La lumière crue de la pièce m'aveugla momentanément alors que la porte s'ouvrit une fois de plus. Jenny entra, suivie par les deux hommes en noir. Mon corps entier frissonna de peur et de douleur anticipée. Chaque mouvement me faisait souffrir, à travers mes membres déjà meurtris.
- Ah, Iris, tu es réveillée. Parfait, nous pouvons continuer notre petite séance, dit Jenny avec un sourire sadique.
Elle s'approcha de moi, une seringue remplie de liquide clair dans la main. Mes yeux s'élargirent de terreur. Je n'avais aucune idée de ce que contenait cette seringue, mais je savais que rien de bon n'allait en sortir.
- Tu vois ça, Iris ? C'est un petit cocktail spécial. Ça ne te tuera pas, mais ça fera très mal, expliqua-t-elle en injectant le liquide dans mon bras.
Une sensation de brûlure intense se propagea rapidement de l'endroit où la seringue avait pénétré, irradiant à travers mon corps. Je hurlai de douleur, me tordant sous l'effet du poison qui semblait incendier mes veines.
- Arrête ! Pitié, Jenny ! Tu as gagné ! s'il te plaît, arrête ! crié-je entre deux sanglots.
- Oh non, Iris. Ce n'est que le début. Je veux que tu souffres autant que moi j'ai souffert quand tu m'as pris Alex, répliqua-t-elle, ses yeux brillants de haine.
Les hommes en noir s'avancèrent alors, l'un d'eux portant une barre de fer. Ils me détachèrent de ma chaise, mais uniquement pour me maintenir à terre. La barre de fer s'abattit sur mes jambes, un craquement horrible résonna, suivi d'une douleur insupportable. Je hurlai à pleins poumons, des larmes ruisselant sur mon visage.
- Tu vois, Iris, tu n'es pas si forte après tout, susurra Jenny, sa voix pleine de satisfaction.
Chaque coup qu'ils infligeaient était accompagné d'une explosion de douleur et de désespoir. Mon corps entier était en feu, chaque os semblait être broyé, chaque muscle déchiré. Les larmes ne cessaient de couler, mes cris devenaient de plus en plus faibles alors que mes forces m'abandonnaient.
À un moment donné, ils me relevèrent de force. Jenny s'approcha avec un couteau, jouant avec la lame sous la lumière vacillante.
- Tu sais ce qui est le pire, Iris ? C'est de savoir que même après tout ça, tu resteras une tache indélébile dans ma vie.
Elle planta la lame dans mon épaule, et je hurlai à nouveau. La douleur était si intense que je crus que j'allais m'évanouir. Mais je restai consciente, forcée de subir chaque seconde de ce calvaire.
- Jenny, s'il te plaît, tu as eu ce que tu voulais... pitié... sanglotai-je.
- Ce que je veux, Iris, c'est te voir souffrir comme moi j'ai souffert. Jusqu'à ce que tu ne sois plus qu'une coquille vide comme ce coquillage autour de ton cou.
Les coups continuèrent, chaque coup de barre de fer, chaque entaille de couteau ajoutait à ma torture. Mon esprit essayait désespérément de se détacher de la douleur, mais chaque cri me ramenait brutalement à la réalité.
Je ne savais plus combien de temps j'avais passé dans cet enfer, chaque minute semblait une éternité. Finalement, mon corps ne pouvait plus supporter la douleur. Mes hurlements s'étaient transformés en gémissements faibles, mes larmes en une rivière silencieuse. Je n'étais plus qu'un tas de chair meurtrie, un esprit brisé.
Jenny se pencha une dernière fois sur moi, son visage très proche du mien.
- C'est bon, Iris. Tu as compris maintenant ? Tu ne te relèveras jamais de ça. Tu es finie.
Elle se leva, faisant signe aux hommes de partir. Alors qu'ils sortaient, la porte se referma derrière eux, me laissant seule dans l'obscurité. La douleur était insupportable, mais pire encore était le sentiment de désespoir et de trahison.
Pourtant, au fond de moi, une petite étincelle de volonté brûlait encore. J'étais brisée, mutilée, mais pas complètement anéantie. Si je devais mourir, ce ne serait pas ici, pas par ses mains. Je devais trouver un moyen de survivre, pour Harim, pour moi.
Avec chaque once de force qu'il me restait, je ramassai les morceaux de mon esprit et jurai de sortir de cet enfer, peu importe le prix.
Après m'avoir laissé pour morte sur le sol froid de ce hangar , allongée sur mon dos je contemplais le ciel.
Le plafond contenait quelque trous , un des Trous laissait apparaître la lune , dans son entièreté.
Elle était magnifique, elle brillait plus que jamais , elle était à son zénith.
Mais la lune qui, elle ,brillait m'observait , moi , allongée sur ce sol fois à me vider de mon sang.
Alors que je me vidais de mon sang, je sentais la vie quitter peu à peu mon corps. Le froid du sol devenait de plus en plus pénétrant, et les ténèbres commençaient à m'envelopper.
Soudain, des bruits précipités se firent entendre.
Une lumière vive éclaira l'entrepôt, faisant vaciller mes yeux fatigués. Je distinguais une silhouette se déplaçant rapidement dans ma direction.
Des cris emplis d'angoisse résonnaient dans l'air, mêlés à des appels désespérés.
- Iris ! IRIS ?!
La voix était empreinte d'une panique palpable, mais je n'avais plus la force de répondre.
Les pas se firent de plus en plus proches, jusqu'à ce que je sente une présence à mes côtés.
- Iris, c'est moi ! Je suis là ! Ne t'inquiète pas, mon amour.
Une main douce mais ferme se posa sur ma joue, et je sentis une chaleur réconfortante envahir mon corps gelé. La voix était pleine de détermination, et des gestes précipités mais soigneux commencèrent à m'entourer. Le sentiment de réconfort contrastait avec la douleur lancinante et la confusion croissante.
- Les secours sont en route, ils arrivent bientôt. Reste avec moi.
Les mains qui s'occupaient de moi étaient expertes. Les murmures de réassurance étaient entrecoupés de phrases rapides, indiquant l'urgence de la situation.
Je commençais à perdre conscience, la douleur et l'épuisement me submergeant. Les derniers instants de lucidité que je parvenais à conserver étaient marqués par cette présence chaleureuse et la voix rassurante qui me promettait que tout allait s'arranger.
Alors que je plongeais dans l'inconscience, un sentiment de soulagement m'envahit, en partie grâce à cette personne qui avait trouvé la force de m'aider dans mes derniers moments de faiblesse. La lumière extérieure de l'ambulance sembla m'engloutir, et je m'abandonnais à la douceur de l'obscurité, espérant de tout mon cœur que je serais sauvé.
- Alex ? C'est toi ....?
The end.
Bisous , Forget me not.🌸

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Forget me not
RomanceDans ce récit, Iris, fraîchement diplômée et plongée dans le monde exigeant des affaires internationales, se retrouve confrontée à un environnement professionnel bouleversant au sein d'une entreprise cotée en bourse. Son patron, d'une froideur déco...