Étoiles Vagabondes

capítulo XXI

"tu peux pas ves-qui les problèmes quand ils reviennent en tyrolienne"
Nekfeu

☆☆☆

Aria
Le lendemain
Barcelona

Je me réveillais dans les bras de Lamine, qui lui dormait paisiblement. La chambre d'hôtel était plongée dans un sombre lumineux. Il me fallut simplement quelques clignement d'œil pour me rappeler de la soirée d'hier passée avec Lamine, disons que, c'était sportif ? C'est bizarre le sentiment de première fois, le sentiment quand tu plonges dans l'inconnu. Ce qui est nul dans ce genre de plongeons, c'est que parfois on aime et au contraire parfois nous n'aimons pas. Quand j'ai plongée dans le monde scolaire, je n'ai pas aimé, c'est une atmosphère destructive et dangereuse, pour moi en tous cas, ça l'est, je ne sais pas vous. Quand j'ai plongée pour ma nouvelle vie à Barcelone, j'ai aimé directement, j'ai même adoré cette énergie saine qui à enrichie ma vie.

Hier soir, quand j'ai plongée, c'était différent qu'une école ou qu'un déménagement, c'était plus important j'ai beau l'avoir répété des millions fois dans ma tête mais putain c'était ma première fois. Est-ce que j'ai aimé ce plongeons ? Puis-je répondre à ça ? Peut-être que je n'ai pas besoin de m'exprimer au près de quelqu'un pour lui parler de mon ressenti mais il faudrait que moi je le sache, est-ce que j'ai aimé ? J'imagine que oui.

Ma respiration s'accélère un peu, je ne sais pourtant pas précisément la raison. C'est sûrement dû à toute mon anxiété qui s'accumule dans mon corps. Je déteste être comme ça.

- Aria ? Tu vas bien ? Tu trembles. Demande Lamine en passant ses bras autour de mon corps.

Je crois que je ne peux pas repondre. Non pas encore, pas une nouvelle fois. Je ne veux pas rechuter, c'est trop dur.

Je n'y arriverais jamais.

- Princesse regarde moi. Dit mon copain un peu inquiet.

J'ai besoin de me trancher les veines.

Mes yeux s'ouvrent plus grand. Ça revient ? Cette addictions à ces lames.

- Hé, Hé. Calme toi. Dit-il en m'asseyant.

Je triture mes doigts dans tous les sens.

- Dis moi ce qu'il ne va pas.

- Je crois que je rechute... Dis-je en grimaçant et en fuyant son regard.

Ses yeux me regardent remplis de peine et d'empathie, à croire qu'il devait sûrement y croire lui aussi. Mais non, la dépression ne cessera de revenir comme un boomerang qu'on lance dans l'espoir qu'il ne revienne jamais. Ps : il est toujours revenue. Je crois pas forcément à la guérison de ma maladie, mais j'essaye tout de même de rester consciente de ma vie et de la chance que j'ai eu ces derniers temps.

Peut-être qu'on me dirait que c'est pas en une matinée que l'on peut savoir si nous rechutons, mais cette douleur, la douleur de la tristesse et du vide sentimental ne fait que m'avertir de ce qu'il se passera dans les prochains jours. Cette douleur que je connais beaucoup trop bien pour oublier.

- Ça va aller, je suis là. Dit-il en me prenant dans ses bras.

Je le regarde dans les yeux et dépose mes lèvres sur les siennes.