Hey! C'est ma première histoire que j'écris et que je publie! J'espère qu'elle vous plaira et n'hésitez pas me faire part de votre avis dans les commentaires et à me dire ce que je pourrais faire pour m'améliorer! Sur ce bonne lecture!!
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Pourquoi moi ? Pourquoi avoir été frappée avec une violence si brutale, si inattendue ? Peut-être que je ne suis qu'une victime collatérale, perdue dans cette cruauté aveugle. Mon rêve de devenir psychologue, de rester avec ma famille, tout cela s'effondre alors que le sang inonde le sol. Si personne ne vient m'aider, tout sera perdu.
Alors que je perds conscience, étendue sur le sol, la douleur m'engloutissant, le couteau toujours planté dans le côté gauche de mon ventre, une silhouette se dessine à l'horizon. Peut-être est-ce ma dernière chance, mon sauveur improbable. Mes paupières sont trop lourdes pour lutter contre l'obscurité qui m'envahit. Je sombre dans le néant, emportée par cette vie cruelle et injuste.
Quelques heures avant
Je suis actuellement assise sur une chaise de l'amphithéâtre où se déroulent mon cours de psychologie. Je discute avec ma meilleure amie Zoé, enfin je parle plus dans le vide qu'autre chose puisqu'elle ne m'écoute même pas.
- Mais Zoé, écoute moi!
- Mais Eliya, écoute le cour! Ensuite tu sera perdu et tu vas encore me demander les cours!
Je souffle et croise les bras vexé de son manque d'attention sur moi. Je devais m'y attendre d'elle sérieuse et studieuse qu'elle est , mais ça me frustre toujours autant.
Nous sommes meilleurs amies depuis très longtemps. Nous somme toutes les deux d'origine malgache ce qui a fait que nous nous sommes très vite rapprocher et au fur et à mesure elle est devenu comme une sœur pour moi. Surtout que elle était très solitaire avant j'ai du presque la forcer pour qu'elle devienne amie avec moi, mais je sais que son amour pour moi est sincère. Tout de même c'est une fille spéciale, très mystérieuse. Mais je l'aime comme ça.
La sonnerie met fin au cours, et je ramasse mes affaires en faisant mine d'être encore vexée.
— Tu es toujours fâchée ? me demande-t-elle en se tournant vers moi avec un petit sourire.
Je détourne la tête, mais elle passe son bras autour de mes épaules, et je sens un sourire se dessiner sur mon visage malgré moi.
— Ne sois pas fâchée. C'est pour ton bien. Tu veux toujours devenir psychologue, non ?
J'hoche la tête en signe d'accord.
— Bah voilà ! Tu dois écouter en cours !
Je soupire légèrement et croise les bras.
— Oui, mais tu me coupes toujours quand je parle !
Nous marchons vers la sortie de l'amphithéâtre.
— Alors, pour te faire pardonner, sortons ce week-end !
Je lui fais un grand sourire, espérant la convaincre de sortir. Elle affiche une mine gênée, et je vois mon sourire s'évanouir lentement en réalisant que cela va probablement être un non, comme ces derniers temps.
— Désolée Eli, mais je ne peux pas ce week-end...
Même si elle m'appelle affectueusement « Eli », je ne peux m'empêcher d'être un peu triste de ne pas passer du temps avec elle.
— Ce n'est pas grave. Mais que fais-tu tous ces week-ends ? Tu sembles toujours occupée et tu ne veux jamais me dire ce que tu fais...
— Désolée, mais je ne peux pas te le dire...
— Bon, ce n'est pas grave. Je ne veux pas te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas ou ne peux pas.
Elle m'enlace et je fais de même.
— Merci, Eli. C'est pour ça que tu as une place énorme dans mon cœur. Tu es vraiment incroyable et tu mérites de devenir la psychologue que tu veux être.
Je souris touchée par ses mots puis me recule pour avancer vers la sortie de l'université. Nous continuons de discuter de tout et de rien jusqu'à que nos chemins se séparent. Je la salue puis prend la route vers chez moi.
En temps normal nous faisons toujours le chemin ensemble mais ces temps ci elle est toujours occupé à faire je ne sais quoi. J'espère tout de même qu'un jour de ces jours elle me dira ce qu'elle fabrique.
Je connecte mon casque à mon téléphone et met le son à fond marchant au rythme de la musique. Je repense à ma vie et mes prochains objectifs. J'aimerai devenir une grande psychologue qui écoute réellement et essaye réellement d'aider mes patients. Et ne pas faire cela seulement pour l'argent.
Je tourne dans un coin de rue pour aller voir un petit chaton que j'avais l'habitude de nourrir et de venir voir. J'aimerai bien l'adopter mais pour en avoir déjà fait l'expérience avec mes parents, il sera plus heureux dans cette ruelle que chez moi. Mais d'un coup je sens une horrible, une monstrueuse douleur à gauche de mon ventre. La douleur et si intense que mon cri se fait silencieux et essoufflé.
La douleur me paralyse lorsque je tombe face contre terre. Je pose ma main là où la douleur est la plus forte. Un bain de sang se répand autour de moi, et savoir que ce sang est le mien, et que j'y baigne, me répugne. J'ai l'impression de perdre la vie peu à peu. Mes paupières sont trop lourdes pour que je puisse lutter davantage. La douleur est écrasante, et je ferme les yeux, m'enfonçant dans l'obscurité.
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Mes yeux papillonnent alors que j'essaie de les ouvrir. Après un long effort, je parviens difficilement à les ouvrir. Mon regard se pose sur un plafond sombre. Je tourne la tête et observe la pièce où je me trouve. Il fait très sombre, seule une petite lampe sur la table de chevet éclaire faiblement l'endroit.
J'essaie de me relever, mais une vive douleur au ventre m'en empêche, me faisant gémir. Je me rappelle alors ce qui s'est passé dans la ruelle et une vague de panique m'envahit. Je tente encore de me lever, mais la douleur est trop intense. Je reste donc allongée sur le lit, prise de panique et ne sachant pas où je me trouve.
— Calme-toi, ma belle, dit une voix suave provenant de l'autre côté du lit.
Je tourne lentement la tête, inquiète de ce que je pourrais voir. Mon regard se pose sur la silhouette d'un homme. Il s'avance lentement me permettant de petit à petit mieux le voir. Mes yeux remontent petit à petit le long de son corps. Il est en costume très élégant, mais un détail me terrifie lorsque mes yeux atteignent sont visage: il est masqué. Son masque, à la fois blanc et noir, est particulièrement effrayant. Je me retiens de crier, paralysée par la peur. Pourquoi suis-je saine et sauve après avoir été poignardée ? Peut-être est-il là pour finir le travail et m'achever.
J'avais l'impression de vivre l'une de ces nombreuses paralysies du sommeil. Mais cette fois si c'était bien réel. Je pouvais bouger. Mais la peur m'en empêcher
— Ne t'inquiète pas, Eliya, je ne vais absolument rien te faire, ajoute-t-il en ricanant légèrement en voyant la panique sur mon visage.
— Qui êtes vous...? ma voix se fit tremblante trahissant encore plus mon état de panique
— Tu n'a pas vraiment besoin de savoir. Mais sache juste que tu te trouve actuellement dans la gueule du loup...
Malgré son masque je peut sentir son sourire sadique en dessous de celui ci. Mon corps se paralyse encore et des sueurs froid coulent le long de mon corps.
— Quoi..?!
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Et voilà c'est tout pour ce chapitre! J'espère que vous avez apprécié!
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The masked
Teen FictionEn 2023, à New York City, la vie d'Eliya, une étudiante joviale en psychologie, croise celle d'Elias, le froid chef de la mafia "The Masked". Tandis qu'Eliya et sa meilleure amie Zoé naviguent dans leurs études, Elias et son frère Zélan sont plongés...