my hometown

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Arrivée en France, je m'apprêtais à faire une surprise à mes amis et à mes parents. Je leur avais dit que j'avais démissionné uniquement pour des raisons professionnelles. Ils avaient totalement compris. Mais je ne leur avais pas dit la vérité sur moi et Alex, ni pourquoi j'avais réellement démissionné. Je ne leur avais même pas dit que je rentrais en France, espérant qu'ils ne poseraient pas de questions.

Je me tenais devant la porte de la maison de mes parents, le cœur battant, une valise à la main. Le jardin, avec ses roses en fleur, était exactement comme dans mes souvenirs d'enfance, et cela me réchauffa un peu le cœur. Prenant une grande inspiration, je frappai à la porte.

Ma mère ouvrit, surprise et ravie.

- Chérie ! Quelle surprise ! Pourquoi ne nous as-tu pas dit que tu rentrais ?

Je forçai un sourire.

- Je voulais vous faire une surprise.

Elle me serra fort dans ses bras, son étreinte réconfortante mais ne parvenant pas à chasser entièrement le poids de la douleur que je portais. Mon père arriva derrière elle, l'air tout aussi surpris et heureux.

- Bienvenue à la maison, ma fille.

L'intérieur de la maison était aussi chaleureux que dans mes souvenirs, mais chaque recoin semblait murmurer les souvenirs d'Alex, les espoirs et les rêves que j'avais laissés derrière moi. J'essayai de masquer mon trouble, ne voulant pas inquiéter mes parents.

Le soir même, mes amis organisèrent une petite réunion pour célébrer mon retour. La maison de mon enfance résonnait de rires et de conversations animées. Mais malgré l'atmosphère joyeuse, je me sentais étrangement détachée, comme une spectatrice de ma propre vie.

- Alors, raconte-nous, pourquoi as-tu vraiment démissionné ? demanda Rose, l'une de mes plus vieilles amies, en versant du jus dans mon verre.

Je cherchai mes mots, mon cœur se serrant.

- C'était... un mélange de choses. Le travail devenait trop stressant, et j'avais besoin de changement.

Elle fronça les sourcils, clairement peu convaincue.

- Tu peux tout me dire, tu sais.

Je baissai les yeux, jouant avec la nappe.

- C'est compliqué, Rose. Vraiment.

Mes amis échangèrent des regards inquiets, mais ils respectèrent mon silence, changeant de sujet pour alléger l'atmosphère. Je les remerciai intérieurement pour leur délicatesse.

Les jours suivants furent remplis de retrouvailles et de moments passés avec ma famille. Chaque sourire et chaque éclat de rire me faisaient du bien, mais la douleur de la trahison d'Alex restait présente, une ombre constante dans le fond de mon esprit.

Un après-midi, alors que je me promenais seule dans les rues de mon quartier, mon téléphone vibra. Un numéro inconnu. Je décrochai, l'estomac noué.

- Bonjour, c'est Barley. J'espère que vous allez bien.

Mon cœur rata un battement.

- Barley ? Pourquoi m'appelles-tu ?

- Le president a voulu que je vous transmette un message. Il est désolé pour tout ce qui s'est passé. Il voulait que vous sachiez qu'il ne vous a jamais oubliée, mais que la situation était hors de son contrôle. Le mariage est le 10 avril.

Il ne savait pas que j'étais partie.

Je fermai les yeux, les larmes brûlant derrière mes paupières.

- Ça ne change rien, Barley. Il a fait son choix. Et j'essaie de vivre avec.

- Je comprends, répondit-il doucement. Mais il voulait que vous le sachiez. Prenez soin de vous.

Je raccrochai, le téléphone tremblant dans ma main. Les larmes que j'avais contenues déferlèrent enfin. La douleur était insupportable, mais je savais que je devais continuer à avancer. Pour moi-même, pour retrouver un semblant de paix.

Je retournai à la maison, les joues mouillées, mais le cœur un peu plus léger. Le chemin de la guérison serait long, et peut-être que les blessures ne guériraient jamais totalement. Mais entourée de mes proches, je savais que je trouverais la force de surmonter cette épreuve, un jour à la fois.

Clariss , Nola et Sarah on malheureusement du partir assez tôt car elles travaillaient le lendemain.

- bisous les filles je vous aimes.

Mais Rose qui habitait à deux pas de chez moi restait vers moi et qui avait été fraîchement diplômée resta vers moi pour la soirée.
Après avoir salué les filles je me suis retourné vers elle.

Nos regards ce sont croisés et j'ai fondu en larmes.

Elle n'a pas chercher à me poser de questions.

- tient que dit d'aller faire une promenade en vélo comme on faisait avant ?

Avant nous allions toujours nous perdre dans les champs de notre petit ville en vélo.

J'ai acquiescé légèrement et nous avons sorti nos vélos auxquels nous n'avions pas touché depuis longtemps.

- le miens est pleins de poussière.

- pareil , ça doit faire au moins 10 ans qu'on a pas touché à ça.

Nous sommes parties très rapidement et le trajet c'est fait en silence .
Elle me guidait pendant que j'étais derrière.
J'avais mes écouteurs et je roulais doucement derrière Rose.

Après une dizaine de minute à rouler elle s'arrêta à un endroit.

Rose : tu te rappel ?

Comment aurais je pu oublier.
C'est ici que nous venions parler , révisez , pleurer , rigoler ensemble.

Moi : bien sûr.

Rose : aller assis toi , on doit parler.

Malheureusement pour moi , j'ai du tout lui expliquer dans les moindres détails.
Elle était complètement choquée.

Rose : comment tu as pu vivre ça sans m'en parler ?

Moi : j'avais trop honte pour t'en parler, tu sais que je déteste les hommes. Comment aurais-je pu t'avouer ça , dis-je en rigolant.

Rose : je t'aurais comprise Iris , tu aurais du. Maintenant comme je t'ai dis , tu dois l'oublier.
Et surtout arrêter de poster l'Instagram de sa future femme.

Impossible, je scrutais chaque story qu'elle postait espérant voir apparaître un petit bout d'Alex.

Moi : comment je vais faire rose.

Rose : tu dois l'oublier , pas le choix. Qu'en pense

Forget me not Où les histoires vivent. Découvrez maintenant