Chapitre 28

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Peter Pan

Depuis l'attaque du campement des indiens, rien ne s'est amélioré. Bien au contraire. Des attaques ont eu lieu un peu partout dans le pays imaginaire. Même certaines créatures obscures ont été observées dans le territoire des Faés. Layla doit faire sans cesse des aller-retour entre les deux territoires. pour tenir informer son demi-frère de quelconque attaque ou renseignements concernant le retour de nos ennemis communs.

Les garçons eux s'entraînent dès l'aube pour se tenir en forme s'il venait à avoir une autre attaque. Pour protéger ceux qui leur sont chers. Wendy elle laisse plus d'espace à ma sauvage, ce qui m'arrange grandement.

Ma sauvage, elle s'occupe tout le temps des blessées, prépare des pommade de guérison ou encore des sérums d'anti-douleur. Elle ne passe plus de temps avec nous, même si nous n'avons pas réellement de temps pour nous consacrer à notre troupe.

Mais exceptionnellement, ce soir à lieu un repas pour fêter la venue au monde d'une sublime fillette. Occasion où je m'autorise à me détendre.

Astal est installée prêt de Layla qui à une posture "maternelle" pour notre protégée. Celle-ci joue avec sa nourriture, sans pour autant manger. Je profite du repas pour l'analyser.

Ses yeux sont cernés, son teint pâle comme la lune quand celle-ci est pleine. Elle m'a l'air presque amaigrie. Un sentiment de pure angoisse m'envahit, elle n'a été comme ça qu'une seule et unique fois. Et cela m'a hanté et me hantera toute ma vie.

— Je ne vois pas pourquoi mon père fait la fête pour une enfant de quelques heures alors que la guerre est proche, s'exclame Lily en attrapant mon bras, m'arrachant de mon analyse de mon ombre.

— Il ne souhaite que donner de l'espoir à ta tribu.

— Cela est inutile, un grand nombre des nôtres sont morts pendant l'attaque.

— Ils seront venger.

— J'espère Peter, chuchota-t-elle en me regardant avec une fausse tendresse.

Elle quitte mon visage des yeux avant de faire signe aux musiciens de jouer, la première musique à être entendue est douce et calme. La seconde, en revanche, est plus festive et plus entraînante. Une mélodie que je connais par cœur. Les garçons reconnaissent cette mélodie, se lèvent avant de courir me rejoindre, ils me tirent pour m'entraîner avec eux. Je ne me retient pas et sourit en retrouvant pendant quelques instants ma vie avant l' attaque et la venue de Wendy. Je cherche dans la foule autour de nous, ma sauvage mais celle-ci est introuvable. La place près de Layla est vide, elle applaudit sourire au lèvre en nous regardant sourire. Cam quitte le rond que nous formions pour rejoindre Wendy, et l'entraîne pour qu'elle nous rejoigne. Jake est l'un des premiers à froncer les sourcils en la voyant danser avec nous. Cam la pousse vers moi sans ménagement, pour éviter tout ennuis durant cette fête, je me force à danser et rigoler. Même si je ne souhaite aucunement danser avec elle.

— Tu n'es donc pas si nul que ça en danse, dit-elle en rigolant en me tirant pour essayer de me faire perdre l'équilibre.

— Toi non plus.

— Peter sois un peu galant pour une fois ! s'exclame Cam en me faisant un clin d'œil surjouer, ce à quoi les garçons rigolent.

Wendy rigole à ça également, Léo me donne un léger coup dans le dos, pour que je me force à rire, ne souhaitant certainement pas que l'on croit que la venue de Wendy soit une gêne pour nous. Je rigole, avec mon meilleur jeu d'acteur.

Nous continuons de danser, sans qu'à aucun moment nous rejoigne ma sauvage.

Wendy rigole avec les garçons emporter dans le moment, quand la musique se coupe subitement vite suivie par des cris. Des hommes cours vers l'arbre de vie en parlant dans leur langue en vitesse, d'une telle vitesse que je ne peux comprendre. Je lance un regard à Layla qui à les yeux écarquillés. Je lance un regard aux garçons qui courent déjà en direction de l'arbre de vie.

Pays imaginaire : La seule fille perdu (En cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant