. La cabine des toilettes de l'exposition de Sam Rivera, un lieu public. C'était interdit, non? Il errait depuis une demi-heure dans les rues de Séoul, la culpabilité l'ayant envahi en se rendant compte de ce qu'il avait osé faire dans cette galerie. Une occasion en or, tombée à l'eau.
Frustré, il laissa échapper un râle tout en se passant nerveusement une main dans sa sombre chevelure.

Il devait y remédier. Il n'avait jamais agi avec autant de désinvolte, d'impatience. Il n'était pour sûr pas le type de garçon à se masturber une fois par mois, accompagné d’une lumière tamisée, un porno de faible qualité et une boîte de mouchoirs pour satisfaire ses besoins. Jeongin avait recours à son imagination, pour ce genre de moments. Sans compter que jusqu'à ce jour, son imagination n'avait façonné que de brèves esquisses de corps masculins s'adonnant à des actes pleins de luxure. Aujourd'hui, c'était le sourire fier et presque imperceptible de Seungmin -il n'avait appris son nom qu'aujourd'hui, d'ailleurs- qui l'avait mené à bander et à ressentir un de ses meilleurs orgames. Ce qu'il avait aussi ressenti, c'était le manque. Le manque d’une présence à l'intérieur de son antre. Il aurait voulu ressentir toute la jouissance d'une pénétration. Humidifié par sa propre excitation et submergé par l'afflux des différentes sensations que lui procurait l’image net de Seungmin, le membre durci de ce dernier se serait glissé avec une facilité déconcertante à l'intérieur de lui pour le combler et le faire chavirer. Par des mouvements de bassins répétitifs, Seungmin, de par son expertise, aurait trouvé avec une facilité déconcertante sa prostate. L'orgasme, il en était sûr, aurait été encore plus puissant. Bien plus puissant. La pensée même de cet acte raviva la flamme que le noireau pensait déjà éteinte. L'étroitesse de son pantalon jean et de son sous-vêtement frottant à chaque mouvement, et ce sans cesse, son pénis encore sensible ne faisait qu'alimenter cette imagination déjà débordante. Il devait rentrer chez lui au plus vite, et maintenant.

Le chemin fut long, et extrêmement gênant. L’étudiant se sentait regardé et épié, chacun de ses gestes trahissant le désir qui semblait prendre part dans l'entièreté de son être. Arg, il en avait assez. Il ressemblait à un de ces garçons en chaleur à fantasmer sur la première paire de poitrines qui venait se loger sous ses yeux. Bien que pour lui, ce n'était pas des poitrines qui le menait à ce niveau d'excitation.

STALKER, seunginOù les histoires vivent. Découvrez maintenant