Bryce : Doucement.
Claude : T’inquiète p-
Il grimace en se rasseyant et se tient les côtes. L’argenté s’assoit à ses côtés.
Bryce : Tu as de la chance que rien ne soit cassé
Claude : Je suis plus solide que ça.
Bryce : Honnêtement ?
Le rouge lève les yeux au ciel faisant sourire l’argenté. Le rouge l’attire contre lui.
Claude : Si ça peux me permettre que tu t’occupes de moi
Bryce rougit violemment et lui donne une pichenette ;
Bryce : Est-ce que je dois regretter ton mutisme ?
Claude : Hum non avoue que ça t’a manqué.
L’argenté lui tire la langue puis l’embrasse, le rouge y répond tendrement. Puis :
Bryce : Peut être un peu alors.
Le rouge sourit et l’embrasse sur le front. Il faisait ça quand ils étaient au collège, souvent pour le rassurer des orages. L’argenté le regarde surpris :
Bryce : Ça fait…si longtemps…
Le rouge est surpris de cette réaction étrange, un mélange d’émotion et de tristesse. Le rouge prend son visage dans ses mains :
Claude : Qu’est ce que ne va pas renardeau ?
Bryce : C-c’est juste que tu m’a tellement manqué.
Le rouge sait, il sait que maintenant que la guérison est d’avantage concrètes l’argenté commence à éprouver enfin le relâchement de pression. Le rouge sait à quel point c’était compliqué pour l’argenté qui avait essayé de le montrer le moins possible. Il l’avait déjà surpris en train de pleurer assis sur les banc dans le jardin quand il craquais se sentant impuissant. Il sait que ça n’avait pas été facile de gérer ses crises, et ses rejets. Le rouge caresse ses joues :
Claude : Je suis désolé que tu ai dû supporter tout ça, mais je veux que tu sache à quel point tu es exceptionnel. Tu a été pour moi tout du long et ça fait un ans maintenant, je t’en ai vraiment fait baver. Et tu a été là, à me rassurer, trouver des moyens pour que je reprenne confiance, tu étais là à gérer comme tu pouvais ma prise de médicaments, à faire mes shakers… Tu te rend compte à quel point tu est incroyable ? Alors que pourtant je t’en ai aussi balancer des objets.
L’argenté rigole entre ses larmes de relâchement. Le rouge rapproche son visage du sien.
Claude : Tu as remplacé ma douleur par de la douceur. Ma peur par de la confiance, ma haine, qui s’était accumulée, en amour incroyablement fort. Tu a été ma fenêtre ouverte, tu a été là même quand je ne le méritais pas. Je te suis tellement reconnaissant, Renardeau, tu m’a fais vivre mais avant tout tu a sauvé ma vie. Je n’étais pas revenu en pensant avoir l’envi de revivre, mais grâce à toi je m’éloigne de tout ça.
L’argenté est tellement touché, il ne pensais pas l’entendre lui dire tout ça. Sans une hésitation dans la voix, lui qui ne parle quasiment pas devant leur amis toujours encore dans son mal.
Claude : Je sais que tu as peur parce que j’ai été brisé, et je sais qu’il y’a un petit peuvent dans mon cœur qui n’atteindra pas le bonheur. Mais c’est quoi 1 pourcent, face aux quatre vingt dix neufs que tu m’apporte ? Tu a réparé un à un tout ces morceaux de colère, de haine, de terreur en moi pour les repeindre. Merci Renardeau, tu dis tout le temps que ce n’est que grâce à ma volonté, mais tu as et tu est ma volonté à guérir. Je t’aime, je t’aime éperdument Bryce.
L’argenté fonce dans ses bras et le sert fort entre les siens.
Bryce : Moi aussi, je t’aime, je t’aime, je t’aime…merci d’avoir choisi là vie.
Le rouge sourit en le serrant contre lui et murmure :
Claude : Je t’ai choisi, tu es ma vie.
L’argenté sourit entre ses larmes, s’écarte et l’embrasse passionnément. Cette fois c’est le cœur du rouge qui fond d’amour à ce baiser. Dire que pendant trois ans il n’imaginais pas qu’un baiser puisse avoir un tel effet. Le rouge répond au baiser tendrement. Oui il l’a choisi, il a choisi la vie, et c’est sa vie.
**
Lao : Tiens tiens tiens, je me demandais bien ce que tu faisais de ma came.
Caleb toise le roux du regard qui l’avait suivit. Le roux n’est pas seul, il est avec trois autres garçons, il en reconnait un qu’il avait frappé ce matin là.
Caleb : Toujours accompagné de gorilles ? Ha non pardon, de ouistitis autant pour moi.
Lao : Whoua tu as le sens de la métaphore toi. Vous allez me devoir du fric pour la came jetée t’es au courant ?
Caleb : Ha ouais parce que Bryce te l’a demandé peut être ? Non c’est toi qui lui cache ces saloperies dans ses affaires.
Lao : Peut être mais c’est toi qui la jette, quoi que je paris que tu en garde une partie pour ta conso personnel, tu dois bien t’y connaître savoir où la jeter.
Caleb :Je ne touche plus à ces conneries, tu devrais aussi c’est pour ça que t’a une sale tronche.
Lao : Hoooo mais tu peux parler, tu risque d’en avoir une pire. Dans, non maintenant, allez y !
Ses trois camarades se jettent sur le brin armés de barre de fer. Caleb à beau s’y connaître en baston, face à des coup de barre dans le dos, derrières les genoux et le ventre il tombe vite au sol et ils s’amusent alors à lui frapper le visages entres rire et moqueries. Finalement ils arrêtèrent le laissant sonné :
Lao : Avise toi encore de jeter ma came et c’est le cimetière qui t’attend la grande gueule. Allons y.
Ils partent en laissant le brin à terre qui murmure :
Caleb : Pu…tain
Il sort tant bien que mal d'attraper son téléphone projeté au sol et y rampe mais hurle de douleur.
Putain ces bâtards m'ont fracassé me tibia en guise de souvenirs.
Il a mal partout, il rampe tant bien que mal en ne pouvant retenir des gémissements de douleur.
Qui je peux appeler... non Jude vaux mieux éviter dans cet état
Il fait défiler ses contacts et tombe sur Axel, le bougre est assez costaud pour l'aider.
Fais chier de demander de l'aide à ce fichu porc épic.
Il a beau penser cela il sait qu'il peut avoir une grande confiance en lui.
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Qu'est ce que trois face à toute une vie ?
FanfictionContenue sensible, peut heurter la sensibilité des lecteurs. Mention: TS, TCA...